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6,7 millions d'emplois directs d'ici à 2021
Tourisme en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 10 - 2013

L'industrie du tourisme en Afrique subsaharienne est bien positionnée pour stimuler la croissance économique sur le continent et employer directement 6,7 millions de personnes d'ici à 2021, révèle un nouveau rapport publié par la Banque mondiale.
L'industrie du tourisme en Afrique subsaharienne est bien positionnée pour stimuler la croissance économique sur le continent et employer directement 6,7 millions de personnes d'ici à 2021, révèle un nouveau rapport publié par la Banque mondiale.
Le rapport, intitulé "Tourism in Africa : Harnessing Tourism for Growth and Improved Livelihoods", constate qu'un emploi sur 20 était directement ou indirectement lié au tourisme en Afrique subsaharienne en 2011, et qu'il s'agit de l'un des rares secteurs où les femmes sont bien représentées parmi les salariés et occupent des postes de direction. L'Afrique subsaharienne est en train de devancer les autres régions en ce qui concerne la croissance du tourisme.
Ce rapport examine les possibilités qu'ont les pays africains d'améliorer et de développer le secteur du tourisme. Le rapport met en valeur le fait que 33 des 48 pays d'Afrique subsaharienne sont bien positionnés pour capitaliser sur le boom de l'industrie touristique grâce à des politiques favorisant le secteur et une augmentation des investissements privés, conditions essentielles au développement de cette industrie.
Le rapport cite des exemples de pays comme le Cap-Vert, l'Afrique du Sud, le Kenya, l'île Maurice, la Namibie, le Rwanda et la Tanzanie, qui ont simplifié leurs politiques touristiques, libéralisé le transport aérien et diversifié l'activité touristique tout en protégeant leurs populations et leur environnement, mesures qui ont créé un climat d'investissement propice au développement du tourisme.
Le secteur privé en Afrique attire de plus en plus de capitaux régionaux et internationaux et le retour sur investissements figure parmi les plus élevés au monde, indique Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique. Et d'ajouter :
« En travaillant en partenariat étroit avec le secteur privé, les gouvernements doivent également remplir leur part du contrat et mettre en place des infrastructures de transport, d'électricité et d'autres services essentiels au développement du secteur s'ils veulent faire du tourisme un moteur de croissance et une source de revenus ».
Des chaînes hôtelières mondiales se déploient à travers l'Afrique, conscientes du potentiel, et investissent des millions de dollars dans de nouveaux projets afin de répondre à la demande accrue, émanant tant des touristes internationaux que de la classe moyenne africaine en plein essor.
En 2012, l'Afrique a attiré 33,8 millions de visiteurs, contre 6,7 millions seulement en 1990, et ses recettes touristiques pour la même année se sont élevées à plus de 36 milliards de dollars, soit 2,8 % du PIB de la région.
Au niveau mondial, en 2011, le tourisme a représenté 9,1 % du PIB, 5,9 % des exportations et 4,5 % des investissements. Les recettes touristiques de l'Afrique augmentent rapidement et devraient contribuer de plus en plus à l'activité économique mondiale.
Le développement du secteur touristique, à condition qu'il soit bien géré, offre un moyen d'accélérer la croissance économique et la création d'emplois. Il peut également contribuer à accélérer les réformes nécessaires pour améliorer les transports aérien et routier, ainsi que d'autres infrastructures essentielles, en plus d'augmenter les revenus de jeunes hommes et femmes qui constituent aujourd'hui une large proportion des salariés du secteur.
« Pour les pays africains qui cherchent à soutenir et à relever les niveaux de croissance, le tourisme peut être mis à contribution à travers des initiatives conjointes entre les secteurs public et privé, visant la croissance, la création de richesse et une prospérité partagée », explique Gaiv Tata, directeur du développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale en Afrique dont le département a élaboré le rapport.
Ce rapport est le tout premier à examiner à la loupe le tourisme en Afrique subsaharienne et à recommander des mesures concrètes fondées sur des données factuelles qui permettront d'utiliser l'industrie du tourisme comme levier de transformation économique susceptible de créer des emplois, lutter contre la pauvreté et diversifier les économies.
Présentant 24 études de cas sur le tourisme aux quatre coins du monde, ce rapport complète les travaux visant à promouvoir un tourisme durable en Afrique. Il recense par ailleurs les politiques institutionnelles qui permettraient aux pays africains de rendre leur industrie du tourisme plus compétitive et plus attractive pour les investisseurs.
« Bien que le potentiel touristique de l'Afrique soit resté largement inexploité à ce jour, l'occasion est maintenant donnée au continent de rattraper son retard par rapport à d'autres régions », note Hannah Messerli, co-auteur du rapport et spécialiste senior du développement du secteur privé dans la région Afrique de la Banque mondiale. Et d'ajouter :
« Au regard des abondantes ressources naturelles et culturelles dont regorge le continent, mais aussi de l'activité économique, on peut dire que les conditions sont propices. En appliquant les stratégies et en s'inspirant des exemples présentés dans le rapport, l'Afrique peut elle aussi récolter sa part du tourisme mondial ».
