Une augmentation de 11,3% des actes antimusulmans (2,6 % pour les actions et 14,7 % pour les menaces) a été constatée durant les neuf premiers mois de l'année 2013, soit 157 actes en 2013, contre 141 en 2012, indique Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie. Une augmentation de 11,3% des actes antimusulmans (2,6 % pour les actions et 14,7 % pour les menaces) a été constatée durant les neuf premiers mois de l'année 2013, soit 157 actes en 2013, contre 141 en 2012, indique Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie. "Si les chiffres du 1er semestre 2013 ont enregistré 35 % d'augmentation des actes anti-musulmans (41 % pour les actions et 33 % pour les menaces (soit 80 actes en 2012 et 108 en 2013), il est à noter une nette baisse pour le 3e trimestre 2013, particulièrement en juillet et août", constate l'Observatoire qui précise qu'au final, pour les neuf premiers mois de l'année 2013, "il y a eu une augmentation de 11,3% par rapport à 2012 (2,6 % pour les actions et 14,7 % pour les menaces), soit 141 actes en 2012 contre 157 actes en 2013". Il relève dans ce bilan allant du 1er janvier au 30 septembre 2013, que l'agression des femmes portant un foulard, est un nouveau phénomène observé en France. Il souligne ainsi qu'en deux mois seulement (juillet et août), 14 agressions ont été enregistrées à Argenteuil, Trappes et Reims, et qu'après une certaine accalmie durant l'été, les chiffres repartent à la hausse pour les mois d'octobre et novembre. L'Observatoire précise aussi que ces chiffres concernent uniquement les actes pour lesquels il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries. Il déplore que ces chiffres soient "en dessous de la réalité", expliquant que "nombreux sont les musulmans qui ne souhaitent pas porter plainte, considérant à tort ou à raison qu'il n'y aura pas d'aboutissement", et affirme que si l'Observatoire "dénonce et condamne" les actes islamophobes, il doit également "condamner ceux qui portent atteinte à cette institution et à sa crédibilité en faisant de fausses déclarations d'agressions". Le président de l'Observatoire relève, dans le même bilan, "la forte augmentation" du phénomène de l'islamophobie via la "cyber-haine", notamment à travers les courriels, exprimant son "inquiétude" face à cette "diffusion massive et invisible, prônant la haine des musulmans et propageant la peur, la violence, les préjugés et la discrimination". ll dénonce ainsi cette "propagande hostile" contre l'Islam, "associé exclusivement au terrorisme, à l'extrémisme et à une menace pour d'autres cultures". "Si les chiffres du 1er semestre 2013 ont enregistré 35 % d'augmentation des actes anti-musulmans (41 % pour les actions et 33 % pour les menaces (soit 80 actes en 2012 et 108 en 2013), il est à noter une nette baisse pour le 3e trimestre 2013, particulièrement en juillet et août", constate l'Observatoire qui précise qu'au final, pour les neuf premiers mois de l'année 2013, "il y a eu une augmentation de 11,3% par rapport à 2012 (2,6 % pour les actions et 14,7 % pour les menaces), soit 141 actes en 2012 contre 157 actes en 2013". Il relève dans ce bilan allant du 1er janvier au 30 septembre 2013, que l'agression des femmes portant un foulard, est un nouveau phénomène observé en France. Il souligne ainsi qu'en deux mois seulement (juillet et août), 14 agressions ont été enregistrées à Argenteuil, Trappes et Reims, et qu'après une certaine accalmie durant l'été, les chiffres repartent à la hausse pour les mois d'octobre et novembre. L'Observatoire précise aussi que ces chiffres concernent uniquement les actes pour lesquels il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries. Il déplore que ces chiffres soient "en dessous de la réalité", expliquant que "nombreux sont les musulmans qui ne souhaitent pas porter plainte, considérant à tort ou à raison qu'il n'y aura pas d'aboutissement", et affirme que si l'Observatoire "dénonce et condamne" les actes islamophobes, il doit également "condamner ceux qui portent atteinte à cette institution et à sa crédibilité en faisant de fausses déclarations d'agressions". Le président de l'Observatoire relève, dans le même bilan, "la forte augmentation" du phénomène de l'islamophobie via la "cyber-haine", notamment à travers les courriels, exprimant son "inquiétude" face à cette "diffusion massive et invisible, prônant la haine des musulmans et propageant la peur, la violence, les préjugés et la discrimination". ll dénonce ainsi cette "propagande hostile" contre l'Islam, "associé exclusivement au terrorisme, à l'extrémisme et à une menace pour d'autres cultures".