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Il restera l'éternel militant de l'égalité
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 12 - 2013

Celui qui disait : « La lutte c'est ma vie » aura lutté d'abord contre l'apartheid et pour sa vie ensuite. Il aura lutté jusqu'au bout de ses forces contre une infection pulmonaire qui a fini par avoir raison de lui.
Celui qui disait : « La lutte c'est ma vie » aura lutté d'abord contre l'apartheid et pour sa vie ensuite. Il aura lutté jusqu'au bout de ses forces contre une infection pulmonaire qui a fini par avoir raison de lui.
Le cœur de Madiba aura cessé de battre ce jour. Il laisse un peuple qui s'était résigné à sa mort prochaine et qui aujourd'hui est difficilement consolable. Nelson Mandela, ce héros de la lutte antiapartheid. On ne l'avait plus revu depuis la finale de la Coupe du monde qui s'était tenue en Afrique du Sud en juillet 2010.
Ses problèmes pulmonaires à répétition sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid
Le tourment aura duré plusieurs mois à presque 95 ans qu'il devait fêter le 18 juillet prochain Au Mediclinic Heart de Pretoria.
Nelson Mandela a été veillé jour et nuit par Graça, son épouse depuis 15 ans. Winnie Madikizela-Mandela, l'ancienne compagne de lutte contre l'apartheid dont Mandela a divorcé en 1996, se rendait aussi à son chevet. Libéré en 1990, il a reçu en 1993 le Prix Nobel de la paix - conjointement avec le dernier président du régime de l'apartheid, Frederik de Klerk - pour avoir évité une guerre civile que beaucoup disaient inévitable.
Dirigeant de consensus de 1994 à 1999, Mandela a su gagner le coeur de la minorité blanche dont il avait combattu le pouvoir et la brutalité. L'un de ses plus beaux gestes de réconciliation remonte au 24 juin 1995, il y a exactement dix-huit ans : ce jour-là, l'équipe de rugby des Springboks, longtemps symbole du pouvoir blanc, remportait la coupe du monde à Johannesburg. Et Nelson Mandela, vêtu du maillot de l'équipe, remettait lui-même le trophée au capitaine. Cet épisode a été immortalisé dans le film Invictus de Clint Eastwood .
Beaucoup d'anonymes s'étaient rendus au Mediclinic Heart Hospital de Prétoria lors de son hospitalisation pour lui souhaiter «une fin bonne et parfaite».
Où sera-t-il enterré ?
Ses dernières volontés seront satisfaites quant on sait que lors de son hospitalisation le site de son inhumation avait fait débat. Madiba avait d'ores et déjà indiqué qu'il souhaitait être enterré dans le village de Qunu, au sud du pays, là où il dit avoir passé les plus belles années de son enfance..
Mais son petit-fils, Mandla,souhaiterait quant à lui que la dépouille soit emmenée à Mvezo, le village natal de Nelson Mandela, 30 kilomètres plus loin, où les corps de ses trois enfants avaient été transférés en 2011.
L'Afrique du Sud s'était préparée au départ de Nelson Mandela, il aura lutté jusqu'au bout contre la maladie comme il a lutté contre le régime ségrégationniste de l'apartheid dont il fut le plus illustre pourfendeur.
Le cœur de Madiba aura cessé de battre ce jour. Il laisse un peuple qui s'était résigné à sa mort prochaine et qui aujourd'hui est difficilement consolable. Nelson Mandela, ce héros de la lutte antiapartheid. On ne l'avait plus revu depuis la finale de la Coupe du monde qui s'était tenue en Afrique du Sud en juillet 2010.
Ses problèmes pulmonaires à répétition sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid
Le tourment aura duré plusieurs mois à presque 95 ans qu'il devait fêter le 18 juillet prochain Au Mediclinic Heart de Pretoria.
Nelson Mandela a été veillé jour et nuit par Graça, son épouse depuis 15 ans. Winnie Madikizela-Mandela, l'ancienne compagne de lutte contre l'apartheid dont Mandela a divorcé en 1996, se rendait aussi à son chevet. Libéré en 1990, il a reçu en 1993 le Prix Nobel de la paix - conjointement avec le dernier président du régime de l'apartheid, Frederik de Klerk - pour avoir évité une guerre civile que beaucoup disaient inévitable.
Dirigeant de consensus de 1994 à 1999, Mandela a su gagner le coeur de la minorité blanche dont il avait combattu le pouvoir et la brutalité. L'un de ses plus beaux gestes de réconciliation remonte au 24 juin 1995, il y a exactement dix-huit ans : ce jour-là, l'équipe de rugby des Springboks, longtemps symbole du pouvoir blanc, remportait la coupe du monde à Johannesburg. Et Nelson Mandela, vêtu du maillot de l'équipe, remettait lui-même le trophée au capitaine. Cet épisode a été immortalisé dans le film Invictus de Clint Eastwood .
Beaucoup d'anonymes s'étaient rendus au Mediclinic Heart Hospital de Prétoria lors de son hospitalisation pour lui souhaiter «une fin bonne et parfaite».
Où sera-t-il enterré ?
Ses dernières volontés seront satisfaites quant on sait que lors de son hospitalisation le site de son inhumation avait fait débat. Madiba avait d'ores et déjà indiqué qu'il souhaitait être enterré dans le village de Qunu, au sud du pays, là où il dit avoir passé les plus belles années de son enfance..
Mais son petit-fils, Mandla,souhaiterait quant à lui que la dépouille soit emmenée à Mvezo, le village natal de Nelson Mandela, 30 kilomètres plus loin, où les corps de ses trois enfants avaient été transférés en 2011.
L'Afrique du Sud s'était préparée au départ de Nelson Mandela, il aura lutté jusqu'au bout contre la maladie comme il a lutté contre le régime ségrégationniste de l'apartheid dont il fut le plus illustre pourfendeur.


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