Le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et homme fort de l'Egypte qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi, a déclaré, samedi 11 janvier, qu'il serait candidat à la présidentielle si le peuple le "réclame". Le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et homme fort de l'Egypte qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi, a déclaré, samedi 11 janvier, qu'il serait candidat à la présidentielle si le peuple le "réclame". Il se présentera si l'armée "soutient" sa candidature, ont rapporté les médias gouvernementaux, en citant un discours, samedi, du général qui est aussi ministre de la Défense. Le général Sissi a parallèlement appelé les Egyptiens à participer massivement, mardi et mercredi, au référendum sur une nouvelle Constitution qui donne un peu plus de pouvoir aux militaires. Depuis que l'armée a destitué et arrêté le 3 juillet Mohamed Morsi, premier président égyptien élu démocratiquement, le gouvernement intérimaire nommé et dirigé de facto par les militaires réprime dans le sang les manifestations des pro-Morsi, mais a promis des élections présidentielles et législatives cette année. Depuis des semaines, la candidature à la présidence de celui qui jouit d'une très grande popularité depuis qu'il a annoncé la destitution de Mohamed Morsi, et dont les portraits ornent les rues, les boutiques et certaines administrations, est sur toutes les lèvres. Une grande majorité de la population soutient le nouveau pouvoir et Abdel Fattah al-Sissi dans l'implacable répression menée contre les islamistes, en particulier contre les Frères musulmans. L'influente confrérie de Mohamed Morsi avait remporté toutes les élections depuis qu'une révolte populaire début 2011 a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak, lui aussi issu de l'armée, après 30 ans de règne absolu. Le fait que le général Sissi ait prononcé ces mots après avoir pressé les Egyptiens de participer en masse au référendum de la semaine prochaine confirme ce que nombre d'experts et hauts responsables du gouvernement et de l'armée pressentaient anonymement: l'homme fort de l'Egypte fera acte de candidature après le référendum si la participation à ce scrutin est suffisamment élevée. Il s'agirait ainsi d'une sorte de plébiscite tant le nouveau projet de Constitution ne modifie qu'à la marge la précédente loi fondamentale. Les propos du général Sissi rapportés par Al-Ahram ont été confirmés par un haut responsable qui y assistait et a requis l'anonymat. Abdel Fattah al-Sissi, 59 ans, ancien chef du renseignement militaire, avait été nommé chef de la toute puissante armée égyptienne en 2012 sous le régime de Mohamed Morsi. C'est lui qui a annoncé, le 3 juillet, la destitution du chef de l'Etat islamiste et nommé le même jour le gouvernement et le président de transition, exigeant dans son discours qu'ils organisent des élections "libres" dans la première moitié de 2014. Il se présentera si l'armée "soutient" sa candidature, ont rapporté les médias gouvernementaux, en citant un discours, samedi, du général qui est aussi ministre de la Défense. Le général Sissi a parallèlement appelé les Egyptiens à participer massivement, mardi et mercredi, au référendum sur une nouvelle Constitution qui donne un peu plus de pouvoir aux militaires. Depuis que l'armée a destitué et arrêté le 3 juillet Mohamed Morsi, premier président égyptien élu démocratiquement, le gouvernement intérimaire nommé et dirigé de facto par les militaires réprime dans le sang les manifestations des pro-Morsi, mais a promis des élections présidentielles et législatives cette année. Depuis des semaines, la candidature à la présidence de celui qui jouit d'une très grande popularité depuis qu'il a annoncé la destitution de Mohamed Morsi, et dont les portraits ornent les rues, les boutiques et certaines administrations, est sur toutes les lèvres. Une grande majorité de la population soutient le nouveau pouvoir et Abdel Fattah al-Sissi dans l'implacable répression menée contre les islamistes, en particulier contre les Frères musulmans. L'influente confrérie de Mohamed Morsi avait remporté toutes les élections depuis qu'une révolte populaire début 2011 a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak, lui aussi issu de l'armée, après 30 ans de règne absolu. Le fait que le général Sissi ait prononcé ces mots après avoir pressé les Egyptiens de participer en masse au référendum de la semaine prochaine confirme ce que nombre d'experts et hauts responsables du gouvernement et de l'armée pressentaient anonymement: l'homme fort de l'Egypte fera acte de candidature après le référendum si la participation à ce scrutin est suffisamment élevée. Il s'agirait ainsi d'une sorte de plébiscite tant le nouveau projet de Constitution ne modifie qu'à la marge la précédente loi fondamentale. Les propos du général Sissi rapportés par Al-Ahram ont été confirmés par un haut responsable qui y assistait et a requis l'anonymat. Abdel Fattah al-Sissi, 59 ans, ancien chef du renseignement militaire, avait été nommé chef de la toute puissante armée égyptienne en 2012 sous le régime de Mohamed Morsi. C'est lui qui a annoncé, le 3 juillet, la destitution du chef de l'Etat islamiste et nommé le même jour le gouvernement et le président de transition, exigeant dans son discours qu'ils organisent des élections "libres" dans la première moitié de 2014.