Le gouvernement de Côte d'Ivoire et le Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d'opposition, se sont rencontrés mardi soir à Abidjan, une réunion de réconciliation visant à reprendre le dialogue entre les deux parties opposées durant les violences postélectorales de 2010-2011, rapportent des médias. Le gouvernement de Côte d'Ivoire et le Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d'opposition, se sont rencontrés mardi soir à Abidjan, une réunion de réconciliation visant à reprendre le dialogue entre les deux parties opposées durant les violences postélectorales de 2010-2011, rapportent des médias. "La rencontre qui nous réunit est une confirmation de la volonté du gouvernement de demeurer dans la dynamique de la main tendue et du règlement de nos problèmes par la voie de la concertation", a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, devant la presse. "Certes, il reste beaucoup de chemin à parcourir. (...) Mais le dialogue direct a le mérite d'exister. Nous devons nous imposer des lignes de part et d'autre à ne pas franchir afin d'éviter des extrémismes qui pourraient mettre en péril l'équilibre social et la paix qui sont encore assez fragiles", a-t-il ajouté. Sébastien Djédjé Dano, un secrétaire national du FPI, s'est félicité de "cette initiative heureuse qui consiste à reprendre le dialogue". Son parti a "fait des propositions pour régler les conséquences de la crise" et invité à la tenue d'un "débat national" afin de "débattre des problèmes beaucoup plus en profondeur" "pour que la Côte d'Ivoire retrouve le consensus minimal", a-t-il ajouté. Les deux parties se retrouveront "la semaine prochaine", a indiqué Jeannot Kouadio-Ahoussou, ancien Premier ministre et médiateur de ces discussions, pour qui "l'atmosphère est entrain de s'apaiser". La rencontre de mardi était "la troisième du genre", selon un porte-parole du FPI. La Côte d'Ivoire a connu un épisode de guerre civile à la suite des élections de 2010, quand le président sortant Laurent Gbagbo a refusé de reconnaître la victoire de l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara. Les violences qui en ont découlé ont fait plus de 3.000 morts, chaque camp dénombrant de nombreuses victimes. "La rencontre qui nous réunit est une confirmation de la volonté du gouvernement de demeurer dans la dynamique de la main tendue et du règlement de nos problèmes par la voie de la concertation", a déclaré le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, devant la presse. "Certes, il reste beaucoup de chemin à parcourir. (...) Mais le dialogue direct a le mérite d'exister. Nous devons nous imposer des lignes de part et d'autre à ne pas franchir afin d'éviter des extrémismes qui pourraient mettre en péril l'équilibre social et la paix qui sont encore assez fragiles", a-t-il ajouté. Sébastien Djédjé Dano, un secrétaire national du FPI, s'est félicité de "cette initiative heureuse qui consiste à reprendre le dialogue". Son parti a "fait des propositions pour régler les conséquences de la crise" et invité à la tenue d'un "débat national" afin de "débattre des problèmes beaucoup plus en profondeur" "pour que la Côte d'Ivoire retrouve le consensus minimal", a-t-il ajouté. Les deux parties se retrouveront "la semaine prochaine", a indiqué Jeannot Kouadio-Ahoussou, ancien Premier ministre et médiateur de ces discussions, pour qui "l'atmosphère est entrain de s'apaiser". La rencontre de mardi était "la troisième du genre", selon un porte-parole du FPI. La Côte d'Ivoire a connu un épisode de guerre civile à la suite des élections de 2010, quand le président sortant Laurent Gbagbo a refusé de reconnaître la victoire de l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara. Les violences qui en ont découlé ont fait plus de 3.000 morts, chaque camp dénombrant de nombreuses victimes.