La richesse de l'Algérie sur le plan touristique réside sans aucune ambiguïté dans son Grand Sud. Un musée à ciel ouvert que les nationaux et les étrangers prennent un immense plaisir à découvrir. Pour ce faire, cette destination touristique est la plus grande priorité du ministère qui multiplie les efforts pour sa promotion. La richesse de l'Algérie sur le plan touristique réside sans aucune ambiguïté dans son Grand Sud. Un musée à ciel ouvert que les nationaux et les étrangers prennent un immense plaisir à découvrir. Pour ce faire, cette destination touristique est la plus grande priorité du ministère qui multiplie les efforts pour sa promotion. Sans aucun doute, le sud de l'Algérie reste le lieu par excellence pour le touriste de découvrir des richesses historiques et archéologiques, classées patrimoine universel. Malgré le déploiement du ministère du Tourisme et de l'Artisanat et de toutes les institutions touristiques du pays à l'instar de l'Office national algérien du tourisme (ONAT) pour relancer le tourisme saharien en traçant un programme spécial, les institutions étrangères s'obstinent à déconseiller cette destination à leurs ressortissants. C'est le cas des alertes diffusées récemment par le Département d'Etat américain et le Quai d'Orsay français, qui ont annoncé dernièrement des alertes en invitant leurs ressortissants à ne pas se rendre dans le Sud algérien. La Toile déconseille l'Algérie ! D'autres sites étrangers à l'instar du Routard annonce à travers son site qu'« en raison de tensions dans la zone sahélienne et du niveau élevé de risque terroriste, le ministère des Affaires étrangères déconseille les voyages en Algérie. Il déconseille formellement le Grand Sud algérien, en particulier les régions de Tamanrasset et de Djanet. En toute logique, il est totalement absolument déconseillé de se rendre en Mauritanie, au Mali et au Niger par voie terrestre. Il est recommandé de se tenir régulièrement informé de la situation sur place. » A travers le forum du même site, les commentaires des internautes ne vont pas dans le sens de la promotion touristique en Algérie à l'instar de celui qui déclare que « L'extrême sud de l'Algérie est sinistré au niveau du tourisme (Tam & Djanet) ! Les nationaux peuvent s'y rendre sans problème, les étrangers doivent obtenir déjà leurs visas puis l'autorisation (possible si très bonne prise en charge par une agence). La période s'étale d'octobre à fin mai.... toute cette région est magnifique donc on ne peut pas citer des lieux spécifiques. Ailleurs, les régions de Ghardaïa, El Golea, Timimoun, Taghit, sont des zones à visiter sans problèmes ! ». Cette situation et ce genre de déclarations semblent être ignorées par le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd qui annonce à travers la presse nationale que « les pistes touristiques du Tassili et du Hoggar sont ouvertes et il n'y a aucun site prohibé », ajoutant « que l'Algérie est un pays sécurisé et stable ». Concernant la situation sécuritaire et des alertes des Américains et des Français, le ministre affirme : « Nous voulons montrer des produits touristiques adressés à nos concitoyens à destination du Sud et à ce titre nous n'avons pas besoin des avis des uns et des autres ». Ainsi, au lieu de répondre concrètement à ces alertes et de rassurer sur le plan sécuritaire les prétendus touristes étrangers le ministère préfère privilégier la carte de la promotion touristique et celle des projets qui tardent à se concrétiser. La guerre des chiffres Pourtant le nombre faible des touristes étrangers devrait alerter le ministère et le gouvernement. Car si le nombre entre 2007 et 2008 à Tamanrasset et Djanet des touristes était d'environ 30.000, aujourd'hui on parle de quelques centaines de visiteurs dont seulement 300 touristes nationaux attendus avant fin 2013 à Tamanrasset. Alors que la saison touristique du Sud a commencé depuis déjà deux mois, les projets pour redynamiser l'activité dans cette région ne commence à voir le jour que dernièrement avec notamment l'Office national algérien du tourisme (Onat) qui a tracé un programme spécial ou encore des conventions visant la promotion de l'activité touristique dans le Sud qui ont été signées mercredi à Djanet, wilaya d'Illizi, entre les agences de tourisme locales et des partenaires du secteur du tourisme. Malgré la situation sécuritaire et l'actualité qui annonce chaque jour un nouveau cas de personnes atteinte de paludisme, le ministre semble optimiste par rapport a cette nouvelle saison touristique et annonce que « l'Algérie a enregistré depuis le