Les violences ont fait 13 morts et près de 80 blessés en près d'une semaine à Tripoli, dans le nord du Liban, avec quatre nouveaux morts samedi soir et dimanche matin, selon un responsable de sécurité. Les violences ont fait 13 morts et près de 80 blessés en près d'une semaine à Tripoli, dans le nord du Liban, avec quatre nouveaux morts samedi soir et dimanche matin, selon un responsable de sécurité. Deux sunnites de Bab al-Tebbaneh ont été tués samedi soir dans des combats et deux alaouites de 14 et 75 ans de Jabal Mohsen ont été abattus par des tireurs embusqués dimanche matin. Il y a eu aussi 16 blessés. Depuis le début du conflit, cinq habitants du quartier de Jabal Mohsen, majoritairement alaouite et acquis au président syrien Bachar al-Assad, et huit de Bab al-Tebbaneh, largement sunnite et partisan de la révolte contre le régime syrien, ont été tués. Le bilan plus élevé chez les sunnites s'explique par le fait que Jabal Mohsen domine géographiquement Bab al-Tebbaneh, un quartier plus dense, et par la mauvaise organisation des groupes de combattants sunnites face aux alaouites qui relèvent tous de la même formation : le Parti arabe démocratique (PAD). Les violences se sont multipliées à Tripoli, la deuxième ville du pays avec 200.000 habitants à 80% sunnites, au fur et à mesure que la Syrie, ancienne puissance tutélaire du Liban, s'enfonçait dans la guerre civile. Les alaouites, qui représentent 7 à 8% de la population, se sont installés au début du XXe siècle, employés comme domestiques ou ouvriers agricoles. Le reste sont des chrétiens. Cette dernière série de violences a débuté lundi soir, au moment où était diffusée à la télévision une interview de M. Assad. Par mesure de sécurité, les écoles et les universités de la ville sont fermées depuis le milieu de la semaine. Deux sunnites de Bab al-Tebbaneh ont été tués samedi soir dans des combats et deux alaouites de 14 et 75 ans de Jabal Mohsen ont été abattus par des tireurs embusqués dimanche matin. Il y a eu aussi 16 blessés. Depuis le début du conflit, cinq habitants du quartier de Jabal Mohsen, majoritairement alaouite et acquis au président syrien Bachar al-Assad, et huit de Bab al-Tebbaneh, largement sunnite et partisan de la révolte contre le régime syrien, ont été tués. Le bilan plus élevé chez les sunnites s'explique par le fait que Jabal Mohsen domine géographiquement Bab al-Tebbaneh, un quartier plus dense, et par la mauvaise organisation des groupes de combattants sunnites face aux alaouites qui relèvent tous de la même formation : le Parti arabe démocratique (PAD). Les violences se sont multipliées à Tripoli, la deuxième ville du pays avec 200.000 habitants à 80% sunnites, au fur et à mesure que la Syrie, ancienne puissance tutélaire du Liban, s'enfonçait dans la guerre civile. Les alaouites, qui représentent 7 à 8% de la population, se sont installés au début du XXe siècle, employés comme domestiques ou ouvriers agricoles. Le reste sont des chrétiens. Cette dernière série de violences a débuté lundi soir, au moment où était diffusée à la télévision une interview de M. Assad. Par mesure de sécurité, les écoles et les universités de la ville sont fermées depuis le milieu de la semaine.