Dynamiser le tissu productif des deux rives de la Méditerranée Une importante rencontre à l'initiative de l'Institut de prospective économique du Monde méditerranéen (Ipemed), se tiendra à Paris le 5 décembre prochain. Dynamiser le tissu productif des deux rives de la Méditerranée Une importante rencontre à l'initiative de l'Institut de prospective économique du Monde méditerranéen (Ipemed), se tiendra à Paris le 5 décembre prochain. La sécurité et la stabilité du Bassin méditerranéen qui conditionnent la stabilité de l'Afrique sont un enjeu crucial pour notre région, interpellant l'Algérie et, d'une manière générale, le Maghreb qui, à l'avenir, devra grâce à une relance économique soutenue, être le pont entre l'Europe et l'Afrique, continent à très fortes potentialités tant en ressources naturelles qu'humaines qui devrait tirer la croissance de l'économie mondiale à l'horizon 2025-2030. Les tensions au Sahel et dans certains pays d'Afrique du Nord et d'Afrique noire, préfigurent d'importants bouleversements géostratégiques nécessitant de nouvelles politiques d'adaptation, loin de tout esprit de domination. A ce titre, une importante rencontre à l'initiative de l'Institut de prospective économique du Monde méditerranéen (Ipemed), se tiendra à Paris le 5 décembre prochain regroupant d'importantes personnalité mondiales dont des experts internationaux, des dirigeants d'entreprises des deux rives de la Méditerranée dont des pays du Moyen-Orient, plus de 300 participants étant attendus. Une cellule permanente de suivi composée d'experts des deux rives de la Méditerranée devrait être créée afin de lever les obstacles et de tracer les perspectives. A cet effet, étant membre de cette nouvelle organisation, j'interviendrai sur le thème « L'Algérie, sous réserve d'un renouveau de la gouvernance, acteur politique et économique stratégique, au niveau du bassin euro-méditerranéen et euro-africain ». L'objectif de cette importante rencontre internationale, selon mon ami, le professeur Jean-Louis Guigou, délégué de l'Ipemed, est double: 1.- Mettre l'entreprise au coeur de l'avenir des deux rives de la Méditerranée sous-tendue par la coopération dans le cadre des ressources humaines afin de favoriser le transfert technologique et managérial. Les flux migratoires avec ces jeunes moins jeunes hommes, femmes, enfants qui fuient leurs pays, pour des raisons tant internes aux gouvernances africaines qu'externes dues à l'égoïsme des pays riches, dont une grande fraction meurt sur les côtes européennes ou en pleine mer, comme en témoignent ces scènes récentes de désolation, implique une responsabilité collective, en vue d'un développement durable, conciliant efficacité économique et justice sociale. 2.- Mettre en place des projets concrets, rentrant dans le cadre d'une maîtrise des coûts et de la qualité, afin de dynamiser le tissu productif des deux rives de la Méditerranée y compris les services assis sur les nouvelles technologies, qui ont une valeur marchande de plus en plus importante, s'insérant dans le cadre de la concurrence internationale étant utopique en ce XXIème siècle de s'enfermer sur soi. Aussi, il s'agit afin d éviter les erreurs du passé, d'étudier les expériences opératoires de colocalisation et de co-production devant éviter tant des politique irréalisables que ce terme de partenariat qui par le passé a produit des effets de domination au profit des pays développés avec des résonances néocoloniales alors qu'il faille s'orienter vers une prospérité partagée (gagnant/gagnant). En résumé, tout en soulignant que dans la pratique des affaires n'existent pas de sentiments, que l'investissement porteur et la mise en œuvre d'affaires sont largement tributaires de la levée des contraintes d'environnement (dont la bureaucratie néfaste qui produit la sphère informelle et la corruption au Maghreb et en Afrique, réformer le système financier, le foncier et adapter le système socio-éducatif, pourquoi pas une université euro-méditerranéenne), le succès d'une telle entreprise, dans le temps, évitant les effets d'annonce sans résultats concrets, comme cela fut pour l'Union pour la Méditerranée, dépendra de conditions préalables. Premièrement, une coordination des politiques tant macro que microéconomiques des pays de ces deux rives. Deuxièmement, les Etats doivent reposer leurs actions sur un Etat de droit, évitant l'instabilité juridique et une