Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a mis en garde Israël jeudi contre le risque d'une nouvelle Intifada palestinienne et d'un isolement international accru en cas d'échec des négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a mis en garde Israël jeudi contre le risque d'une nouvelle Intifada palestinienne et d'un isolement international accru en cas d'échec des négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis. Les dirigeants israéliens et palestiniens n'ont pas caché leur frustration face au peu d'avancées enregistrées depuis la reprise des discussions cet été. S'exprimant en Jordanie au lendemain de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, John Kerry a jugé que des "progrès importants" avaient été réalisés dans certains aspects des négociations, tout en reconnaissant l'existence de tensions. Dans une interview accordée à la deuxième chaîne de télévision israélienne, enregistrée avant son départ pour Amman, le secrétaire d'Etat américain a soutenu qu'il était dans l'intérêt de l'Etat hébreu de conclure un accord de paix. "Est-ce qu'Israël veut d'une troisième Intifada ?", a-t-il demandé en référence aux deux précédents soulèvements de la jeunesse palestinienne, en 1987 et 2000. "Si nous ne trouvons pas le chemin de la paix, Israël sera de plus en plus isolé, il y aura un renforcement de la campagne de délégitimation d'Israël menée au niveau international", a mis en garde le chef de la diplomatie américaine. John Kerry a assuré à Amman que le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, souhaitaient poursuivre ces pourparlers en vue d'un accord sur le statut final des relations entre les deux parties."A la fois le Premier ministre Netanyahu et le président Abbas ont réaffirmé leur implication dans ces négociations malgré le fait que par moments, il y a à l'évidence des tensions", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au côté de son homologue jordanien, Nasser Djoudeh. Les Palestiniens ont vivement condamné le feu vert donné par le gouvernement israélien à la construction de 3.500 nouveaux logements dans des colonies de Cisjordanie et Jérusalem-Est la semaine dernière. La poursuite de la colonisation avait entraîné la rupture des négociations il y a trois ans. John Kerry devait s'entretenir à nouveau avec Mahmoud Abbas jeudi à Amman, après un premier entretien mercredi à Bethléem, puis retourner vendredi à Jérusalem pour revoir Benjamin Netanyahu. Depuis la reprise des pourparlers, neuf Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens et trois Israéliens ont perdu la vie. Dans le dernier incident en date, un Palestinien qui avait pris en chasse jeudi un groupe d'Israéliens à un point de passage en Cisjordanie, lançant des feux de Bengale dans leur direction, a été tué par des soldats israéliens, a-t-on appris de source palestinienne et auprès de l'armée israélienne. Les dirigeants israéliens et palestiniens n'ont pas caché leur frustration face au peu d'avancées enregistrées depuis la reprise des discussions cet été. S'exprimant en Jordanie au lendemain de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, John Kerry a jugé que des "progrès importants" avaient été réalisés dans certains aspects des négociations, tout en reconnaissant l'existence de tensions. Dans une interview accordée à la deuxième chaîne de télévision israélienne, enregistrée avant son départ pour Amman, le secrétaire d'Etat américain a soutenu qu'il était dans l'intérêt de l'Etat hébreu de conclure un accord de paix. "Est-ce qu'Israël veut d'une troisième Intifada ?", a-t-il demandé en référence aux deux précédents soulèvements de la jeunesse palestinienne, en 1987 et 2000. "Si nous ne trouvons pas le chemin de la paix, Israël sera de plus en plus isolé, il y aura un renforcement de la campagne de délégitimation d'Israël menée au niveau international", a mis en garde le chef de la diplomatie américaine. John Kerry a assuré à Amman que le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, souhaitaient poursuivre ces pourparlers en vue d'un accord sur le statut final des relations entre les deux parties."A la fois le Premier ministre Netanyahu et le président Abbas ont réaffirmé leur implication dans ces négociations malgré le fait que par moments, il y a à l'évidence des tensions", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au côté de son homologue jordanien, Nasser Djoudeh. Les Palestiniens ont vivement condamné le feu vert donné par le gouvernement israélien à la construction de 3.500 nouveaux logements dans des colonies de Cisjordanie et Jérusalem-Est la semaine dernière. La poursuite de la colonisation avait entraîné la rupture des négociations il y a trois ans. John Kerry devait s'entretenir à nouveau avec Mahmoud Abbas jeudi à Amman, après un premier entretien mercredi à Bethléem, puis retourner vendredi à Jérusalem pour revoir Benjamin Netanyahu. Depuis la reprise des pourparlers, neuf Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens et trois Israéliens ont perdu la vie. Dans le dernier incident en date, un Palestinien qui avait pris en chasse jeudi un groupe d'Israéliens à un point de passage en Cisjordanie, lançant des feux de Bengale dans leur direction, a été tué par des soldats israéliens, a-t-on appris de source palestinienne et auprès de l'armée israélienne.