Des groupes terroristes libyens, marocains, égyptiens et tunisiens auraient rencontré des représentants d'Al Qaïda au Maghreb islamique et du Front Al-Nosra syrien, en septembre 2013 à Benghazi, a affirmé hier le journal allemand Welt am Sonntag. Des groupes terroristes libyens, marocains, égyptiens et tunisiens auraient rencontré des représentants d'Al Qaïda au Maghreb islamique et du Front Al-Nosra syrien, en septembre 2013 à Benghazi, a affirmé hier le journal allemand Welt am Sonntag. La conférence aurait duré trois jours et se serait tenue dans l'une des places fortes de l'organisation salafiste libyenne Ansar Asharia, précise Welt am Sonntag, sans citer de sources. Parmi les principaux intervenants figurait Abou Iyadh le responsable de l'organisation tunisienne Ansar El Charia - indépendante de la structure libyenne, même si elles portent le même nom -, recherché notamment pour l'attaque contre l'ambassade américaine à Tunis en septembre 2012, écrit encore le quotidien. Welt am Sonntag rapporte qu'Abou Iyadh était venu demander de l'aide aux autres groupes salafistes, dans l'hypothèse où le conflit avec le gouvernement tunisien dégénèrerait. Abou Iyadh aurait demandé lors de la réunion à ne plus envoyer de Tunisiens en Syrie, car il avait un besoin urgent de combattants auprès de lui, écrit le journal. Cette demande du dirigeant du groupe tunisien aurait été mal accueillie par les représentants du Front Al-Nosra, pour qui l'afflux de combattants étrangers envoyés en Syrie par milliers en provenance de la Libye depuis plus d'un an est capital. Un compromis aurait toutefois été trouvé: les djihadistes tunisiens auraient été autorisés à rentrer combattre chez eux, mais en échange le Front Al-Nosra aurait obtenu des garanties sur le fait que tous les autres combattants qui iront en Syrie seront placés sous son commandement et non sous celui de l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL), un autre groupe lié à Al Qaïda qui concurrence le Front Al-Nosra. Profitant du vide sécuritaire après la chute de Mouammar Kadhafi, le groupe libyen Ansar Asharia fait la loi en particulier dans l'est de la Libye, où il contrôle des quartiers de Benghazi, Syrte et Derna, selon des sources locales. Les attaques dans l'Est libyen, comme celle du 11 septembre 2012 contre le consulat américain à Benghazi, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Chris Stevens et trois autres Américains, sont souvent attribuées à des groupes islamistes, dont Ansar El Charia, par des experts libyens et étrangers. Les autorités n'osent pas toutefois accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles, selon ces experts. Récemment, Ansar El Charia a indiqué dans un communiqué qu'il ne reconnaissait pas les institutions de l'Etat en Libye ni ses services de sécurité. La conférence aurait duré trois jours et se serait tenue dans l'une des places fortes de l'organisation salafiste libyenne Ansar Asharia, précise Welt am Sonntag, sans citer de sources. Parmi les principaux intervenants figurait Abou Iyadh le responsable de l'organisation tunisienne Ansar El Charia - indépendante de la structure libyenne, même si elles portent le même nom -, recherché notamment pour l'attaque contre l'ambassade américaine à Tunis en septembre 2012, écrit encore le quotidien. Welt am Sonntag rapporte qu'Abou Iyadh était venu demander de l'aide aux autres groupes salafistes, dans l'hypothèse où le conflit avec le gouvernement tunisien dégénèrerait. Abou Iyadh aurait demandé lors de la réunion à ne plus envoyer de Tunisiens en Syrie, car il avait un besoin urgent de combattants auprès de lui, écrit le journal. Cette demande du dirigeant du groupe tunisien aurait été mal accueillie par les représentants du Front Al-Nosra, pour qui l'afflux de combattants étrangers envoyés en Syrie par milliers en provenance de la Libye depuis plus d'un an est capital. Un compromis aurait toutefois été trouvé: les djihadistes tunisiens auraient été autorisés à rentrer combattre chez eux, mais en échange le Front Al-Nosra aurait obtenu des garanties sur le fait que tous les autres combattants qui iront en Syrie seront placés sous son commandement et non sous celui de l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL), un autre groupe lié à Al Qaïda qui concurrence le Front Al-Nosra. Profitant du vide sécuritaire après la chute de Mouammar Kadhafi, le groupe libyen Ansar Asharia fait la loi en particulier dans l'est de la Libye, où il contrôle des quartiers de Benghazi, Syrte et Derna, selon des sources locales. Les attaques dans l'Est libyen, comme celle du 11 septembre 2012 contre le consulat américain à Benghazi, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Chris Stevens et trois autres Américains, sont souvent attribuées à des groupes islamistes, dont Ansar El Charia, par des experts libyens et étrangers. Les autorités n'osent pas toutefois accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles, selon ces experts. Récemment, Ansar El Charia a indiqué dans un communiqué qu'il ne reconnaissait pas les institutions de l'Etat en Libye ni ses services de sécurité.