bonne gouvernance en mettant en place des institutions tant politiques qu'économiques fiables démocratiques, collant avec l'état de la société renvoyant à la prise en compte de l'anthropologie culturelle de chaque pays. La sécurité et la stabilité du Bassin méditerranéen qui conditionnent la stabilité de l'Afrique sont un enjeu crucial pour notre région, interpellant l'Algérie et, d'une manière générale, le Maghreb qui, à l'avenir, devra grâce à une relance économique soutenue, être le pont entre l'Europe et l'Afrique, continent à très fortes potentialités tant en ressources naturelles qu'humaines qui devrait tirer la croissance de l'économie mondiale à l'horizon 2025-2030. Les tensions au Sahel et dans certains pays d'Afrique du Nord et d'Afrique noire, préfigurent d'importants bouleversements géostratégiques nécessitant de nouvelles politiques d'adaptation, loin de tout esprit de domination. A ce titre, une importante rencontre à l'initiative de l'Institut de prospective économique du Monde méditerranéen (Ipemed), se tiendra à Paris le 5 décembre prochain regroupant d'importantes personnalité mondiales dont des experts internationaux, des dirigeants d'entreprises des deux rives de la Méditerranée dont des pays du Moyen-Orient, plus de 300 participants étant attendus. Une cellule permanente de suivi composée d'experts des deux rives de la Méditerranée devrait être créée afin de lever les obstacles et de tracer les perspectives. A cet effet, étant membre de cette nouvelle organisation, j'interviendrai sur le thème « L'Algérie, sous réserve d'un renouveau de la gouvernance, acteur politique et économique stratégique, au niveau du bassin euro-méditerranéen et euro-africain ». L'objectif de cette importante rencontre internationale, selon mon ami, le professeur Jean-Louis Guigou, délégué de l'Ipemed, est double: 1.- Mettre l'entreprise au coeur de l'avenir des deux rives de la Méditerranée sous-tendue par la coopération dans le cadre des ressources humaines afin de favoriser le transfert technologique et managérial. Les flux migratoires avec ces jeunes moins jeunes hommes, femmes, enfants qui fuient leurs pays, pour des raisons tant internes aux gouvernances africaines qu'externes dues à l'égoïsme des pays riches, dont une grande fraction meurt sur les côtes européennes ou en pleine mer, comme en témoignent ces scènes récentes de désolation, implique une responsabilité collective, en vue d'un développement durable, conciliant efficacité économique et justice sociale. 2.- Mettre en place des projets concrets, rentrant dans le cadre d'une maîtrise des coûts et de la qualité, afin de dynamiser le tissu productif des deux rives de la Méditerranée y compris les services assis sur les nouvelles technologies, qui ont une valeur marchande de plus en plus importante, s'insérant dans le cadre de la concurrence internationale étant utopique en ce XXIème siècle de s'enfermer sur soi. Aussi, il s'agit afin d éviter les erreurs du passé, d'étudier les expériences opératoires de colocalisation et de co-production devant éviter tant des politique irréalisables que ce terme de partenariat qui par le passé a produit des effets de domination au profit des pays développés avec des résonances néocoloniales alors qu'il faille s'orienter vers une prospérité partagée (gagnant/gagnant). En résumé, tout en soulignant que dans la pratique des affaires n'existent pas de sentiments, que l'investissement porteur et la mise en œuvre d'affaires sont largement tributaires de la levée des contraintes d'environnement (dont la bureaucratie néfaste qui produit la sphère informelle et la corruption au Maghreb et en Afrique, réformer le système financier, le foncier et adapter le système socio-éducatif, pourquoi pas une université euro-méditerranéenne), le succès d'une telle entreprise, dans le temps, évitant les effets d'annonce sans résultats concrets, comme cela fut pour l'Union pour la Méditerranée, dépendra de conditions préalables. Premièrement, une coordination des politiques tant macro que microéconomiques des pays de ces deux rives. Deuxièmement, les Etats doivent reposer leurs actions sur un Etat de droit, évitant l'instabilité juridique et une bonne gouvernance en mettant en place des institutions tant politiques qu'économiques fiables démocratiques, collant avec l'état de la société renvoyant à la prise en compte de l'anthropologie culturelle de chaque pays.