Le Kenya a renforcé, mardi, la sécurité le long de la frontière avec le Soudan du Sud et dans le camp de réfugiés dans la région du nord-ouest pour éviter les combats et un afflux des réfugiés fuyant les affrontements à Juba, a indiqué une source policière. Le Kenya a renforcé, mardi, la sécurité le long de la frontière avec le Soudan du Sud et dans le camp de réfugiés dans la région du nord-ouest pour éviter les combats et un afflux des réfugiés fuyant les affrontements à Juba, a indiqué une source policière. En raison des récentes violences au Soudan du Sud, "nous nous attendions à ce qu'un afflux de Sud-Soudanais cherche refuge dans le pays. Mais jusqu'à présent, aucun n'a cherché refuge ici", a déclaré le commandant de la police de Turkana Ouest, Jonathan Ngala. "Nous avons également renforcé les patrouilles dans le camp de réfugiés de Kakuma au cas où des violences surviendraient parmi les réfugiés du camp qui sont issus de différents clans. Mais jusqu'à présent, c'est calme", a-t-il ajouté. Environ 10.000 civils sud-soudanais se sont refugiés dans les deux bases de l'Onu à Juba, fuyant les violences, selon la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss). Au moins 66 soldats sud-soudanais ont été tués durant les combats en cours depuis dimanche soir à Juba, selon un nouveau bilan annoncé par une source hospitalière dans la capitale sud-soudanaise. Des combats ont repris mardi à Juba et se sont poursuivis jusqu'au début de l'après-midi, attribués par le président Salva Kiir à une tentative, mise en échec, de coup d'Etat par un rival politique. En raison des récentes violences au Soudan du Sud, "nous nous attendions à ce qu'un afflux de Sud-Soudanais cherche refuge dans le pays. Mais jusqu'à présent, aucun n'a cherché refuge ici", a déclaré le commandant de la police de Turkana Ouest, Jonathan Ngala. "Nous avons également renforcé les patrouilles dans le camp de réfugiés de Kakuma au cas où des violences surviendraient parmi les réfugiés du camp qui sont issus de différents clans. Mais jusqu'à présent, c'est calme", a-t-il ajouté. Environ 10.000 civils sud-soudanais se sont refugiés dans les deux bases de l'Onu à Juba, fuyant les violences, selon la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss). Au moins 66 soldats sud-soudanais ont été tués durant les combats en cours depuis dimanche soir à Juba, selon un nouveau bilan annoncé par une source hospitalière dans la capitale sud-soudanaise. Des combats ont repris mardi à Juba et se sont poursuivis jusqu'au début de l'après-midi, attribués par le président Salva Kiir à une tentative, mise en échec, de coup d'Etat par un rival politique.