Troisième et dernière étape de son périple régional qui l'a mené successivement en Mauritanie et au Mali, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a entamé, hier, une visite d'amitié et de travail au Niger. Il a été reçu par le président nigérien, Mahamadou Issoufou, peu après son arrivée à Niamey. Troisième et dernière étape de son périple régional qui l'a mené successivement en Mauritanie et au Mali, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a entamé, hier, une visite d'amitié et de travail au Niger. Il a été reçu par le président nigérien, Mahamadou Issoufou, peu après son arrivée à Niamey. Au Mali, pays confronté à une situation délicate sur le plan sécuritaire, notamment au Nord, le chef de la diplomatie est revenu longuement sur l'approche en politique de l'Algérie dans cette région, instable et soumise à toutes les influences. Dans une conférence de presse tenue en marge de sa visite dans ce pays a révélé que « pendant la crise malienne, l'Algérie était profondément engagée dans des actions de coopération avec les forces armées du Mali et, par la suite, dans l'effort qui a été fait pour la remise à niveau de ces forces armées. Nous étions également très présents, bien que de manière discrète, dans la formation de cadres militaires maliens dans différentes spécialités et cela ne s'est jamais interrompu ». Sur l'ampleur de ces actions, le chef de la diplomatie a confié que « l'Algérie a apporté une contribution qui n'était pas ni mineure, ni accessoire, mais elle était significative». Dans le détail, il explique que « le fait pour nous de participer à la formation, à l'équipement et à l'opérationnalisation d'un certain nombre d'unités des forces armées des trois pays du champ (Mali, Mauritanie, Niger) est à la fois un devoir et un investissement sur la sécurité collective ». Il estime qu'aujourd'hui, « il faut regarder vers l'avenir et bâtir une vision commune basée sur la confiance mutuelle qui existe entre nos deux pays ». Pour Latmane Lamamra, "il s'agit également de consolider le front interne à travers la réconciliation nationale qui mettra le Mali à l'abris des ingérences et interférences". Il assure que l'Algérie qui n'a pas d'autre intérêt que celui de voir un Mali stable dans son voisinage immédiat, « ne ménagera aucun effort pour renforcer cette orientation ». Au sujet des relations algéro-maliennes, Latmane Lamamra les a qualifiées d' « excellentes" et de "prometteuses», dans la mesure où il s'agit de deux pays « qui appartiennent à un même espace sahélo-saharien», rappelant que le président Bouteflika a été un « acteur principal de cette communion profonde entre les deux peuples algérien et malien à la fin des années 1950 et début des années 1960", ajoutant que dans la mémoire collective de l'Algérie, le Mali a « une place particulière ». Il considère que la visite qu'il a effectuée au Mali "vient à point nommé pour voir ce qu'il est nécessaire d'entreprendre entre Algériens et Maliens, mais également en tant que composante importante de cet espace sahélo-saharien. Il s'agit aussi de voir ensemble les conditions dans lesquelles nous pouvons projeter notre relation bilatérale au moment où la communauté internationale se mobilise sur la problématique du Sahel avec notamment la stratégie intégrée des Nations unies pour le développement du Sahel et la prochaine visite au Mali du secrétaire général de l'ONU, du président de la Banque mondiale et de la présidente de la Commission de l'Union africaine". Dans ce contexte, le chef de la diplomatie algérienne annonce la tenue, le 5 novembre prochain à Bamako d'une importante réunion sur le Mali et le Sahel. Elle sera, selon lui, l'occasion pour les pays de la région de « réaffirmer leur position en tant que principaux acteurs dans la restauration de la paix et de la sécurité, ainsi qu'aux efforts de développement dans leur région avec l'aide de la communauté internationale». Il estime dans ce cadre, que « le moment est venu, à la faveur des changements intervenus au Mali, d'aller de l'avant dans la consolidation des acquis démocratiques, sécuritaires et de développement », rappelant que le président Bouteflika « considère que nous devons renforcer nos capacités pour se mettre en position d'influencer le cours des événements en fonction de nos principes, de nos objectifs et de nos préoccupations et de la même manière, au côté de ce renforcement, il y a lieu d'envisager un partenariat le plus large possible en termes de formation et de mise à niveau de nos instruments d'intervention ». Toujours dans le cadre des relations algéro-maliennes et interrogé au sujet de ce qui a été rapporté par une certaine presse sur les relations algéro-maliennes après que le roi du Maroc, Mohamed VI, eut assisté, en tant qu'invité d'honneur, à la cérémonie d'investiture du président malien Ibrahim Boubacar Keita, Latmane Lamamra a déclaré que « certains médias se sont arrangés, avec l'art consommé du sensationnel, pour créer une tempête dans un verre d'eau " ajoutant que "dans cette région saharienne, si avide en ressources hydriques, je crois que cela pouvait être, pendant un court moment, à la mode, mais cette mode devrait maintenant être dépassée ». «Mobilisés pour libérer nos diplomates» Le chef de la diplomatie algérienne a par ailleurs réaffirmé l'engagement de l'Etat algérien à rester mobiliser pour libérer les diplomates algériens, otages des terroristes au Mali. «L'Algérie ne s'inclinera pas face au terrorisme et restera mobilisée pour la libération de ses diplomates enlevés», a-t-il déclaré dans le point de presse. «Je réitère notre profonde sympathie et notre solidarité avec nos compatriotes victimes de leur devoir professionnel», a-t-il souligné, réitérant le «profond engagement» de l'Etat à déployer tous les efforts pour «une issue heureuse à cette