Plus de 7.000 femmes ont été victimes de violence durant les neuf premiers mois de l'année 2013 à l'échelle nationale, selon des données fournies par les services de la Police judiciaire de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Plus de 7.000 femmes ont été victimes de violence durant les neuf premiers mois de l'année 2013 à l'échelle nationale, selon des données fournies par les services de la Police judiciaire de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). "Au total, 7.010 femmes ont déposé plainte pour violence durant les neuf premiers mois de 2013, dont 5.034 victimes de violences physiques", a indiqué la commissaire divisionnaire, Kheira Messaoudène, chargée du bureau national de la protection de l'enfance, de la délinquance juvénile et de la protection de la femme victime de violence à la direction de la Police judiciaire rapporte l'APS. La même responsable a ajouté que parmi le nombre global de ces femmes victimes de violence, 1.673 ont été victimes de mauvais traitements et 27 autres victimes d'homicide volontaire. Il s'agit de femmes âgées de plus de 18 ans à plus de 75 ans, dont 3.872 sont mariées, 1.953 célibataires, 688 divorcées et 439 veuves. La situation socioprofessionnelle de ces femmes victimes de violence, fait ressortir que 4.713 sont des femmes sans profession (femmes au foyer), 1.330 employées, 103 cadres supérieures, 374 étudiantes, 67 retraitées et 87 autres sans précision de situation professionnelle, a-t-elle relevé. Par ailleurs, Mme Messaoudène a indiqué que 7.224 auteurs de ces violences ont été enregistrés, dont des conjoints, des fiancés, des frères, des ascendants, et des pères, ainsi que des étrangers à la famille qui sont au nombre de 3.316 personnes (voisins, collègues ou inconnus). Les époux viennent en tête de ces agressions avec 1.608 cas, suivis de fils qui ont violenté leurs mères avec 538 cas, puis de frères qui ont violenté leurs sœurs avec 418 cas. Par ailleurs, Mme Messaoudène a relevé que les grandes villes enregistrent le plus grand nombre de cas de violences à l'égard des femmes, notamment à Alger, Oran et Annaba. Toutefois, elle a estimé que le nombre de cas de violences enregistrés en Algérie est "beaucoup moins important" par rapport à d'autres pays qui enregistrent les "pires formes de violences". D'autre part, elle a indiqué que plus de 54% des actes de violences ont été commises le soir et plus de 31% le matin, alors que 48% des cas de violences ont été produites au sein du domicile familial et 34% des cas de violences sur la voie publique. S'agissant du mobile de l'agression, elle a cité les litiges familiaux avec 2.509 cas et les causes sexuelles (255 cas). Mme Messaoudène a saisi cette occasion pour appeler les citoyens à dénoncer les cas de violences, ce qui représente "une forme de prévention et de protection de la femme et de la société". Environ 200 femmes ont été victimes de viol, d'harcèlement sexuel et d'inceste à l'échelle nationale, durant les neuf premiers mois de l'année 2013, selon le bilan établiar les services de la Police judiciaire. Mme Messaoudène a expliqué, dans le même cadre, que le nombre de femmes victimes de violence sexuelle "est en réalité plus élevé que le chiffre avancé", puisque beaucoup de femmes déposent des plaintes mais les retirent par la suite. "Il existe des femmes qui souffrent en silence et le dépôt de plainte contre la violence sexuelle reste encore un tabou", a-t-elle déploré. Elle a précisé que parmi le nombre total de ces victimes (266 victimes de violence sexuelle), 10 femmes ont fait l'objet d'harcèlement sexuel et 6 autres ont été victimes d'inceste. S'agissant de harcèlement sexuel, elle a noté que cet acte de violence est généralement enregistré en milieu professionnel, dont l'harcèlement sexuel verbal. "L'âge de ces femmes violentées oscille entre 18 et 75 ans", a-t-elle souligné, ajoutant qu'il s'agit de femmes mariées, célibataires, mères de familles, divorcées, universitaires ou sans profession. Ella a relevé, en outre, que toutes les wilayas connaissent ce phénomène de violences sexuelles à l'encontre des femmes, causant dans certains cas des naissances illégitimes. La