La 1re réunion ministérielle pour l'établissement d'une plateforme de coordination, relative à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel, a entamé ses travaux, hier, à Bamako. La 1re réunion ministérielle pour l'établissement d'une plateforme de coordination, relative à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel, a entamé ses travaux, hier, à Bamako. Cette rencontre, à laquelle participe Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, réunira 32 délégations des pays du Sahel, de la Cedeao et d'autres entités sous- régionales africaines ainsi que des partenaires et institutions financières internationales impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie. La réunion vise à "tracer les priorités régionales dans les domaines du développement des infrastructures, de la gouvernance, de la sécurité et de la résilience et à établir un mécanisme pour renforcer la coordination et mobiliser les ressources pour financer les grands projets d'infrastructure dans la région", a indiqué, hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à l'APS. La réunion sera animée par le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, le secrétaire général de l'Onu, la présidente de la commission de l'Union africaine, le président de la Banque africaine de développement, le président de la Banque islamique de développement et le Commissaire européen au développement et comptera la présence d'une vingtaine de ministres africains des Affaires étrangères, a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. En fait, cette rencontre de Bamako aura, pour objectif, d'identifier de manière coordonnée les priorités de la région par les Etats concernés et d'éclairer les partenaires impliqués dans la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. Il s'agira d'établira un partenariat entre les Etats du Sahel dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, du développement, des droits de l'Homme et des questions humanitaires. La réunion ministérielle se tient en marge de la visite conjointe au Mali du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, de la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dhlamini Zuma, et des présidents de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de la Banque islamique de développement. La 1re réunion ministérielle pour l'établissement d'une plateforme de coordination, relative à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel, se tient dans un contexte assez particulier. D'après un récent document de la Banque mondiale, "en 2012, environ 17 millions de personnes dans le Sahel ont été confrontées à l'insécurité alimentaire due à une combinaison de la sécheresse, l'accessibilité limitée aux denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la dégradation de l'environnement, les déplacements et les conflits". La population globale de la région est estimée à environ 80 millions de personnes. D'autre part, la situation s'est considérablement dégradée dans la région, notamment à Kidal. La France a annoncé, hier, avoir renforcé son contingent militaire à Kidal, dans le nord-est du Mali théâtre, samedi, du meurtre de deux journalistes français, mais a exclu toute remise en cause de son calendrier de retrait de ce pays après les législatives du 24 novembre. "Instruction a été donnée que 150 militaires partent du sud du Mali pour se rendre à Kidal, ce qui a été fait hier soir", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, interrogé par Radio France Internationale (RFI). Quelque 200 soldats français étaient déjà stationnés à l'aéroport de Kidal. Environ 3.000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. L'objectif de Paris est de réduire le contingent à 1.000 hommes d'ici début 2014 "qui auront en particulier des tâches antiterroristes", selon M. Fabius. Plusieurs responsables maliens se sont relayés pour décrire une situation qui, à Kidal, "échappe" à tout contrôle selon les termes du président Keïta. Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a reconnu que "toutes les infiltrations" étaient "possibles", dont celles d'islamistes armés liés à Al-Qaïda qui avaient occupé le nord du Mali avant de fuir l'intervention de l'armée française en janvier 2013. Sur le plan politique, et en prévision des "négociations" avec le pouvoir central de Bamako, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont adopté une "plateforme politique", une "commission de négociations" ainsi qu'un "organe de décisions" communs, au terme de plusieurs jours de discussions à Ouagadougou. "Guidés par une commune volonté politique de privilégier l'intérêt supérieur du peuple de l'Azawad", et "convaincus que seule une solution politique peut assurer la paix, la sécurité et le développement (...) et contribuer à la stabilité de la sous-région", ces trois mouvements ont annoncé une "fusion" dans un communiqué lu à l'issue de leur réunion. Les trois mouvements étaient absents aux "états généraux de la décentralisation", l'une des premières phases d'un dialogue censé pacifier le nord du Mali fin octobre. Cependant, une branche du MAA était présente aux Assises du Nord vendredi et samedi à Bamako, auxquels le MNLA et le HCUA n'étaient pas représentés. Il est à rappeler que lors de sa tournée, effectuée récemment dans les pays du Sahel, il a été souligné au ministre algérien des AE que les pays du Sahel considèrent que la coordination et la concertation avec l'Algérie sont une question "essentielle" pour réaliser