Le rapport, intitulé "Tourism in Africa : Harnessing Tourism for Growth and Improved Livelihoods", constate qu'un emploi sur 20 était directement ou indirectement lié au tourisme en Afrique subsaharienne en 2011, et qu'il s'agit de l'un des rares secteurs où les femmes sont bien représentées parmi les salariés et occupent des postes de direction. L'Afrique subsaharienne est en train de devancer les autres régions en ce qui concerne la croissance du tourisme.
Ce rapport examine les possibilités qu'ont les pays africains d'améliorer et de développer le secteur du tourisme. Le rapport met en valeur le fait que 33 des 48 pays d'Afrique subsaharienne sont bien positionnés pour capitaliser sur le boom de l'industrie touristique grâce à des politiques favorisant le secteur et une augmentation des investissements privés, conditions essentielles au développement de cette industrie.
Le rapport cite des exemples de pays comme le Cap-Vert, l'Afrique du Sud, le Kenya, l'île Maurice, la Namibie, le Rwanda et la Tanzanie, qui ont simplifié leurs politiques touristiques, libéralisé le transport aérien et diversifié l'activité touristique tout en protégeant leurs populations et leur environnement, mesures qui ont créé un climat d'investissement propice au développement du tourisme.
Le secteur privé en Afrique attire de plus en plus de capitaux régionaux et internationaux et le retour sur investissements figure parmi les plus élevés au monde, indique Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique. Et d'ajouter :
« En travaillant en partenariat étroit avec le secteur privé, les gouvernements doivent également remplir leur part du contrat et mettre en place des infrastructures de transport, d'électricité et d'autres services essentiels au développement du secteur s'ils veulent faire du tourisme un moteur de croissance et une source de revenus ».
Des chaînes hôtelières mondiales se déploient à travers l'Afrique, conscientes du potentiel, et investissent des millions de dollars dans de nouveaux projets afin de répondre à la demande accrue, émanant tant des touristes internationaux que de la classe moyenne africaine en plein essor.
En 2012, l'Afrique a attiré 33,8 millions de visiteurs, contre 6,7 millions seulement en 1990, et ses recettes touristiques pour la même année se sont élevées à plus de 36 milliards de dollars, soit 2,8 % du PIB de la région.
Au niveau mondial, en 2011, le tourisme a représenté 9,1 % du PIB, 5,9 % des exportations et 4,5 % des investissements. Les recettes touristiques de l'Afrique augmentent rapidement et devraient contribuer de plus en plus à l'activité économique mondiale.
Le développement du secteur touristique, à condition qu'il soit bien géré, offre un moyen d'accélérer la croissance économique et la création d'emplois. Il peut également contribuer à accélérer les réformes nécessaires pour améliorer les transports aérien et routier, ainsi que d'autres infrastructures essentielles, en plus d'augmenter les revenus de jeunes hommes et femmes qui constituent aujourd'hui une large proportion des salariés du secteur.
« Pour les pays africains qui cherchent à soutenir et à relever les niveaux de croissance, le tourisme peut être mis à contribution à travers des initiatives conjointes entre les secteurs public et privé, visant la croissance, la création de richesse et une prospérité partagée », explique Gaiv Tata, directeur du développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale en Afrique dont le département a élaboré le rapport.
Ce rapport est le tout premier à examiner à la loupe le tourisme en Afrique subsaharienne et à recommander des mesures concrètes fondées sur des données factuelles qui permettront d'utiliser l'industrie du tourisme comme levier de transformation économique susceptible de créer des emplois, lutter contre la pauvreté et diversifier les économies.
Présentant 24 études de cas sur le tourisme aux quatre coins du monde, ce rapport complète les travaux visant à promouvoir un tourisme durable en Afrique. Il recense par ailleurs les politiques institutionnelles qui permettraient aux pays africains de rendre leur industrie du tourisme plus compétitive et plus attractive pour les investisseurs.
« Bien que le potentiel touristique de l'Afrique soit resté largement inexploité à ce jour, l'occasion est maintenant donnée au continent de rattraper son retard par rapport à d'autres régions », note Hannah Messerli, co-auteur du rapport et spécialiste senior du développement du secteur privé dans la région Afrique de la Banque mondiale. Et d'ajouter :
« Au regard des abondantes ressources naturelles et culturelles dont regorge le continent, mais aussi de l'activité économique, on peut dire que les conditions sont propices. En appliquant les stratégies et en s'inspirant des exemples présentés dans le rapport, l'Afrique peut elle aussi récolter sa part du tourisme mondial ».


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