début de l'année 2013 et jusqu'à la fin d'octobre dernier, plus de 2.350.000 touristes, toutes catégories confondues », soulignant que « 900.000 touristes étrangers ont visité l'Algérie depuis le début de l'année 2013 ». Il a ajouté que ces chiffres dénotent « d'une hausse de 3% du nombre de touristes en Algérie, par rapport à la même période de l'année 2012 ». Des projets en suspens ! Un projet développé lors des « Assises nationales et internationales du tourisme » a vu le jour prévoyant une nouvelle dynamique d'accueil et de la gestion du tourisme en Algérie. Ce projet est appelé Horizon 2025. Les investisseurs étrangers, principalement français, se positionnent pour dominer le marché, axé principalement sur une clientèle d'affaires. Un Plan qualité tourisme Algérie a été adopté par le gouvernement mais à la fin de l'année 2010, seulement 10 % des structures touristiques en Algérie ont adhéré à ce programme. Les investisseurs restent intéressés par le potentiel du pays, ainsi que les hautes autorités puisque le représentant du secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), Frédéric Perret, a déclaré lors de la conférence du Sitev 2010, que le secteur du tourisme algérien a un potentiel important grâce à «ses plages méditerranéennes, son fascinant parc national du Djurdjura, ses trésors humains, culturels et historiques.» Dans le cadre de la politique de développement du tourisme, des 'Eductour' sont régulièrement organisés pour la presse nationale et internationale. Le Maroc... loin devant ! Le Maroc est devenu en quelques années la véritable capitale du tourisme au Maghreb au point d'éclipser l'Algérie en notoriété. L'immobilier de tourisme est en pleine explosion. Le principal atout du Sud marocain est de pouvoir attirer des touristes en hiver comme en été.Quelque 7,5 millions de visiteurs étrangers visitent chaque année le Maroc (chiffre de 2007). Ce chiffre inclue les Marocains de la diaspora qui visitent leur famille pendant les vacances, mais le nombre de touristes connaît une très forte croissance (+13 % par rapport à 2006). Pour essayer d'atteindre le pays voisin sur le plan d'une véritable politique touristique le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd, a indiqué que son ministère a réservé plus de 130 assiettes foncières à l'investissement touristique à travers le pays. Mais cela suffira-t-il. Lorsqu'on sait que notre pays est pointé du doigt en raison de l'absence d'infrastructures hôtelières, et de la situation sécuritaire au Sahara où sévit Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et où des Occidentaux ont été enlevés. Sans aucun doute, le sud de l'Algérie reste le lieu par excellence pour le touriste de découvrir des richesses historiques et archéologiques, classées patrimoine universel. Malgré le déploiement du ministère du Tourisme et de l'Artisanat et de toutes les institutions touristiques du pays à l'instar de l'Office national algérien du tourisme (ONAT) pour relancer le tourisme saharien en traçant un programme spécial, les institutions étrangères s'obstinent à déconseiller cette destination à leurs ressortissants. C'est le cas des alertes diffusées récemment par le Département d'Etat américain et le Quai d'Orsay français, qui ont annoncé dernièrement des alertes en invitant leurs ressortissants à ne pas se rendre dans le Sud algérien. La Toile déconseille l'Algérie ! D'autres sites étrangers à l'instar du Routard annonce à travers son site qu'« en raison de tensions dans la zone sahélienne et du niveau élevé de risque terroriste, le ministère des Affaires étrangères déconseille les voyages en Algérie. Il déconseille formellement le Grand Sud algérien, en particulier les régions de Tamanrasset et de Djanet. En toute logique, il est totalement absolument déconseillé de se rendre en Mauritanie, au Mali et au Niger par voie terrestre. Il est recommandé de se tenir régulièrement informé de la situation sur place. » A travers le forum du même site, les commentaires des internautes ne vont pas dans le sens de la promotion touristique en Algérie à l'instar de celui qui déclare que « L'extrême sud de l'Algérie est sinistré au niveau du tourisme (Tam & Djanet) ! Les nationaux peuvent s'y rendre sans problème, les étrangers doivent obtenir déjà leurs visas puis l'autorisation (possible si très bonne prise en charge par une agence). La période s'étale d'octobre à fin mai.... toute cette région est magnifique donc on ne peut pas citer des lieux spécifiques. Ailleurs, les régions de Ghardaïa, El Golea, Timimoun, Taghit, sont des zones à visiter sans