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Le géant de l'Histoire
Il nous a quitté en 2013. Nelson Mandela
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2013

Celui qui fut à la fois le prisonnier le plus célèbre du monde, le héros de la lutte anti-apartheid et le premier président d'une Afrique du Sud politiquement libre est décédé le 5 décembre 2013 à l'âge de 95 ans.
Celui qui fut à la fois le prisonnier le plus célèbre du monde, le héros de la lutte anti-apartheid et le premier président d'une Afrique du Sud politiquement libre est décédé le 5 décembre 2013 à l'âge de 95 ans.
Il aura été le prisonnier politique le plus célèbre de son temps, Nelson Mandela, aura fait passer l‘Afrique du Sud de l‘apartheid aux promesses de la démocratie en symbolisant la paix et la réconciliation puis la lutte pour une justice universelle.Incarcéré 27 ans pour avoir défendu la démocratie multiraciale, Mandela en est sorti résolu à faire usage de son prestige et de son charisme personnels pour mettre fin au régime de la minorité blanche en évitant une guerre civile sanglante.
En 1993, Mandela partageait le prix Nobel de la Paix avec Frederick de Klerk, le président afrikaner qui l‘avait libéré. "Madiba" - son nom de clan - jouera un rôle-clé à la tête du nouvel Etat mais aussi sur le plan international, en défenseur inlassable de la dignité humaine face à la répression politique ou aux ravages du sida.
Ses années derrière les barreaux en ont fait un détenu politique et un dirigeant de stature hors normes pour des millions de Sud-Africains noirs soumis à l‘apartheid. Durant le procès qui devait aboutir à sa condamnation à la prison à vie en 1964 pour sabotage et complot révolutionnaire, il avait formulé sa profession de foi politique.
"Je me suis consacré à la lutte du peuple africain. J‘ai combattu la domination blanche et j‘ai combattu la domination noire. Je chéris l‘idéal d‘une société démocratique et libre où tous vivent en harmonie avec des chances égales. C‘est un idéal pour lequel j‘espère vivre et que j‘aspire à réaliser. Mais si cela s‘avère nécessaire, c‘est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir".
Mandela naît le 18 juillet 1918 dans un village du Transkeï. De sang royal, fils du principal conseiller d‘un chef de clan de l‘ethnie Xhosa, il est destiné à diriger. Mais il se voue à la lutte contre la domination blanche et quitte l‘université de Fort Hare au début des années 1940, avant la fin de ses études, pour former la Ligue des jeunesses du Congrès national africain (ANC) avec Oliver Tambo et Walter Sisulu.
Après l‘arrivée au pouvoir en 1948 du Parti national, instigateur de l‘apartheid, son engagement s‘accentue. En 1952, il est inculpé avec d‘autres militants de violation de la loi réprimant le communisme mais écope d‘une peine avec sursis.
VERITE ET RECONCILIATION
Mandela, qui est l‘un des premiers à prôner la résistance armée, entre dans la clandestinité en 1961 pour créer l‘aile militaire de l‘ANC - Umkhonto we Sizwe (la lance de la nation). Il quitte son pays, parcourt le continent et l‘Europe, étudie les techniques de guérilla et recherche des appuis pour l‘ANC.
Revenu en 1962, il est arrêté et condamné à cinq ans de prison pour incitation à la grève et sortie illégale du pays. Alors qu‘il purge cette peine, il est inculpé de trahison avec d‘autres dirigeants anti-apartheid au procès de Rivonia (1963).
Condamné en 1964 à la réclusion à perpétuité, Mandela passera 18 ans à Robben Island avant d‘être transféré à la prison de Pollsmoor, près du Cap. Il sera libéré le 11 février 1990, à l‘âge de 71 ans.
Le processus d‘abolition de l‘apartheid est déjà lancé, mais des violences feront encore des milliers de morts durant les quatre années qui précèdent les législatives de 1994, premier scrutin multiracial sud-africain, remportées par l‘ANC légalisé.
Elu chef de l‘Etat, Mandela prend ses fonctions le 10 mai 1994 en faisant de la réconciliation le thème de sa présidence. Il abandonnera la présidence en 1999 pour se consacrer à la lutte contre le fléau du sida en Afrique du Sud. Il recueille des millions de dollars pour combattre maladie et dénonce les tabous qui l‘entourent.