même responsable a affirmé, à ce sujet, qu'il existe des cas de femmes qui "préfèrent subir en silence" plutôt que de dénoncer leurs agresseurs, de peur d'être rejetées par leur famille et par la société, en dépit de leur statut de victime. "Au total, 7.010 femmes ont déposé plainte pour violence durant les neuf premiers mois de 2013, dont 5.034 victimes de violences physiques", a indiqué la commissaire divisionnaire, Kheira Messaoudène, chargée du bureau national de la protection de l'enfance, de la délinquance juvénile et de la protection de la femme victime de violence à la direction de la Police judiciaire rapporte l'APS. La même responsable a ajouté que parmi le nombre global de ces femmes victimes de violence, 1.673 ont été victimes de mauvais traitements et 27 autres victimes d'homicide volontaire. Il s'agit de femmes âgées de plus de 18 ans à plus de 75 ans, dont 3.872 sont mariées, 1.953 célibataires, 688 divorcées et 439 veuves. La situation socioprofessionnelle de ces femmes victimes de violence, fait ressortir que 4.713 sont des femmes sans profession (femmes au foyer), 1.330 employées, 103 cadres supérieures, 374 étudiantes, 67 retraitées et 87 autres sans précision de situation professionnelle, a-t-elle relevé. Par ailleurs, Mme Messaoudène a indiqué que 7.224 auteurs de ces violences ont été enregistrés, dont des conjoints, des fiancés, des frères, des ascendants, et des pères, ainsi que des étrangers à la famille qui sont au nombre de 3.316 personnes (voisins, collègues ou inconnus). Les époux viennent en tête de ces agressions avec 1.608 cas, suivis de fils qui ont violenté leurs mères avec 538 cas, puis de frères qui ont violenté leurs sœurs avec 418 cas. Par ailleurs, Mme Messaoudène a relevé que les grandes villes enregistrent le plus grand nombre de cas de violences à l'égard des femmes, notamment à Alger, Oran et Annaba. Toutefois, elle a estimé que le nombre de cas de violences enregistrés en Algérie est "beaucoup moins important" par rapport à d'autres pays qui enregistrent les "pires formes de violences". D'autre part, elle a indiqué que plus de 54% des actes de violences ont été commises le soir et plus de 31% le matin, alors que 48% des cas de violences ont été produites au sein du domicile familial et 34% des cas de violences sur la voie publique. S'agissant du mobile de l'agression, elle a cité les litiges familiaux avec 2.509 cas et les causes sexuelles (255 cas). Mme Messaoudène a saisi cette occasion pour appeler les citoyens à dénoncer les cas de violences, ce qui représente "une forme de prévention et de protection de la femme et de la société". Environ 200 femmes ont été victimes de viol, d'harcèlement sexuel et d'inceste à l'échelle nationale, durant les neuf premiers mois de l'année 2013, selon le bilan établiar les services de la Police judiciaire. Mme Messaoudène a expliqué, dans le même cadre, que le nombre de femmes victimes de violence sexuelle "est en réalité plus élevé que le chiffre avancé", puisque beaucoup de femmes déposent des plaintes mais les retirent par la suite. "Il existe des femmes qui souffrent en silence et le dépôt de plainte contre la violence sexuelle reste encore un tabou", a-t-elle déploré. Elle a précisé que parmi le nombre total de ces victimes (266 victimes de violence sexuelle), 10 femmes ont fait l'objet d'harcèlement sexuel et 6 autres ont été victimes d'inceste. S'agissant de harcèlement sexuel, elle a noté que cet acte de violence est généralement enregistré en milieu professionnel, dont l'harcèlement sexuel verbal. "L'âge de ces femmes violentées oscille entre 18 et 75 ans", a-t-elle souligné, ajoutant qu'il s'agit de femmes mariées, célibataires, mères de familles, divorcées, universitaires ou sans profession. Ella a relevé, en outre, que toutes les wilayas connaissent ce phénomène de violences sexuelles à l'encontre des femmes, causant dans certains cas des naissances illégitimes. La même responsable a affirmé, à ce sujet, qu'il existe des cas de femmes qui "préfèrent subir en silence" plutôt que de dénoncer leurs agresseurs, de peur d'être rejetées par leur famille et par la société, en dépit de leur statut de victime.