Les travailleurs de l'Entreprise publique de transport urbain et suburbain (Etusa) ont poursuivi hier leur mouvement de grève et refusent de reprendre le travail avant la satisfaction totale de leurs revendications à savoir le départ du directeur de l'entreprise et le règlement des salaires du mois de septembre. Les travailleurs de l'Entreprise publique de transport urbain et suburbain (Etusa) ont poursuivi hier leur mouvement de grève et refusent de reprendre le travail avant la satisfaction totale de leurs revendications à savoir le départ du directeur de l'entreprise et le règlement des salaires du mois de septembre. Le directeur, Krim Yacine, étant injoignable, les travailleurs se sont adressés à leur tutelle pour un règlement de leur situation mais sans retour. "L'inspecteur général du ministère des transports, M. Affane nous a promis de régler le problème de versement des paies le 6 octobre, trois jours après, nos salaires n'ont toujours pas été versés", a déploré un syndicaliste. S'agissant de l'actuel secrétaire général du syndicat, M. Dechicha, qui est à l'origine du retrait de confiance de l'ancien président du conseil de participation et également de l'ancien SG du syndicat, M. Kharroubi, Celui-ci a été convoqué par la justice pour incitation à une grève "illégale". Rapellons que les travailleurs ont déclenché un mouvement qui a débuté hier. Ainsi, l'absence des bus de l'Etusa a été remarquée dans plusieurs quartiers de la capitale pour le deuxième jour consécutif. A la place du 1er-mai, de Aïssat-Idir et à la place Maurice-Audin, les véhicules n'ayant pas quitté les garages de l'entreprise qui a dû faire appel aux privés pour assurer le transport des citoyens d'Alger et de ses envions. Ce mouvement est motivé, selon des travailleurs, par "le retard mis dans le paiement des salaires du mois de septembre". Le secrétaire général du syndicat UGTA de l'entreprise Ahmed Dechicha a, pour sa part, indiqué que "le syndicat n'avait pas appelé à ce mouvement de protestation", ajoutant que cette décision a été "prise par les travailleurs pour faire pression sur l'administration et percevoir le salaire du mois de septembre". Le bureau du syndicat, a-t-il dit, a "tenu une réunion pour examiner les moyens objectifs de faire entendre raison aux travailleurs et les convaincre de reprendre le travail". De son côté, le directeur général de l'entreprise, Karim Yacine, avait appelé, dans un communiqué, les travailleurs à "faire preuve de sagesse", affirmant avoir "signé la décision d'attribution de la prime de l'Aïd aux travailleurs". Une prime de 12.000 DA faut-il le souligner. Il a précisé que "toutes les dispositions ont été prises pour l'établissement des salaires du mois de septembre". Des mouvements de protestations ont été observés depuis l'année passée au sein de cette entreprise où les grévistes réclamaient la mise en application du protocole d'accord signé en octobre dernier et de la convention collective de 1997, qui stipule notamment qu'un salarié ne peut en aucun cas toucher moins du SNMG (18.000 DA). Le directeur, Krim Yacine, étant injoignable, les travailleurs se sont adressés à leur tutelle pour un règlement de leur situation mais sans retour. "L'inspecteur général du ministère des transports, M. Affane nous a promis de régler le problème de versement des paies le 6 octobre, trois jours après, nos salaires n'ont toujours pas été versés", a déploré un syndicaliste. S'agissant de l'actuel secrétaire général du syndicat, M. Dechicha, qui est à l'origine du retrait de confiance de l'ancien président du conseil de participation et également de l'ancien SG du syndicat, M. Kharroubi, Celui-ci a été convoqué par la justice pour incitation à une grève "illégale". Rapellons que les travailleurs ont déclenché un mouvement qui a débuté hier. Ainsi, l'absence des bus de l'Etusa a été remarquée dans plusieurs quartiers de la capitale pour le deuxième jour consécutif. A la place du 1er-mai, de Aïssat-Idir et à la place Maurice-Audin, les véhicules n'ayant pas quitté les garages de l'entreprise qui a dû faire appel aux privés pour assurer le transport des citoyens d'Alger et de ses envions. Ce mouvement est motivé, selon des travailleurs, par "le retard mis dans le paiement des salaires du mois de septembre". Le secrétaire général du syndicat UGTA de l'entreprise Ahmed Dechicha a, pour sa part, indiqué que "le syndicat n'avait pas appelé à ce mouvement de protestation", ajoutant que cette décision a été "prise par les travailleurs pour faire pression sur l'administration et percevoir le salaire du mois de septembre". Le bureau du syndicat, a-t-il dit, a "tenu une réunion pour examiner les moyens objectifs de faire entendre raison aux travailleurs et les convaincre de reprendre le travail". De son côté, le directeur général de l'entreprise, Karim Yacine, avait appelé, dans un communiqué, les travailleurs à "faire preuve de sagesse", affirmant avoir "signé la décision d'attribution de la prime de l'Aïd aux travailleurs". Une prime de 12.000 DA faut-il le souligner. Il a précisé que "toutes les dispositions ont été prises pour l'établissement des salaires du mois de septembre". Des mouvements de protestations ont été observés depuis l'année passée au sein de cette entreprise où les grévistes réclamaient la mise en application du protocole d'accord signé en octobre dernier et de la convention collective de 1997, qui stipule notamment qu'un salarié ne peut en aucun cas toucher moins du SNMG (18.000 DA).