Le parquet général égyptien a ordonné, mardi, le placement en détention provisoire pour quinze jours de plusieurs journalistes travaillant pour la chaîne Al Djazira, accusés d'avoir porté atteinte à la réputation de l'Egypte à l'étranger. Le parquet général égyptien a ordonné, mardi, le placement en détention provisoire pour quinze jours de plusieurs journalistes travaillant pour la chaîne Al Djazira, accusés d'avoir porté atteinte à la réputation de l'Egypte à l'étranger. Les bureaux d'Al Djazira au Caire sont fermés depuis le 3 juillet, à la suite d'une opération des forces de sécurité égyptiennes quelques heures seulement après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi. Le siège de la chaîne se trouve au Qatar, l'un des principaux soutiens financiers des Frères musulmans. Le communiqué du parquet général précise que les journalistes placés en détention, dont le nombre n'est pas précisé, appartiennent à un organe d'information dirigé par un Egypto-canadien membre des Frères musulmans, groupe qui vient d'être classé comme "organisation terroriste" en Egypte. Cet homme a utilisé des suites d'un hôtel du Caire comme centre de presse où il a manipulé des informations et les a diffusées via Al Djazira et CNN afin de nuire à la réputation de l'Egypte à l'étranger, affirme le parquet. Les autres journalistes concernés sont des Egyptiens et des étrangers, notamment un correspondant australien, qui travaillent pour Al Djazira, ajoute-t-il. A Doha, la chaîne a condamné la "détention arbitraire" des journalistes et exigé leur libération immédiate. Les bureaux d'Al Djazira au Caire sont fermés depuis le 3 juillet, à la suite d'une opération des forces de sécurité égyptiennes quelques heures seulement après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi. Le siège de la chaîne se trouve au Qatar, l'un des principaux soutiens financiers des Frères musulmans. Le communiqué du parquet général précise que les journalistes placés en détention, dont le nombre n'est pas précisé, appartiennent à un organe d'information dirigé par un Egypto-canadien membre des Frères musulmans, groupe qui vient d'être classé comme "organisation terroriste" en Egypte. Cet homme a utilisé des suites d'un hôtel du Caire comme centre de presse où il a manipulé des informations et les a diffusées via Al Djazira et CNN afin de nuire à la réputation de l'Egypte à l'étranger, affirme le parquet. Les autres journalistes concernés sont des Egyptiens et des étrangers, notamment un correspondant australien, qui travaillent pour Al Djazira, ajoute-t-il. A Doha, la chaîne a condamné la "détention arbitraire" des journalistes et exigé leur libération immédiate.