question». «L'Algérie s'est résolument mise dans un rôle d'exportation de sécurité et de stabilité, et veillera à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour des actes terroristes et cela passe inévitablement par la sécurisation de ses frontières», a encore assuré le ministre des Affaires étrangères. Au Mali, pays confronté à une situation délicate sur le plan sécuritaire, notamment au Nord, le chef de la diplomatie est revenu longuement sur l'approche en politique de l'Algérie dans cette région, instable et soumise à toutes les influences. Dans une conférence de presse tenue en marge de sa visite dans ce pays a révélé que « pendant la crise malienne, l'Algérie était profondément engagée dans des actions de coopération avec les forces armées du Mali et, par la suite, dans l'effort qui a été fait pour la remise à niveau de ces forces armées. Nous étions également très présents, bien que de manière discrète, dans la formation de cadres militaires maliens dans différentes spécialités et cela ne s'est jamais interrompu ». Sur l'ampleur de ces actions, le chef de la diplomatie a confié que « l'Algérie a apporté une contribution qui n'était pas ni mineure, ni accessoire, mais elle était significative». Dans le détail, il explique que « le fait pour nous de participer à la formation, à l'équipement et à l'opérationnalisation d'un certain nombre d'unités des forces armées des trois pays du champ (Mali, Mauritanie, Niger) est à la fois un devoir et un investissement sur la sécurité collective ». Il estime qu'aujourd'hui, « il faut regarder vers l'avenir et bâtir une vision commune basée sur la confiance mutuelle qui existe entre nos deux pays ». Pour Latmane Lamamra, "il s'agit également de consolider le front interne à travers la réconciliation nationale qui mettra le Mali à l'abris des ingérences et interférences". Il assure que l'Algérie qui n'a pas d'autre intérêt que celui de voir un Mali stable dans son voisinage immédiat, « ne ménagera aucun effort pour renforcer cette orientation ». Au sujet des relations algéro-maliennes, Latmane Lamamra les a qualifiées d' « excellentes" et de "prometteuses», dans la mesure où il s'agit de deux pays « qui appartiennent à un même espace sahélo-saharien», rappelant que le président Bouteflika a été un « acteur principal de cette communion profonde entre les deux peuples algérien et malien à la fin des années 1950 et début des années 1960", ajoutant que dans la mémoire collective de l'Algérie, le Mali a « une place particulière ». Il considère que la visite qu'il a effectuée au Mali "vient à point nommé pour voir ce qu'il est nécessaire d'entreprendre entre Algériens et Maliens, mais également en tant que composante importante de cet espace sahélo-saharien. Il s'agit aussi de voir ensemble les conditions dans lesquelles nous pouvons projeter notre relation bilatérale au moment où la communauté internationale se mobilise sur la problématique du Sahel avec notamment la stratégie intégrée des Nations unies pour le développement du Sahel et la prochaine visite au Mali du secrétaire général de l'ONU, du président de la Banque mondiale et de la présidente de la Commission de l'Union africaine". Dans ce contexte, le chef de la diplomatie algérienne annonce la tenue, le 5 novembre prochain à Bamako d'une importante réunion sur le Mali et le Sahel. Elle sera, selon lui, l'occasion pour les pays de la région de « réaffirmer leur position en tant que principaux acteurs dans la restauration de la paix et de la sécurité, ainsi qu'aux efforts de développement dans leur région avec l'aide de la communauté internationale». Il estime dans ce cadre, que « le moment est venu, à la faveur des changements intervenus au Mali, d'aller de l'avant dans la consolidation des acquis démocratiques, sécuritaires et de développement », rappelant que le président Bouteflika « considère que nous devons renforcer nos capacités pour se mettre en position d'influencer le cours des événements en fonction de nos principes, de nos objectifs et de nos préoccupations et de la même manière, au côté de ce renforcement, il y a lieu d'envisager un partenariat le plus large possible en termes de formation et de mise à niveau de nos instruments d'intervention ». Toujours dans le cadre des relations algéro-maliennes et interrogé au sujet de ce qui a été rapporté par une certaine presse sur les relations algéro-maliennes après que le roi du Maroc, Mohamed VI, eut assisté, en tant qu'invité d'honneur, à la cérémonie d'investiture du président malien Ibrahim Boubacar Keita, Latmane Lamamra a déclaré que « certains médias se sont arrangés, avec l'art consommé du sensationnel, pour créer une tempête dans un verre d'eau " ajoutant que "dans cette région saharienne, si avide en ressources hydriques, je crois que cela pouvait être, pendant un court moment, à la mode, mais cette mode devrait maintenant être dépassée ». «Mobilisés pour libérer nos diplomates» Le chef de la diplomatie algérienne a par ailleurs réaffirmé l'engagement de l'Etat algérien à rester mobiliser pour libérer les diplomates algériens, otages des terroristes au Mali. «L'Algérie ne s'inclinera pas face au terrorisme et restera mobilisée pour la libération de ses diplomates enlevés», a-t-il déclaré dans le point de presse. «Je réitère notre profonde sympathie et notre solidarité avec nos compatriotes victimes de leur devoir professionnel», a-t-il souligné, réitérant le «profond engagement» de l'Etat à déployer tous les efforts pour «une issue heureuse à cette question». «L'Algérie s'est résolument mise dans un rôle d'exportation de sécurité et de stabilité, et veillera à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour des actes terroristes et cela passe inévitablement par la sécurisation de ses frontières», a encore assuré le ministre des Affaires étrangères.