Adli Mansour, le président égyptien de transition, a déclaré dimanche que le gouvernement tenait à la tenue d'élections présidentielle et législatives au cours des six mois qui suivront un référendum prévu les 14 et 15 janvier sur la nouvelle Constitution. Adli Mansour, nommé président par l'armée à la suite de la destitution le 3 juillet du chef d'Etat islamiste Mohamed Morsi, a précisé que le scrutin présidentiel pourrait se tenir avant les élections législatives sans que cela viole la Constitution. Initialement, le gouvernement intérimaire prévoyait dans son programme de transition que les législatives aient lieu en premier, mais le projet de Constitution permettrait effectivement à l'élection présidentielle de se tenir d'abord. Les observateurs s'accordent à juger le général Abdel Fattah al Sissi, à l'origine de la destitution de Mohamed Morsi, comme le grand favori de l'élection présidentielle, mais il n'a pas annoncé de candidature.