Durant cette dernière période, le père de la "Nation arc-en-ciel" voit le sida emporter son seul fils en vie en 2005.
11 février 1990 : les premiers pas d‘homme libre de Mandela
Après vingt-sept années passées en détention, Nelson Mandela s‘apprête à goûter au plaisir de la liberté. Ce fut une journée historique placée, à la fois, sous le signe de la joie et du chaos. Elle marquera néanmoins un tournant dans l‘histoire de l‘Afrique du Sud. L‘ambiance est solennelle, l‘atmosphère est au recueillement
On lui avait proposé une voiture, mais Nelson Mandela préfère franchir à pied les derniers mètres de sa longue marche vers la liberté. Il pensait seulement saluer les gardiens de la prison de Victor Verster, mais une foule immense l‘attend à la grille d‘entrée.
Mandela monte en voiture avec Winnie, direction la place de la grande parade du Cap, Il arrive sur la place de la parade, noire de monde. La police avait proposé de prendre en charge la sécurité de Nelson Mandela.
« Nous avions refusé, explique son camarade Mac Maharaj, nous voulions que Mandela soit libre de ses mouvements et indépendant pour son premier jour de liberté, et surtout pas entouré de policiers blancs ! » Mais les responsables de la sécurité de l‘ANC sont débordés. Une journée mémorable pour l‘un des plus vieux prisonnier de son temps Nelson Mandela s‘est éteint tranquillement le 05 décembre 2013 dans son pays.
Le monde entier a rendu un vibrant hommage à ce combattant de la liberté et des droits de l‘homme. L‘admiration mondiale pour cet ancien pensionnaire du bagne de Robben Island, est dûe à la réussite de sa politique active de réconciliation nationale et de pardon. Ce qui a permis d‘ assurer pacifiquement le passage d‘une société ségrégationniste, éclatée et abjecte à une société démocratique,multiraciale,apaisée et tournée vers l‘avenir.
Il a libéré son pays du joug de l‘apartheid. Il a contribué également à l‘engager sur les voies escarpées de la paix et de la réconciliation nationale. L‘Afrique du Sud lui doit son unité et son prestige actuel.Marcher sur les pas de Mandela est un devoir civique et moral pour que la démocratie, l‘unité et la réconciliation nationale puissent éclore sur la terre de Guinée. Nous faisons le serment de marcher sur les sillons tracés par ce grand humaniste.
Il aura été le prisonnier politique le plus célèbre de son temps, Nelson Mandela, aura fait passer l‘Afrique du Sud de l‘apartheid aux promesses de la démocratie en symbolisant la paix et la réconciliation puis la lutte pour une justice universelle.Incarcéré 27 ans pour avoir défendu la démocratie multiraciale, Mandela en est sorti résolu à faire usage de son prestige et de son charisme personnels pour mettre fin au régime de la minorité blanche en évitant une guerre civile sanglante.
En 1993, Mandela partageait le prix Nobel de la Paix avec Frederick de Klerk, le président afrikaner qui l‘avait libéré. "Madiba" - son nom de clan - jouera un rôle-clé à la tête du nouvel Etat mais aussi sur le plan international, en défenseur inlassable de la dignité humaine face à la répression politique ou aux ravages du sida.
Ses années derrière les barreaux en ont fait un détenu politique et un dirigeant de stature hors normes pour des millions de Sud-Africains noirs soumis à l‘apartheid. Durant le procès qui devait aboutir à sa condamnation à la prison à vie en 1964 pour sabotage et complot révolutionnaire, il avait formulé sa profession de foi politique.
"Je me suis consacré à la lutte du peuple africain. J‘ai combattu la domination blanche et j‘ai combattu la domination noire. Je chéris l‘idéal d‘une société démocratique et libre où tous vivent en harmonie avec des chances égales. C‘est un idéal pour lequel j‘espère vivre et que j‘aspire à réaliser. Mais si cela s‘avère nécessaire, c‘est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir".
Mandela naît le 18 juillet 1918 dans un village du Transkeï. De sang royal, fils du principal conseiller d‘un chef de clan de l‘ethnie Xhosa, il est destiné à diriger. Mais il se voue à la lutte contre la domination blanche et quitte l‘université de Fort Hare au début des années 1940, avant la fin de ses études, pour former la Ligue des jeunesses du Congrès national africain (ANC) avec Oliver Tambo et Walter Sisulu.
