Le mouvement Ennahda a un nouveau secrétaire général. Depuis vendredi c'est en effet Mohamed Douibi qui commande aux destinées de ce parti politique puisqu'il a été élu pour succéder à Fateh Rebai qui a refusé de renouveler son mandat. Le mouvement Ennahda a un nouveau secrétaire général. Depuis vendredi c'est en effet Mohamed Douibi qui commande aux destinées de ce parti politique puisqu'il a été élu pour succéder à Fateh Rebai qui a refusé de renouveler son mandat. Le mouvement Ennahda est le troisième parti de la mouvance islamiste à avoir changé de tête cette année. Le MSP et le mouvement El Islah l'ont déjà précédé. Pour le MSP c'était, pour rappel, au printemps dernier lorsque Abderrazak Mokri a été élu à la présidence du mouvement en remplacement de Bouguerra Soltani alors que pour El Islah, juste quelques temps après, c'est Djahid Younsi qui a succédé à Hamlaoui Akouchi au poste de secrétaire général. Ce renouvellement de direction au sein de ces trois partis qui forment l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) contraste avec ce qui se passe dans d'autres partis où certains dirigeants sont en place depuis une éternité et ne semblent pas sur le point de lâcher prise. En effet, pendant que ces trois partis ont élu de nouvelles directions, le Parti des travailleurs a renouvelé sa confiance à Louisa Hanoune. Cette dernière, qui est en poste depuis plus de vingt années maintenant, a été réélue lors du dernier congrès tenu il y a quelques semaines au poste de secrétaire général pour un septième mandat successif. Mais curieusement, ce renouvellement de leadership au sein des trois partis suscités, pose avec acuité le devenir de l'AAV. Car l'avènement de trois nouveaux dirigeants est en train de sonner le glas de cette alliance. Une alliance créée en 2012 à la veille des élections législatives du 10 mai 2012. Lors de ce scrutin, l'AAV a participé avec des listes communes. C'était une première puisque jamais auparavant les islamistes n'ont réussi à accorder leurs violons sur les grands dossiers. Encore moins lorsqu'il est question d'un rendrez-vous électoral. A l'époque, sous l'impulsion de Bouguerra Soltani, alors président du MSP, les trois partis ont réussi à transcender leurs divergences et leurs querelles de leadership pour s'associer et entrer dans cette compétition électorale avec des listes communes. Une action rééditée quelques mois après lors des élections locales. Mais lors de ces dernières élections, le front s'est quelque peu lézardé. En effet, les listes communes n'ont pas été nombreuses et cela a été décidé par les instances locales de chaque parti. En vérité, ce sont surtout les militants et cadres du MSP qui n'étaient pas enthousiasmés par cette question de listes communes. Au MSP, on considérait que le mouvement était perdant au change puisque les deux autres mouvements ont une faible présence sur le terrain et, de fait donc ,ils tirent bénéfice de ces listes communes au détriment du MSP qui a une meilleure présence et une plus grande implantation sur l'ensemble du territoire national. Il est vrai donc que l'AAV semble avoir fait long feu. Il n'y a plus eu de sommet entre les trois dirigeants depuis fort longtemps. Lorsque Abderazak Mokri a accédé à la présidence du MSP, il a pourtant, en multipliant les rencontres avec ses vis-à-vis d'El Islah et d'Enahda, tout fait pour maintenir l'AAV. Des rencontres qu tournaient principalement autour de l'élection présidentielle de 2014 et de la position commune à prendre. Il était même question d'un candidat islamiste à l'élection présidentielle. Une perspective qui semble irréalisable. En somme l'AAV est sûrement en train d'agoniser tant l'échec de l'union des islamistes est patent. Le mouvement Ennahda est le troisième parti de la mouvance islamiste à avoir changé de tête cette année. Le MSP et le mouvement El Islah l'ont déjà précédé. Pour le MSP c'était, pour rappel, au printemps dernier lorsque Abderrazak Mokri a été élu à la présidence du mouvement en remplacement de Bouguerra Soltani alors que pour El Islah, juste quelques temps après, c'est Djahid Younsi qui a succédé à Hamlaoui Akouchi au poste de secrétaire général. Ce renouvellement de direction au sein de ces trois partis qui forment l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) contraste avec ce qui se passe dans d'autres partis où certains dirigeants sont en place depuis une éternité et ne semblent pas sur le point de lâcher prise. En effet, pendant que ces trois partis ont élu de nouvelles directions, le Parti des travailleurs a renouvelé sa confiance à Louisa Hanoune. Cette dernière, qui est en poste depuis plus de vingt années maintenant, a été réélue lors du dernier congrès tenu il y a quelques semaines au poste de secrétaire général pour un septième mandat successif. Mais curieusement, ce renouvellement de leadership au sein des trois partis suscités, pose avec acuité le devenir de l'AAV. Car l'avènement de trois nouveaux dirigeants est en train de sonner le glas de cette alliance. Une alliance créée en 2012 à la veille des élections législatives du 10 mai 2012. Lors de ce scrutin, l'AAV a participé avec des listes communes. C'était une première puisque jamais auparavant les islamistes n'ont réussi à accorder leurs violons sur les grands dossiers. Encore moins lorsqu'il est question d'un rendrez-vous électoral. A l'époque, sous l'impulsion de Bouguerra Soltani, alors président du MSP, les trois partis ont réussi à transcender leurs divergences et leurs querelles de leadership pour s'associer et entrer dans cette compétition électorale avec des listes communes. Une action rééditée quelques mois après lors des élections locales. Mais lors de ces dernières élections, le front s'est quelque peu lézardé. En effet, les listes communes n'ont pas été nombreuses et cela a été décidé par les instances locales de chaque parti. En vérité, ce sont surtout les militants et cadres du MSP qui n'étaient pas enthousiasmés par cette question de listes communes. Au MSP, on considérait que le mouvement était perdant au change puisque les deux autres mouvements ont une faible présence sur le terrain et, de fait donc ,ils tirent bénéfice de ces listes communes au détriment du MSP qui a une meilleure présence et une plus grande implantation sur l'ensemble du territoire national. Il est vrai donc que l'AAV semble avoir fait long feu. Il n'y a plus eu de sommet entre les trois dirigeants depuis fort longtemps. Lorsque Abderazak Mokri a accédé à la présidence du MSP, il a pourtant, en multipliant les rencontres avec ses vis-à-vis d'El Islah et d'Enahda, tout fait pour maintenir l'AAV. Des rencontres qu tournaient principalement autour de l'élection présidentielle de 2014 et de la position commune à prendre. Il était même question d'un candidat islamiste à l'élection présidentielle. Une perspective qui semble irréalisable. En somme l'AAV est sûrement en train d'agoniser tant l'échec de l'union des islamistes est patent.