L'Afrique du Sud a déroulé le tapis rouge pour l'avant-première du film "Mandela, Long Walk to Freedom", tiré de l'autobiographie de son ancien président, projeté devant les plus hautes personnalités du pays, dont Winnie Madikizela-Mandela, son ex-épouse, et des ministres émus aux larmes. L'Afrique du Sud a déroulé le tapis rouge pour l'avant-première du film "Mandela, Long Walk to Freedom", tiré de l'autobiographie de son ancien président, projeté devant les plus hautes personnalités du pays, dont Winnie Madikizela-Mandela, son ex-épouse, et des ministres émus aux larmes. Inspiré d'un livre publié en 1994 et résultat d'un important travail sur les archives, le film dépeint la vie de Nelson Mandela dans l'intimité de l'action politique et de sa vie personnelle et familiale, de son enfance dans le village xhosa de Qunu (Sud) jusqu'à son élection en 1994 en tant que premier président noir de son pays. Egérie du combat contre le régime raciste de l'apartheid et, à ce titre, figurant parmi les premiers rôles du film, Winnie a confié dimanche n'avoir "pas de mots" pour exprimer ce qu'elle a ressenti à la vue des images du film, soulignant sa fidélité dans "la retranscription de la douleur de ce passé". "Nous devons nous rappeler d'où nous venons et combien cette liberté a été dure à arracher et qu'elle a eu un prix très très lourd", a ajouté Winnie, aujourd'hui âgée de 76 ans, mais interprétée à l'écran par la jeune actrice britannique Naomie Harris. Personnage controversé, Winnie Madikizela-Mandela épousa Mandela en 1958, six ans avant que le militant ne soit condamné à la prison à vie par le régime de la minorité blanche. Pendant les 27 ans de détention de son mari, elle a entretenu la flamme de la résistance, payant chèrement cet engagement, notamment par de la prison. C'est elle qui s'est tenue à ses côtés, le poing levé, au moment de sa libération en 1990, avant qu'ils ne divorcent en 1996. Présenté à la critique internationale à Toronto en septembre, le film sortira dans les salles en Afrique du Sud le 28 novembre. La projection de dimanche, dans une ambiance digne du Festival de Cannes, avec force caviar, sushis et champagne, a donné un avant-goût de l'accueil que le public sud-africain devrait lui réserver. Plusieurs ministres ont confié avoir "pleuré plusieurs fois", comme Jeff Radebe, le garde des Sceaux, ou avoir éprouvé "des sentiments partagés", comme sa collègue de l'Intérieur, Naledi Pandor, qui a salué "un bon dosage entre divertissement et histoire". Si l'autobiographie de Mandela continue d'être un best-seller en librairie, le film sera l'occasion pour l'Afrique du Sud de célébrer sa propre histoire à travers la figure de Mandela, père de la démocratie multiraciale. Inspiré d'un livre publié en 1994 et résultat d'un important travail sur les archives, le film dépeint la vie de Nelson Mandela dans l'intimité de l'action politique et de sa vie personnelle et familiale, de son enfance dans le village xhosa de Qunu (Sud) jusqu'à son élection en 1994 en tant que premier président noir de son pays. Egérie du combat contre le régime raciste de l'apartheid et, à ce titre, figurant parmi les premiers rôles du film, Winnie a confié dimanche n'avoir "pas de mots" pour exprimer ce qu'elle a ressenti à la vue des images du film, soulignant sa fidélité dans "la retranscription de la douleur de ce passé". "Nous devons nous rappeler d'où nous venons et combien cette liberté a été dure à arracher et qu'elle a eu un prix très très lourd", a ajouté Winnie, aujourd'hui âgée de 76 ans, mais interprétée à l'écran par la jeune actrice britannique Naomie Harris. Personnage controversé, Winnie Madikizela-Mandela épousa Mandela en 1958, six ans avant que le militant ne soit condamné à la prison à vie par le régime de la minorité blanche. Pendant les 27 ans de détention de son mari, elle a entretenu la flamme de la résistance, payant chèrement cet engagement, notamment par de la prison. C'est elle qui s'est tenue à ses côtés, le poing levé, au moment de sa libération en 1990, avant qu'ils ne divorcent en 1996. Présenté à la critique internationale à Toronto en septembre, le film sortira dans les salles en Afrique du Sud le 28 novembre. La projection de dimanche, dans une ambiance digne du Festival de Cannes, avec force caviar, sushis et champagne, a donné un avant-goût de l'accueil que le public sud-africain devrait lui réserver. Plusieurs ministres ont confié avoir "pleuré plusieurs fois", comme Jeff Radebe, le garde des Sceaux, ou avoir éprouvé "des sentiments partagés", comme sa collègue de l'Intérieur, Naledi Pandor, qui a salué "un bon dosage entre divertissement et histoire". Si l'autobiographie de Mandela continue d'être un best-seller en librairie, le film sera l'occasion pour l'Afrique du Sud de célébrer sa propre histoire à travers la figure de Mandela, père de la démocratie multiraciale.