L'Algérie a réalisé une croissance "robuste" au 1er semestre 2024    Cybercriminalité: signature d'un accord de coopération entre AFRIPOL et Kaspersky    L'Algérie abrite la Réunion annuelle des académies africaines des sciences en novembre    Accidents de la circulation: 36 morts et 1387 blessés en une semaine    Le Président Tebboune explique sa vision stratégique    Relance du projet de la mosquée pôle    Manifestation massive à Chicago pour appeler à l'interdiction des exportations d'armes vers l'entité sioniste    Scholz a qualifié sa conversation téléphonique avec Poutine d'importante et de détaillée    Les Verts terminent leur mission en beauté    Le Président de la République opère un remaniement ministériel    Quatre membres d'une même famille sauvés de l'asphyxie    Des intrusions quasi quotidiennes de sangliers affamés dans les zones urbaines    Un millier d'hectares à emblaver dans la commune de N'goussa    Porteur d'émotion ou miroir d'état d'âme    Un maître de la céramique algérienne qui redéfinit l'art et la tradition    L'irrésistible tentation de la «carotte-hameçon» fixée au bout de la longue perche de la francophonie    7e Sommet mondial de l'innovation pour les soins de santé: Saihi s'entretient à Doha avec son homologue palestinien    Détenus Palestiniens: de nouveaux témoignages de torture physique et psychologique dans des prisons sionistes    Bronchiolites: journée de sensibilisation et de formation à l'INSP    Ghaza: Borrell se dit "frustré" par la poursuite de l'agression sioniste    Brahim Merad installe le nouveau wali d'Adrar    27e édition du SILA: plus de 4 millions de visiteurs    APN: Dahleb présente le nouveau projet de loi relatif à la gestion des déchets    Des milliers de personnes manifestent à Madrid pour réclamer l'autodétermination du peuple sahraoui    L'engagement de l'Algérie à faire face aux défis environnementaux réaffirmé    Une opportunité de plaider pour les différentes questions concernant l'Afrique    Le point de départ d'une nouvelle étape    L'USB piégée à domicile, l'USMA rejoint le MCA en tête    Boxe : Mike Tyson, 58 ans, battu sur décision des juges par le YouTuber Jake Paul    Foot/ CAN-2025 (Qualifications/ Gr.E - 6e et dernière journée) : l'Algérie domine le Libéria (5-1)    Sommet de la jeunesse africaine en Ethiopie: Hidaoui passe en revue l'expérience de l'Algérie en matière de prise en charge de la jeunesse    Judo: le Collège Technique national les 22-23 novembre à Oran    Merad préside la cérémonie l'installation du nouveau wali d'Aïn Témouchent    Le rôle de l'association des Ouléma dans la préservation de l'identité nationale durant la période coloniale mis en avant à Djanet    70e anniversaire du déclenchement de la Révolution : un parcours révolutionnaire jalonné d'étapes phares    CAN-2025 Algérie-Libéria : les "Verts" décidés à conclure en beauté    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une date de réconciliation avec soi-même !
Célébration du nouvel an amazigh, Yennayer, par les africains du nord
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 01 - 2014

Le Nouvel An amazigh, Yennayer, est traditionnellement célébré la veille du 12 janvier (11 janvier au soir). Déjà, l'approche de cette fête populaire, qui allie mythes et traditions, est visible grâce aux diverses friandises étalées dans les commerces et magasins lesquels, pour l'occasion, changent de look et exposent des produits habituellement non proposés en grandes quantités.
Le Nouvel An amazigh, Yennayer, est traditionnellement célébré la veille du 12 janvier (11 janvier au soir). Déjà, l'approche de cette fête populaire, qui allie mythes et traditions, est visible grâce aux diverses friandises étalées dans les commerces et magasins lesquels, pour l'occasion, changent de look et exposent des produits habituellement non proposés en grandes quantités.
Cet événement est fêté et vécu donc par la quasi-majorité des Maghrébins dans la joie, la convivialité et la solidarité. L ́avènement du Nouvel An berbère donne lieu à une ambiance particulière, empreinte de ferveur, de joie et de communion, à laquelle toutes les familles se préparent plusieurs jours à l ́avance pour célébrer, avec faste, cet événement très attendu de l ́année.
Ce jour de l ́an amazigh est généralement fêté par tradition, indépendamment d ́une quelconque portée sociologique et historique. Sauf que, ces dernières années, avec la prise de conscience identitaire et la réappropriation de l ́histoire nationale, la reconnaissance de cette date dépasse la portée traditionnelle de l ́événement pour se placer comme repère historique de tout un peuple. Yennayer ou « Edderraz », ou encore « El-Am »,
suivant l ́appellation de chaque région, reste pour bon nombre d ́Algériens, le témoin vivant de l ́attachement aux anciennes traditions et cultures populaires, d ́inspiration ou d ́origine numide, qui ont façonné, à travers les siècles, l ́histoire de cette partie du pays. L ́Algérie, garde, à ce titre, les traces de cette culture numide qui se manifeste, de nos jours encore, à travers les innombrables vestiges historiques, us et coutumes, ainsi que des noms de villages et de hameaux à consonance berbère, qui font partie intégrante du patrimoine populaire local.
