Qui se souvient du général qui infligea une défaite cuisante à la France, ce héros militaire de l'indépendance vietnamienne. Qui se souvient du général qui infligea une défaite cuisante à la France, ce héros militaire de l'indépendance vietnamienne. Giap, dernier dirigeant historique du Vietnam encore en vie, était une des figures les plus adorées de la population après le fondateur du Parti communiste du Vietnam Ho Chi Minh qu'il avait rencontré en Chine après avoir fui son pays à la fin des années 30. Considéré comme l'un des plus importants stratèges militaires de l'Histoire, Giap, autodidacte formé à coups de lectures, avait réussi grâce à ses tactiques à défaire aussi bien les Français que les Américains. En 1954, il avait ainsi infligé dans la "cuvette" de Dien Bien Phu (Nord-Ouest) une cuisante défaite aux troupes colonisatrices françaises, événement fondateur de l'émergence d'un Vietnam indépendant et de la fin de la domination française en Indochine. Et pendant les vingt années qui avaient suivi, ce fils de paysan lettré, à la maîtrise impeccable du français, avait continué de diriger ses troupes pendant la guerre du Vietnam contre les Américains et leurs alliés du Sud-Vietnam, jusqu'à la prise de Saïgon le 30 avril 1975. Ses victoires ont inspiré les combattants du monde entier. "L'influence et le nom du général Giap sont allés bien au-delà du territoire du Vietnam. Il a inspiré des mouvements de résistance à travers l'Asie et l'Afrique, surtout en Algérie Il est considéré comme "un des stratèges militaires les plus talentueux". Mais malgré ses succès militaires, sa carrière politique a été brisée par le régime communiste. En 1975, il n'était déjà plus chef de l'armée du Nord-Vietnam, et en conflit ouvert avec le numéro 1 du régime Le Duan, il avait ensuite été petit à petit écarté du pouvoir. En 1982, il avait été exclu du bureau politique du Parti. S'il avait conservé son rang de vice-Premier ministre, il était chargé des Sciences, des Technologies et du Planning familial. Il avait finalement été évincé du comité central du Parti en 1991. Malgré tout, la popularité du général qui n'hésitait pas, même à plus de 90 ans, à dénoncer les travers du régime, notamment la corruption, reste indiscutable, en particulier chez les jeunes. Giap, dernier dirigeant historique du Vietnam encore en vie, était une des figures les plus adorées de la population après le fondateur du Parti communiste du Vietnam Ho Chi Minh qu'il avait rencontré en Chine après avoir fui son pays à la fin des années 30. Considéré comme l'un des plus importants stratèges militaires de l'Histoire, Giap, autodidacte formé à coups de lectures, avait réussi grâce à ses tactiques à défaire aussi bien les Français que les Américains. En 1954, il avait ainsi infligé dans la "cuvette" de Dien Bien Phu (Nord-Ouest) une cuisante défaite aux troupes colonisatrices françaises, événement fondateur de l'émergence d'un Vietnam indépendant et de la fin de la domination française en Indochine. Et pendant les vingt années qui avaient suivi, ce fils de paysan lettré, à la maîtrise impeccable du français, avait continué de diriger ses troupes pendant la guerre du Vietnam contre les Américains et leurs alliés du Sud-Vietnam, jusqu'à la prise de Saïgon le 30 avril 1975. Ses victoires ont inspiré les combattants du monde entier. "L'influence et le nom du général Giap sont allés bien au-delà du territoire du Vietnam. Il a inspiré des mouvements de résistance à travers l'Asie et l'Afrique, surtout en Algérie Il est considéré comme "un des stratèges militaires les plus talentueux". Mais malgré ses succès militaires, sa carrière politique a été brisée par le régime communiste. En 1975, il n'était déjà plus chef de l'armée du Nord-Vietnam, et en conflit ouvert avec le numéro 1 du régime Le Duan, il avait ensuite été petit à petit écarté du pouvoir. En 1982, il avait été exclu du bureau politique du Parti. S'il avait conservé son rang de vice-Premier ministre, il était chargé des Sciences, des Technologies et du Planning familial. Il avait finalement été évincé du comité central du Parti en 1991. Malgré tout, la popularité du général qui n'hésitait pas, même à plus de 90 ans, à dénoncer les travers du régime, notamment la corruption, reste indiscutable, en particulier chez les jeunes.