Un kamikaze s'est fait exploser avec son véhicule piégé dimanche à un point de contrôle devant une base militaire près de Benghazi, dans l'est de la Libye, tuant sept militaires, dans ce qui apparaît être une opération inédite en Libye. Les explosions de voitures piégées et les assassinats de militaires et policiers sont fréquents à Benghazi, notamment dans le cadre d'affrontements entre l'armée et les activistes du groupe radical Ansar al Charia. Mais, un attentat suicide marquerait un changement de tactique pour s'aligner sur ce qui se fait au Proche-Orient. Un kamikaze s'est fait exploser avec son véhicule piégé dimanche à un point de contrôle devant une base militaire près de Benghazi, dans l'est de la Libye, tuant sept militaires, dans ce qui apparaît être une opération inédite en Libye. Les explosions de voitures piégées et les assassinats de militaires et policiers sont fréquents à Benghazi, notamment dans le cadre d'affrontements entre l'armée et les activistes du groupe radical Ansar al Charia. Mais, un attentat suicide marquerait un changement de tactique pour s'aligner sur ce qui se fait au Proche-Orient. Le kamikaze a fait exploser son véhicule devant la base de Barsis, à une cinquantaine de kilomètres de Benghazi. "Un véhicule Toyota s'est approché du point de contrôle et s'est garé. Il y avait un jeune homme qui conduisait, mais quand les militaires se sont approchés pour vérification, le véhicule a explosé", a déclaré Aymen al Abdlay, un responsable militaire de Benghazi. Toutes les personnes tuées dimanche sont des militaires libyens, dit-on de source médicale. L'attentat n'a pas été revendiqué. Depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011, le pouvoir libyen peine à imposer son autorité aux nombreuses milices combattantes issues de la révolution et aux groupes islamistes présents en Libye. La ville de Benghazi est secouée depuis plusieurs mois par des attentats quasi quotidiens. Le kamikaze a fait exploser son véhicule devant la base de Barsis, à une cinquantaine de kilomètres de Benghazi. "Un véhicule Toyota s'est approché du point de contrôle et s'est garé. Il y avait un jeune homme qui conduisait, mais quand les militaires se sont approchés pour vérification, le véhicule a explosé", a déclaré Aymen al Abdlay, un responsable militaire de Benghazi. Toutes les personnes tuées dimanche sont des militaires libyens, dit-on de source médicale. L'attentat n'a pas été revendiqué. Depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011, le pouvoir libyen peine à imposer son autorité aux nombreuses milices combattantes issues de la révolution et aux groupes islamistes présents en Libye. La ville de Benghazi est secouée depuis plusieurs mois par des attentats quasi quotidiens.