problèmes ! ». Cette situation et ce genre de déclarations semblent être ignorées par le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd qui annonce à travers la presse nationale que « les pistes touristiques du Tassili et du Hoggar sont ouvertes et il n'y a aucun site prohibé », ajoutant « que l'Algérie est un pays sécurisé et stable ». Concernant la situation sécuritaire et des alertes des Américains et des Français, le ministre affirme : « Nous voulons montrer des produits touristiques adressés à nos concitoyens à destination du Sud et à ce titre nous n'avons pas besoin des avis des uns et des autres ». Ainsi, au lieu de répondre concrètement à ces alertes et de rassurer sur le plan sécuritaire les prétendus touristes étrangers le ministère préfère privilégier la carte de la promotion touristique et celle des projets qui tardent à se concrétiser. La guerre des chiffres Pourtant le nombre faible des touristes étrangers devrait alerter le ministère et le gouvernement. Car si le nombre entre 2007 et 2008 à Tamanrasset et Djanet des touristes était d'environ 30.000, aujourd'hui on parle de quelques centaines de visiteurs dont seulement 300 touristes nationaux attendus avant fin 2013 à Tamanrasset. Alors que la saison touristique du Sud a commencé depuis déjà deux mois, les projets pour redynamiser l'activité dans cette région ne commence à voir le jour que dernièrement avec notamment l'Office national algérien du tourisme (Onat) qui a tracé un programme spécial ou encore des conventions visant la promotion de l'activité touristique dans le Sud qui ont été signées mercredi à Djanet, wilaya d'Illizi, entre les agences de tourisme locales et des partenaires du secteur du tourisme. Malgré la situation sécuritaire et l'actualité qui annonce chaque jour un nouveau cas de personnes atteinte de paludisme, le ministre semble optimiste par rapport a cette nouvelle saison touristique et annonce que « l'Algérie a enregistré depuis le début de l'année 2013 et jusqu'à la fin d'octobre dernier, plus de 2.350.000 touristes, toutes catégories confondues », soulignant que « 900.000 touristes étrangers ont visité l'Algérie depuis le début de l'année 2013 ». Il a ajouté que ces chiffres dénotent « d'une hausse de 3% du nombre de touristes en Algérie, par rapport à la même période de l'année 2012 ». Des projets en suspens ! Un projet développé lors des « Assises nationales et internationales du tourisme » a vu le jour prévoyant une nouvelle dynamique d'accueil et de la gestion du tourisme en Algérie. Ce projet est appelé Horizon 2025. Les investisseurs étrangers, principalement français, se positionnent pour dominer le marché, axé principalement sur une clientèle d'affaires. Un Plan qualité tourisme Algérie a été adopté par le gouvernement mais à la fin de l'année 2010, seulement 10 % des structures touristiques en Algérie ont adhéré à ce programme. Les investisseurs restent intéressés par le potentiel du pays, ainsi que les hautes autorités puisque le représentant du secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), Frédéric Perret, a déclaré lors de la conférence du Sitev 2010, que le secteur du tourisme algérien a un potentiel important grâce à «ses plages méditerranéennes, son fascinant parc national du Djurdjura, ses trésors humains, culturels et historiques.» Dans le cadre de la politique de développement du tourisme, des 'Eductour' sont régulièrement organisés pour la presse nationale et internationale. Le Maroc... loin devant ! Le Maroc est devenu en quelques années la véritable capitale du tourisme au Maghreb au point d'éclipser l'Algérie en notoriété. L'immobilier de tourisme est en pleine explosion. Le principal atout du Sud marocain est de pouvoir attirer des touristes en hiver comme en été.Quelque 7,5 millions de visiteurs étrangers visitent chaque année le Maroc (chiffre de 2007). Ce chiffre inclue les Marocains de la diaspora qui visitent leur famille pendant les vacances, mais le nombre de touristes connaît une très forte croissance (+13 % par rapport à 2006). Pour essayer d'atteindre le pays voisin sur le plan d'une véritable politique touristique le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd, a indiqué que son ministère a réservé plus de 130 assiettes foncières à l'investissement touristique à travers le pays. Mais cela suffira-t-il. Lorsqu'on sait que notre pays est pointé du doigt en raison de l'absence d'infrastructures hôtelières, et de la situation sécuritaire au Sahara où sévit Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et où des Occidentaux ont été enlevés.