la stabilité et le développement dans la région. L'Algérie a un rôle "moteur" à jouer dans la stabilité et le développement de la région du Sahel, ont considéré les chefs d'Etat de ces pays. Cette rencontre, à laquelle participe Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, réunira 32 délégations des pays du Sahel, de la Cedeao et d'autres entités sous- régionales africaines ainsi que des partenaires et institutions financières internationales impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie. La réunion vise à "tracer les priorités régionales dans les domaines du développement des infrastructures, de la gouvernance, de la sécurité et de la résilience et à établir un mécanisme pour renforcer la coordination et mobiliser les ressources pour financer les grands projets d'infrastructure dans la région", a indiqué, hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à l'APS. La réunion sera animée par le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, le secrétaire général de l'Onu, la présidente de la commission de l'Union africaine, le président de la Banque africaine de développement, le président de la Banque islamique de développement et le Commissaire européen au développement et comptera la présence d'une vingtaine de ministres africains des Affaires étrangères, a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. En fait, cette rencontre de Bamako aura, pour objectif, d'identifier de manière coordonnée les priorités de la région par les Etats concernés et d'éclairer les partenaires impliqués dans la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. Il s'agira d'établira un partenariat entre les Etats du Sahel dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, du développement, des droits de l'Homme et des questions humanitaires. La réunion ministérielle se tient en marge de la visite conjointe au Mali du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, de la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dhlamini Zuma, et des présidents de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de la Banque islamique de développement. La 1re réunion ministérielle pour l'établissement d'une plateforme de coordination, relative à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel, se tient dans un contexte assez particulier. D'après un récent document de la Banque mondiale, "en 2012, environ 17 millions de personnes dans le Sahel ont été confrontées à l'insécurité alimentaire due à une combinaison de la sécheresse, l'accessibilité limitée aux denrées alimentaires, les prix élevés des céréales, la dégradation de l'environnement, les déplacements et les conflits". La population globale de la région est estimée à environ 80 millions de personnes. D'autre part, la situation s'est considérablement dégradée dans la région, notamment à Kidal. La France a annoncé, hier, avoir renforcé son contingent militaire à Kidal, dans le nord-est du Mali théâtre, samedi, du meurtre de deux journalistes français, mais a exclu toute remise en cause de son calendrier de retrait de ce pays après les législatives du 24 novembre. "Instruction a été donnée que 150 militaires partent du sud du Mali pour se rendre à Kidal, ce qui a été fait hier soir", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, interrogé par Radio France Internationale (RFI). Quelque 200 soldats français étaient déjà stationnés à l'aéroport de Kidal. Environ 3.000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. L'objectif de Paris est de réduire le contingent à 1.000 hommes d'ici début 2014 "qui auront en particulier des tâches antiterroristes", selon M. Fabius. Plusieurs responsables maliens se sont relayés pour décrire une situation qui, à Kidal, "échappe" à tout contrôle selon les termes du président Keïta. Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a reconnu que "toutes les infiltrations" étaient "possibles", dont celles d'islamistes armés liés à Al-Qaïda qui avaient occupé le nord du Mali avant de fuir l'intervention de l'armée française en janvier 2013. Sur le plan politique, et en prévision des "négociations" avec le pouvoir central de Bamako, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont adopté une "plateforme politique", une "commission de négociations" ainsi qu'un "organe de décisions" communs, au terme de plusieurs jours de discussions à Ouagadougou. "Guidés par une commune volonté politique de privilégier l'intérêt supérieur du peuple de l'Azawad", et "convaincus que seule une solution politique peut assurer la paix, la sécurité et le développement (...) et contribuer à la stabilité de la sous-région", ces trois mouvements ont annoncé une "fusion" dans un communiqué lu à l'issue de leur réunion. Les trois mouvements étaient absents aux "états généraux de la décentralisation", l'une des premières phases d'un dialogue censé pacifier le nord du Mali fin octobre. Cependant, une branche du MAA était présente aux Assises du Nord vendredi et samedi à Bamako, auxquels le MNLA et le HCUA n'étaient pas représentés. Il est à rappeler que lors de sa tournée, effectuée récemment dans les pays du Sahel, il a été souligné au ministre algérien des AE que les pays du Sahel considèrent que la coordination et la concertation avec l'Algérie sont une question "essentielle" pour réaliser la stabilité et le développement dans la région. L'Algérie a un rôle "moteur" à jouer dans la stabilité et le développement de la région du Sahel, ont considéré les chefs d'Etat de ces pays.