La similitude entre les différentes manifestations folkloriques et les veillées organisées à travers toutes les régions du pays, illustre parfaitement ce lien profond qui unit l ́ensemble de ces cultures populaires. Au-delà de l ́aspect mystique qui caractérise souvent ce genre de cérémonial social, principalement au sein des confréries religieuses disséminées à travers les différentes localités du pays, Yennayer se distingue, néanmoins, par ses aspects culinaires, symbolisés par des plats et des mets traditionnels confectionnés à la maison et à partir d ́anciennes recettes transmises de génération en génération.
Traditionnellement, la célébration de Yennayer suit une sorte de « rituel » pratiqué depuis des lustres, puisqu ́il est de coutume, de se réunir le soir en famille, de préférence au centre de la maison, pour partager un repas copieux et à la fin, ramener un nouveau-né ou le plus jeune membre de la famille et déverser sur sa tête le contenu d ́un panier en osier, rempli en l ́occurrence de treize fruits secs, symbole de richesse et de prospérité pour l ́avenir de ses enfants. A la fin du cérémonial, chaque membre de la famille aura droit à une bourse contenant les treize fruits secs et autres friandises servant à ce rituel.
Des différentes hypothèses avancées sur l ́origine de Yennayer (non pas en tant que calendrier agraire mais beaucoup plus par rapport à sa date de naissance), la plus plausible et la plus répandue est celle qui fait remonter l ́origine de cette célébration à l ́année où un Amazigh accède au trône de la 22e dynastie pharaonique en Egypte
(950 av. J.-C.).
Cette date, de portée symbolique, marque de son empreinte une période historique qui glorifie le peuple amazigh qui, de son côté, a le devoir de mémoire.
Cet événement est fêté et vécu donc par la quasi-majorité des Maghrébins dans la joie, la convivialité et la solidarité. L ́avènement du Nouvel An berbère donne lieu à une ambiance particulière, empreinte de ferveur, de joie et de communion, à laquelle toutes les familles se préparent plusieurs jours à l ́avance pour célébrer, avec faste, cet événement très attendu de l ́année.
Ce jour de l ́an amazigh est généralement fêté par tradition, indépendamment d ́une quelconque portée sociologique et historique. Sauf que, ces dernières années, avec la prise de conscience identitaire et la réappropriation de l ́histoire nationale, la reconnaissance de cette date dépasse la portée traditionnelle de l ́événement pour se placer comme repère historique de tout un peuple. Yennayer ou « Edderraz », ou encore « El-Am »,
suivant l ́appellation de chaque région, reste pour bon nombre d ́Algériens, le témoin vivant de l ́attachement aux anciennes traditions et cultures populaires, d ́inspiration ou d ́origine numide, qui ont façonné, à travers les siècles, l ́histoire de cette partie du pays. L ́Algérie, garde, à ce titre, les traces de cette culture numide qui se manifeste, de nos jours encore, à travers les innombrables vestiges historiques, us et coutumes, ainsi que des noms de villages et de hameaux à consonance berbère, qui font partie intégrante du patrimoine populaire local.
La similitude entre les différentes manifestations folkloriques et les veillées organisées à travers toutes les régions du pays, illustre parfaitement ce lien profond qui unit l ́ensemble de ces cultures populaires. Au-delà de l ́aspect mystique qui caractérise souvent ce genre de cérémonial social, principalement au sein des confréries religieuses disséminées à travers les différentes localités du pays, Yennayer se distingue, néanmoins, par ses aspects culinaires, symbolisés par des plats et des mets traditionnels confectionnés à la maison et à partir d ́anciennes recettes transmises de génération en génération.
Traditionnellement, la célébration de Yennayer suit une sorte de « rituel » pratiqué depuis des lustres, puisqu ́il est de coutume, de se réunir le soir en famille, de préférence au centre de la maison, pour partager un repas copieux et à la fin, ramener un nouveau-né ou le plus jeune membre de la famille et déverser sur sa tête le contenu d ́un panier en osier, rempli en l ́occurrence de treize fruits secs, symbole de richesse et de prospérité pour l ́avenir de ses enfants. A la fin du cérémonial, chaque membre de la famille aura droit à une bourse contenant les treize fruits secs et autres friandises servant à ce rituel.
Des différentes hypothèses avancées sur l ́origine de Yennayer (non pas en tant que calendrier agraire mais beaucoup plus par rapport à sa date de naissance), la plus plausible et la plus répandue est celle qui fait remonter l ́origine de cette célébration à l ́année où un Amazigh accède au trône de la 22e dynastie pharaonique en Egypte
(950 av. J.-C.).
Cette date, de portée symbolique, marque de son empreinte une période historique qui glorifie le peuple amazigh qui, de son côté, a le devoir de mémoire.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.