Bertrand Delanoë se rendra à Alger du 24 au 26 novembre pour promouvoir la coopération entre Paris et la capitale algérienne. Il sera accompagné par Pierre Schapira, adjoint chargé des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie. Le 25 novembre à 10h30, le maire rencontrera Abdelkader Zoukh, wali d'Alger. Bertrand Delanoë se rendra à Alger du 24 au 26 novembre pour promouvoir la coopération entre Paris et la capitale algérienne. Il sera accompagné par Pierre Schapira, adjoint chargé des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie. Le 25 novembre à 10h30, le maire rencontrera Abdelkader Zoukh, wali d'Alger. Ce sera l'occasion de faire un bilan de la coopération bilatérale et d'établir les nouvelles perspectives pour le partenariat entre les deux capitales. A 11h30, le maire et le wali visiteront ensemble le Jardin d'Essai du Hamma, principal espace vert d'Alger, rénové avec l'appui de la Ville de Paris. Un échange avec la presse est prévu à la fin de la visite. Dans l'après-midi, le maire s'entretiendra avec Abdelmalek Sellal, comme avec ses autres interlocuteurs au cours du déplacement, cet entretien sera l'occasion pour le maire de rappeler les actions de la Ville de Paris dans le travail de mémoire depuis 2001, notamment avec la commémoration annuelle de la répression sanglante du 17 octobre 1961 à Paris quand de nombreux Algériens ont été tués alors qu'ils manifestaient pacifiquement pour le droit à l'indépendance. En 2012, François Hollande a reconnu avec lucidité ces faits et rendu hommage à la mémoire de victimes. Le matin du 26 novembre est prévu un entretien entre le maire et Ali Yahia Abdennour, président d'honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme. Une rencontre est également prévue avec Tayeb Belaïz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Paris et Alger ont signé un accord d'amitié et de coopération en 2003. La rénovation du Jardin d'Essai du Hamma a été achevée en 2009 au terme de quatre années de travaux menés par la wilaya d'Alger avec l'appui technique de Paris. Créé en 1832 et s'étendant sur plus de 30 hectares au pied du monument aux Martyrs, le Jardin est redevenu aujourd'hui un lieu de loisirs fréquenté par un million de personnes chaque année. Depuis sa réouverture, des agents de la Direction des espaces verts et de l'environnement de la Ville de Paris y ont assuré des sessions de formation à la reconnaissance floraleauprès de trente agents de l'école d'horticulture du Jardin d'Essai. Un guide illustré de la flore algérienne a été coédité par les deux Villes en 2012. Premier ouvrage du genre depuis les années 60, c'est un outil précieux de sensibilisation des jeunes générations aux enjeux environnementaux. Les deux capitales ont également créé en 2007 une école de la Propreté d'Alger, sur le modèle de son homonyme parisienne. Rattachée à l'établissement public NetCom quieffectue la collecte des déchets ménagers, elle assure chaque année la formation de 300 agents de la propreté, avec l'appui d'agents de la Direction de la propreté et de l'eau de la Ville de Paris. Ce projet s'insérait dans un vaste programme de mise en place d'un schéma directeur de la gestion des déchets du Grand-Alger, mené avec le Conseil général des Bouches-du-Rhône et cofinancé par le ministère français des Affaires étrangères. Le succès de l'école de la Propreté a inspiré sa duplication à Tunis. Ce sera l'occasion de faire un bilan de la coopération bilatérale et d'établir les nouvelles perspectives pour le partenariat entre les deux capitales. A 11h30, le maire et le wali visiteront ensemble le Jardin d'Essai du Hamma, principal espace vert d'Alger, rénové avec l'appui de la Ville de Paris. Un échange avec la presse est prévu à la fin de la visite. Dans l'après-midi, le maire s'entretiendra avec Abdelmalek Sellal, comme avec ses autres interlocuteurs au cours du déplacement, cet entretien sera l'occasion pour le maire de rappeler les actions de la Ville de Paris dans le travail de mémoire depuis 2001, notamment avec la commémoration annuelle de la répression sanglante du 17 octobre 1961 à Paris quand de nombreux Algériens ont été tués alors qu'ils manifestaient pacifiquement pour le droit à l'indépendance. En 2012, François Hollande a reconnu avec lucidité ces faits et rendu hommage à la mémoire de victimes. Le matin du 26 novembre est prévu un entretien entre le maire et Ali Yahia Abdennour, président d'honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme. Une rencontre est également prévue avec Tayeb Belaïz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Paris et Alger ont signé un accord d'amitié et de coopération en 2003. La rénovation du Jardin d'Essai du Hamma a été achevée en 2009 au terme de quatre années de travaux menés par la wilaya d'Alger avec l'appui technique de Paris. Créé en 1832 et s'étendant sur plus de 30 hectares au pied du monument aux Martyrs, le Jardin est redevenu aujourd'hui un lieu de loisirs fréquenté par un million de personnes chaque année. Depuis sa réouverture, des agents de la Direction des espaces verts et de l'environnement de la Ville de Paris y ont assuré des sessions de formation à la reconnaissance floraleauprès de trente agents de l'école d'horticulture du Jardin d'Essai. Un guide illustré de la flore algérienne a été coédité par les deux Villes en 2012. Premier ouvrage du genre depuis les années 60, c'est un outil précieux de sensibilisation des jeunes générations aux enjeux environnementaux. Les deux capitales ont également créé en 2007 une école de la Propreté d'Alger, sur le modèle de son homonyme parisienne. Rattachée à l'établissement public NetCom quieffectue la collecte des déchets ménagers, elle assure chaque année la formation de 300 agents de la propreté, avec l'appui d'agents de la Direction de la propreté et de l'eau de la Ville de Paris. Ce projet s'insérait dans un vaste programme de mise en place d'un schéma directeur de la gestion des déchets du Grand-Alger, mené avec le Conseil général des Bouches-du-Rhône et cofinancé par le ministère français des Affaires étrangères. Le succès de l'école de la Propreté a inspiré sa duplication à Tunis.