Après l‘arrivée au pouvoir en 1948 du Parti national, instigateur de l‘apartheid, son engagement s‘accentue. En 1952, il est inculpé avec d‘autres militants de violation de la loi réprimant le communisme mais écope d‘une peine avec sursis.
VERITE ET RECONCILIATION
Mandela, qui est l‘un des premiers à prôner la résistance armée, entre dans la clandestinité en 1961 pour créer l‘aile militaire de l‘ANC - Umkhonto we Sizwe (la lance de la nation). Il quitte son pays, parcourt le continent et l‘Europe, étudie les techniques de guérilla et recherche des appuis pour l‘ANC.
Revenu en 1962, il est arrêté et condamné à cinq ans de prison pour incitation à la grève et sortie illégale du pays. Alors qu‘il purge cette peine, il est inculpé de trahison avec d‘autres dirigeants anti-apartheid au procès de Rivonia (1963).
Condamné en 1964 à la réclusion à perpétuité, Mandela passera 18 ans à Robben Island avant d‘être transféré à la prison de Pollsmoor, près du Cap. Il sera libéré le 11 février 1990, à l‘âge de 71 ans.
Le processus d‘abolition de l‘apartheid est déjà lancé, mais des violences feront encore des milliers de morts durant les quatre années qui précèdent les législatives de 1994, premier scrutin multiracial sud-africain, remportées par l‘ANC légalisé.
Elu chef de l‘Etat, Mandela prend ses fonctions le 10 mai 1994 en faisant de la réconciliation le thème de sa présidence. Il abandonnera la présidence en 1999 pour se consacrer à la lutte contre le fléau du sida en Afrique du Sud. Il recueille des millions de dollars pour combattre maladie et dénonce les tabous qui l‘entourent.
Durant cette dernière période, le père de la "Nation arc-en-ciel" voit le sida emporter son seul fils en vie en 2005.
11 février 1990 : les premiers pas d‘homme libre de Mandela
Après vingt-sept années passées en détention, Nelson Mandela s‘apprête à goûter au plaisir de la liberté. Ce fut une journée historique placée, à la fois, sous le signe de la joie et du chaos. Elle marquera néanmoins un tournant dans l‘histoire de l‘Afrique du Sud. L‘ambiance est solennelle, l‘atmosphère est au recueillement
On lui avait proposé une voiture, mais Nelson Mandela préfère franchir à pied les derniers mètres de sa longue marche vers la liberté. Il pensait seulement saluer les gardiens de la prison de Victor Verster, mais une foule immense l‘attend à la grille d‘entrée.
Mandela monte en voiture avec Winnie, direction la place de la grande parade du Cap, Il arrive sur la place de la parade, noire de monde. La police avait proposé de prendre en charge la sécurité de Nelson Mandela.
« Nous avions refusé, explique son camarade Mac Maharaj, nous voulions que Mandela soit libre de ses mouvements et indépendant pour son premier jour de liberté, et surtout pas entouré de policiers blancs ! » Mais les responsables de la sécurité de l‘ANC sont débordés. Une journée mémorable pour l‘un des plus vieux prisonnier de son temps Nelson Mandela s‘est éteint tranquillement le 05 décembre 2013 dans son pays.
Le monde entier a rendu un vibrant hommage à ce combattant de la liberté et des droits de l‘homme. L‘admiration mondiale pour cet ancien pensionnaire du bagne de Robben Island, est dûe à la réussite de sa politique active de réconciliation nationale et de pardon. Ce qui a permis d‘ assurer pacifiquement le passage d‘une société ségrégationniste, éclatée et abjecte à une société démocratique,multiraciale,apaisée et tournée vers l‘avenir.
Il a libéré son pays du joug de l‘apartheid. Il a contribué également à l‘engager sur les voies escarpées de la paix et de la réconciliation nationale. L‘Afrique du Sud lui doit son unité et son prestige actuel.Marcher sur les pas de Mandela est un devoir civique et moral pour que la démocratie, l‘unité et la réconciliation nationale puissent éclore sur la terre de Guinée. Nous faisons le serment de marcher sur les sillons tracés par ce grand humaniste.


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