L'exposition "Les portes de l'énigme" regroupant une soixantaine de tableaux et de photographies du plasticien algérien Hamza Bounoua a été présentée samedi au Palais des Raïs d'Alger et se poursuivra jusqu'au 23 décembre. L'exposition "Les portes de l'énigme" regroupant une soixantaine de tableaux et de photographies du plasticien algérien Hamza Bounoua a été présentée samedi au Palais des Raïs d'Alger et se poursuivra jusqu'au 23 décembre. L'artiste revient en Algérie après sa dernière grande exposition en 2008 pour présenter 56 œuvres réalisées entre 2010 et 2013, magnifiant les formes des lettres arabes et des signes berbères dans des configurations abstraites, une thématique qui a participé à forger sa renommée internationale. Déjà exposées pour certaines d'entre elles dans des galeries à New York (Etats-Unis) et au Koweït où vit l'artiste, ces tableaux de format moyen invitent le visiteur à une méditation sur la beauté de la graphie arabe que Hamza Bounoua exploite grâce à différentes techniques (acrylique, encre sur papier), en jouant sur la minutie dans la superposition des lettres et le découpage de l'espace selon des couleurs chaudes (jaune, orange) ou encore le noir et blanc. Aux côtés des réalisations abstraites, présentés seules ou en série, l'artiste expose également une dizaine de photographies de femmes, intégralement voilées ou portant des masques à gaz, sur lesquelles le peintre a imprimé une multiplicité de signes enchevêtrés, formant des lignes où apparaît le pronom arabe "Houa" (Lui, Il). Dans ces photos, l'artiste explique avoir voulu "évoquer certaines interprétations erronées de la religion musulmane dans les pays arabes", en jouant sur la double signification de "Houa" qui désigne à la fois Dieu chez les mystiques, et l'homme dans le langage courant, pointant du doigt la confusion dans ces pays arabes entre le "choix personnel et légitime de pratiquer sa religion en se voilant, et les traditions rétrogrades". Le choix du titre de l'exposition, "Les portes de l'énigme", explique l'artiste, est une métaphore de sa propre carrière artistique et de sa recherche esthétique qui consiste, dit-il, "à ouvrir de nouvelles portes par des questionnements constants". Hamza Bounoua dit aussi s'être inspiré de la beauté des portes du Palais des Raïs, un monument historique de la Régence Ottomane (16e siècle) au cœur d'Alger, qui "sied parfaitement" à son art "très inspiré" du patrimoine algérien et nord-africain. Né en 1979 en Algérie, Hamza Bounoua s'est installé au Koweït après des études à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Considéré comme un des artistes algériens les mieux côtés sur le marché mondial de l'art, il a exposé dans des galeries célèbres aux Etats-Unis, en Europe et dans les pays du Golfe. Hamza Bounoua a reçu plusieurs prix internationaux dont le grand prix de la biennale internationale "Mohamed-Abd-El- Mohcen-El-Khorafi" de l'art arabe contemporain en 2006 au Koweït. L'artiste revient en Algérie après sa dernière grande exposition en 2008 pour présenter 56 œuvres réalisées entre 2010 et 2013, magnifiant les formes des lettres arabes et des signes berbères dans des configurations abstraites, une thématique qui a participé à forger sa renommée internationale. Déjà exposées pour certaines d'entre elles dans des galeries à New York (Etats-Unis) et au Koweït où vit l'artiste, ces tableaux de format moyen invitent le visiteur à une méditation sur la beauté de la graphie arabe que Hamza Bounoua exploite grâce à différentes techniques (acrylique, encre sur papier), en jouant sur la minutie dans la superposition des lettres et le découpage de l'espace selon des couleurs chaudes (jaune, orange) ou encore le noir et blanc. Aux côtés des réalisations abstraites, présentés seules ou en série, l'artiste expose également une dizaine de photographies de femmes, intégralement voilées ou portant des masques à gaz, sur lesquelles le peintre a imprimé une multiplicité de signes enchevêtrés, formant des lignes où apparaît le pronom arabe "Houa" (Lui, Il). Dans ces photos, l'artiste explique avoir voulu "évoquer certaines interprétations erronées de la religion musulmane dans les pays arabes", en jouant sur la double signification de "Houa" qui désigne à la fois Dieu chez les mystiques, et l'homme dans le langage courant, pointant du doigt la confusion dans ces pays arabes entre le "choix personnel et légitime de pratiquer sa religion en se voilant, et les traditions rétrogrades". Le choix du titre de l'exposition, "Les portes de l'énigme", explique l'artiste, est une métaphore de sa propre carrière artistique et de sa recherche esthétique qui consiste, dit-il, "à ouvrir de nouvelles portes par des questionnements constants". Hamza Bounoua dit aussi s'être inspiré de la beauté des portes du Palais des Raïs, un monument historique de la Régence Ottomane (16e siècle) au cœur d'Alger, qui "sied parfaitement" à son art "très inspiré" du patrimoine algérien et nord-africain. Né en 1979 en Algérie, Hamza Bounoua s'est installé au Koweït après des études à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Considéré comme un des artistes algériens les mieux côtés sur le marché mondial de l'art, il a exposé dans des galeries célèbres aux Etats-Unis, en Europe et dans les pays du Golfe. Hamza Bounoua a reçu plusieurs prix internationaux dont le grand prix de la biennale internationale "Mohamed-Abd-El- Mohcen-El-Khorafi" de l'art arabe contemporain en 2006 au Koweït.