Un membre du gouvernement irakien a confirmé que les forces irakiennes projetaient d'attaquer la ville de Fallouja, aux mains des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à Al-Qaïda, depuis plus d'un an. Un membre du gouvernement irakien a confirmé que les forces irakiennes projetaient d'attaquer la ville de Fallouja, aux mains des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à Al-Qaïda, depuis plus d'un an. "Une attaque majeure" serait en préparation pour réinvestir ce haut-lieu de la contestation contre le Premier ministre chiite et "écraser les terroristes". L'armée est déployée autour de la ville, laissant le temps aux habitants de partir avant de lancer l'assaut. Une ville stratégique Située dans la province d'Al-Anbar, à soixante kilomètres à l'ouest de Bagdad et à quelques centaines de kilomètres de la Syrie, Fallouja est une ville stratégique : elle pourrait servir de base au projet de l'EIIL "d'établir un Etat islamique dans tout le Levant", estime un expert au Brookings Doha Center. Depuis une semaine, les affrontements se multiplient dans la région à la suite du démantèlement d'un camp d'opposants au gouvernement considéré par les autorités irakiennes comme un "repaire d'Al Qaïda" : onze activistes venus d'Afghanistan et de plusieurs pays arabes avaient été tués par les forces irakiennes entre Bagdad et Fallouja, tandis que plusieurs attentats ont fait au moins quinze morts et quarante blessés dimanche à Bagdad. Les combattants de l'EIIL "sont les acteurs les plus dangereux dans la région", a affirmé le secrétaire d'Etat américain John Kerry en évoquant "leur barbarie" et "leur brutalité". Il a assuré les autorités irakiennes du soutien des Etats-Unis, mais a rappelé que son pays n'enverrait pas de nouvelles troupes au sol. C'est dans la région de Fallouja que les forces américaines avaient subi leurs plus lourdes pertes durant la guerre. "Une attaque majeure" serait en préparation pour réinvestir ce haut-lieu de la contestation contre le Premier ministre chiite et "écraser les terroristes". L'armée est déployée autour de la ville, laissant le temps aux habitants de partir avant de lancer l'assaut. Une ville stratégique Située dans la province d'Al-Anbar, à soixante kilomètres à l'ouest de Bagdad et à quelques centaines de kilomètres de la Syrie, Fallouja est une ville stratégique : elle pourrait servir de base au projet de l'EIIL "d'établir un Etat islamique dans tout le Levant", estime un expert au Brookings Doha Center. Depuis une semaine, les affrontements se multiplient dans la région à la suite du démantèlement d'un camp d'opposants au gouvernement considéré par les autorités irakiennes comme un "repaire d'Al Qaïda" : onze activistes venus d'Afghanistan et de plusieurs pays arabes avaient été tués par les forces irakiennes entre Bagdad et Fallouja, tandis que plusieurs attentats ont fait au moins quinze morts et quarante blessés dimanche à Bagdad. Les combattants de l'EIIL "sont les acteurs les plus dangereux dans la région", a affirmé le secrétaire d'Etat américain John Kerry en évoquant "leur barbarie" et "leur brutalité". Il a assuré les autorités irakiennes du soutien des Etats-Unis, mais a rappelé que son pays n'enverrait pas de nouvelles troupes au sol. C'est dans la région de Fallouja que les forces américaines avaient subi leurs plus lourdes pertes durant la guerre.