Le secteur de la Pêche et des Ressources halieutiques a mis en place des mesures incitatives à l'investissement productif à travers un système d'accompagnement des projets au profit des jeunes investisseurs, ont affirmé des responsables du secteur. Le secteur de la Pêche et des Ressources halieutiques a mis en place des mesures incitatives à l'investissement productif à travers un système d'accompagnement des projets au profit des jeunes investisseurs, ont affirmé des responsables du secteur. La bonification des crédits bancaires à un taux d'intérêt zéro est parmi les mesures phare de ce nouveau système d'investissement dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture dont l'application est prévue par le projet de loi de finances pour 2014. Plusieurs conventions seront signées prochainement entre le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques et la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) ainsi que les dispositifs de financement destinés aux jeunes, a indiqué à l'APS le directeur des Etudes prospectives et de l'investissement au ministère, Brahim Rodane. Ce responsable s'exprimait en marge d'une rencontre régionale de vulgarisation du Système d'accompagnement de l'investissement productif dans les filières de la Pêche et de l'Aquaculture (Saipa- 2013) organisée à Alger au profit des wilayas du centre. Ce nouveau dispositif "est destiné aux porteurs de projets et aux jeunes diplômés des établissements de formation du secteur de la pêche et de l'aquaculture qui rencontrent souvent des difficultés en matière d'accompagnement technique, de manque de formation et des difficultés d'accès aux dispositifs de financement, lesquels ne répondent pas aux besoins des professionnels", soutient Rodane. Les taux d'intérêts des crédits alloués auparavant et la courte durée de remboursement (cinq ans Ndlr) étaient parmi les contraintes majeures auxquelles faisaient face les jeunes investisseurs qui se sont retrouvés en litige avec les banques. "Après l'accord du gouvernement à la bonification des crédits, nous sommes en négociation avec la tutelle pour rallonger la durée de remboursement afin de permettre aux professionnels d'exercer leurs activités dans la sérénité", a affirmé de son côté le président de la Chambre nationale de la pêche et de l'aquaculture, Chouaïb Laagab. Vers la relance du Fonds de développement de la pêche Le secteur compte aussi relancer le Fonds national de développement de la pêche et de l'aquaculture (FNDAP) pour apporter un soutien indirecte à l'investissement dans ce domaine. Outre l'investissement dans l'aquaculture notamment marine, le secteur a besoin actuellement d'un développement d'autres activités telles que la construction et de réparation navales, la transformation, la commercialisation, le conditionnement et la renouvellement de la flottille notamment celle des petits métiers. Le Saipa vient rattraper les limites des précédents programmes d'investissement lancés par le secteur qui étaient orientés essentiellement vers l'acquisition de gros bateaux de pêche (thoniers, sardiniers et chalutiers) et les projets d'aquaculture, mais certains ont échoué en raison de l'absence d'accompagnement. "Dans ce nouveau programme, nous avons pris en compte le erreurs du passé. D'après une évaluation faite par le secteur, on a constaté que plusieurs projets s'étaient arrêtés à mi-chemin et d'autres après la réalisation", a indiqué Rodane. Cependant, le secteur exclut, dans le cadre de ce nouveau programme l'acquisition de nouveaux bateaux de pêche en raison des soucis liés à la préservation de la ressource. La flottille de pêche de l'Algérie est forte de 4.500 embarcations dont 1.300 sardiniers et 70.000 professionnels. En parallèle à ce système nouveau système d'accompagnement des investissements, le gouvernement s'est engagé, dans le cadre de la feuille de route sectorielle adoptée en novembre 2012, à financer un programme destiné à la réhabilitation des ports et abris de pêche pour permettre aux professionnels d'exercer leur profession dans des conditions adéquates. Une enveloppe de 7 milliards DA a été dégagé à cet effet. En outre, un consortium national a été créé entre l'Agence spatiale algérienne, le service hydrographique des forces navales et l'Institut national de recherche et développement de la pêche et de l'aquaculture pour la réalisation des plans d'aménagement des pêcheries. La bonification des crédits bancaires à un taux d'intérêt zéro est parmi les mesures phare de ce nouveau système d'investissement dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture dont l'application est prévue par le projet de loi de finances pour 2014. Plusieurs conventions seront signées prochainement entre le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques et la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) ainsi que les dispositifs de financement destinés aux jeunes, a indiqué à l'APS le directeur des Etudes prospectives et de l'investissement au ministère, Brahim Rodane. Ce responsable s'exprimait en marge d'une rencontre régionale de vulgarisation du Système d'accompagnement de l'investissement productif dans les filières de la Pêche et de l'Aquaculture (Saipa- 2013) organisée à Alger au profit des wilayas du centre. Ce nouveau dispositif "est destiné aux porteurs de projets et aux jeunes diplômés des établissements de formation du secteur de la pêche et de l'aquaculture qui rencontrent souvent des difficultés en matière d'accompagnement technique, de manque de formation et des difficultés d'accès aux dispositifs de financement, lesquels ne répondent pas aux besoins des professionnels", soutient Rodane. Les taux d'intérêts des crédits alloués auparavant et la courte durée de remboursement (cinq ans Ndlr) étaient parmi les contraintes majeures auxquelles faisaient face les jeunes investisseurs qui se sont retrouvés en litige avec les banques. "Après l'accord du gouvernement à la bonification des crédits, nous sommes en négociation avec la tutelle pour rallonger la durée de remboursement afin de permettre aux professionnels d'exercer leurs activités dans la sérénité", a affirmé de son côté le président de la Chambre nationale de la pêche et de l'aquaculture, Chouaïb Laagab. Vers la relance du Fonds de développement de la pêche Le secteur compte aussi relancer le Fonds national de développement de la pêche et de l'aquaculture (FNDAP) pour apporter un soutien indirecte à l'investissement dans ce domaine. Outre l'investissement dans l'aquaculture notamment marine, le secteur a besoin actuellement d'un développement d'autres activités telles que la construction et de réparation navales, la transformation, la commercialisation, le conditionnement et la renouvellement de la flottille notamment celle des petits métiers. Le Saipa vient rattraper les limites des précédents programmes d'investissement lancés par le secteur qui étaient orientés essentiellement vers l'acquisition de gros bateaux de pêche (thoniers, sardiniers et chalutiers) et les projets d'aquaculture, mais certains ont échoué en raison de l'absence d'accompagnement. "Dans ce nouveau programme, nous avons pris en compte le erreurs du passé. D'après une évaluation faite par le secteur, on a constaté que plusieurs projets s'étaient arrêtés à mi-chemin et d'autres après la réalisation", a indiqué Rodane. Cependant, le secteur exclut, dans le cadre de ce nouveau programme l'acquisition de nouveaux bateaux de pêche en raison des soucis liés à la préservation de la ressource. La flottille de pêche de l'Algérie est forte de 4.500 embarcations dont 1.300 sardiniers et 70.000 professionnels. En parallèle à ce système nouveau système d'accompagnement des investissements, le gouvernement s'est engagé, dans le cadre de la feuille de route sectorielle adoptée en novembre 2012, à financer un programme destiné à la réhabilitation des ports et abris de pêche pour permettre aux professionnels d'exercer leur profession dans des conditions adéquates. Une enveloppe de 7 milliards DA a été dégagé à cet effet. En outre, un consortium national a été créé entre l'Agence spatiale algérienne, le service hydrographique des forces navales et l'Institut national de recherche et développement de la pêche et de l'aquaculture pour la réalisation des plans d'aménagement des pêcheries.