Les investissements d'exploration-production de pétrole et de gaz vont atteindre un nouveau record de 750 milliards de dollars (550 milliards d'euros) en 2014, avec une croissance de 8% en léger tassement, selon une étude de l'IFP Energies Nouvelles publiée hier. Les investissements d'exploration-production de pétrole et de gaz vont atteindre un nouveau record de 750 milliards de dollars (550 milliards d'euros) en 2014, avec une croissance de 8% en léger tassement, selon une étude de l'IFP Energies Nouvelles publiée hier. "En 2014, la tendance haussière devrait se poursuivre à un rythme un peu moins élevé (+8%)", souligne l'institut de recherche énergétique dans une présentation à la presse. Les moteurs de la croissance restent inchangés: un prix du baril élevé autour de 100 dollars, de "nombreuses possibilités d'investissements", la poursuite de projets pluriannuels ainsi que les hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis, selon l'IFP EN. En 2013, la croissance du secteur devrait avoisiner les 11%, pour atteindre 694 milliards de dollars d'investissements. Pas moins de 104.000 puits (+2%) auront été forés à terre au cours de l'année 2013, dont 58% en Amérique du Nord, où l'exploitation des hydrocarbures de schiste nécessite un nombre plus important de puits que les gisements conventionnels. En mer, 3.700 puits auront été creusés (+9%), avec cette fois une domination en Asie-Pacifique (44%). L'Asie-Pacifique, tirée notamment par des prix du gaz plus élevés qui rendent les gisements plus rentables, et l'Amérique du Nord ont concentré à elles deux plus de la moitié des investissements, avec environ 180 à 190 milliards chacune. Suivent l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Europe hors Russie. Etonnamment, les pays de l'ex-CEI et le Moyen-Orient, principaux pourvoyeurs d'or noir mondiaux, concentrent moins de 15% des investissements, selon l'ex-Institut Français du Pétrole. Dans le raffinage, la croissance devrait elle afficher 2%, à environ 70 milliards d'euros, et la tendance devrait se poursuivre en 2014, selon l'IFP EN. A titre de comparaison, l'institut parapublic relève que les investissements dans les énergies renouvelables ont atteint 224 milliards de dollars en 2012, soit environ trois fois moins que les investissements pétroliers (raffinage inclus). En 2004, les investissements pétroliers avoisinaient les 250 milliards de dollars, contre 40 milliards dans les renouvelables. "En 2014, la tendance haussière devrait se poursuivre à un rythme un peu moins élevé (+8%)", souligne l'institut de recherche énergétique dans une présentation à la presse. Les moteurs de la croissance restent inchangés: un prix du baril élevé autour de 100 dollars, de "nombreuses possibilités d'investissements", la poursuite de projets pluriannuels ainsi que les hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis, selon l'IFP EN. En 2013, la croissance du secteur devrait avoisiner les 11%, pour atteindre 694 milliards de dollars d'investissements. Pas moins de 104.000 puits (+2%) auront été forés à terre au cours de l'année 2013, dont 58% en Amérique du Nord, où l'exploitation des hydrocarbures de schiste nécessite un nombre plus important de puits que les gisements conventionnels. En mer, 3.700 puits auront été creusés (+9%), avec cette fois une domination en Asie-Pacifique (44%). L'Asie-Pacifique, tirée notamment par des prix du gaz plus élevés qui rendent les gisements plus rentables, et l'Amérique du Nord ont concentré à elles deux plus de la moitié des investissements, avec environ 180 à 190 milliards chacune. Suivent l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Europe hors Russie. Etonnamment, les pays de l'ex-CEI et le Moyen-Orient, principaux pourvoyeurs d'or noir mondiaux, concentrent moins de 15% des investissements, selon l'ex-Institut Français du Pétrole. Dans le raffinage, la croissance devrait elle afficher 2%, à environ 70 milliards d'euros, et la tendance devrait se poursuivre en 2014, selon l'IFP EN. A titre de comparaison, l'institut parapublic relève que les investissements dans les énergies renouvelables ont atteint 224 milliards de dollars en 2012, soit environ trois fois moins que les investissements pétroliers (raffinage inclus). En 2004, les investissements pétroliers avoisinaient les 250 milliards de dollars, contre 40 milliards dans les renouvelables.