La crise du lait perdure. En dépit des assurances des autorités officielles sur la disponibilité prochaine du lait en sachet, certaines régions continuent de souffrir de la rareté de ce produit. Les professionnels de la filière pointent du doigt la spéculation et accusent de détournement de la poudre de lait. La crise du lait perdure. En dépit des assurances des autorités officielles sur la disponibilité prochaine du lait en sachet, certaines régions continuent de souffrir de la rareté de ce produit. Les professionnels de la filière pointent du doigt la spéculation et accusent de détournement de la poudre de lait. L'Algérie, qui a importé plus de 130.000 tonnes de poudre de lait, enregistre ainsi un bond en la matière. Mais cela suffit-il pour la production et les laiteries ? Le ministre de l'Agriculture assure que « oui ». A Tipaza, il avait déclaré : « Je tiens à rassurer les consommateurs que la production du lait est largement suffisante et je profite de cette occasion pour appeler les producteurs à faire preuve d'honnêteté dans l'utilisation de la poudre subventionnée ». En effet, des producteurs et transformateurs de lait ont dénoncé dernièrement que « des quotas de poudre de lait ne sont pas suffisantes pour les laiteries » et accusent ouvertement certaines parties du détournement de la poudre de lait. Le ministre de l'Agriculture confirme cette information selon laquelle il y aurait un détournement de la poudre de lait par certains transformateurs qui auraient utilisé ce produit subventionné par l'Etat pour la production des dérivés de lait. Abdelwahab Nouri a été ferme en annonçant des sanctions à l'encontre des récalcitrants. Mais en tout état de cause, il y a de l'électricité dans l'air concernant la perturbation du lait conditionné en sachet. Même si du côté des pouvoirs publics, on assure des engagements à l'approvisionnement en matière première, il faut dire que cette mini-crise n'est pas prête de s'achever. L'Etat, qui a créé un dispositif de soutien auquel sont liées 116 laiteries publiques et privées, se voit contraint de faire un appel d'offres international pour l'achat d'une quantité supplémentaire de poudre de lait. C'est l'Onil qui va assurer la gestion des quotas qui seront achetés. Pour le lait conditionné en sachet, les prix seront inférieurs à ceux du marché international. Quant au réseau de distribution, celui-ci sera revu et modernisé suite à cette perturbation qui continue d'affecter plusieurs wilayas. Le ministre du commerce, Mustapha Benbada, avait assuré ces derniers jours que « le lait en sachet est disponible, donc on ne peut pas parler de pénurie. C'est une sorte de pression sur l'offre suite, entre autres, à une forte demande ». Cette crise de l'offre est due au renchérissement des cours au niveau de la Bourse mondiale où la tonne de poudre de lait est cédée à 5.000 dollars. Hormis cette considération, le département de Benbada indique que « les dernières mesures visant à satisfaire les besoins du marché national en lait en sachet seront prises en fonction des conclusions de l'enquête ouverte la semaine dernière afin de déterminer les raisons à l'origine de la perturbation dans la distribution de ce produit de première nécessité ». Selon le DG de la régulation au sein du ministère du commerce « les conclusions de cette enquête, qui est toujours en cours, vont nous permettre de se situer et de prendre des mesures réglementaires en coordination avec toutes les parties concernées ». De plus, le Premier ministre a instruit les professionnels du lait de « mettre un emballage en tetra pack pour le lait pasteurisé » en supprimant l'emballage du sachet nuisible à la santé publique. L'Algérie, qui a importé plus de 130.000 tonnes de poudre de lait, enregistre ainsi un bond en la matière. Mais cela suffit-il pour la production et les laiteries ? Le ministre de l'Agriculture assure que « oui ». A Tipaza, il avait déclaré : « Je tiens à rassurer les consommateurs que la production du lait est largement suffisante et je profite de cette occasion pour appeler les producteurs à faire preuve d'honnêteté dans l'utilisation de la poudre subventionnée ». En effet, des producteurs et transformateurs de lait ont dénoncé dernièrement que « des quotas de poudre de lait ne sont pas suffisantes pour les laiteries » et accusent ouvertement certaines parties du détournement de la poudre de lait. Le ministre de l'Agriculture confirme cette information selon laquelle il y aurait un détournement de la poudre de lait par certains transformateurs qui auraient utilisé ce produit subventionné par l'Etat pour la production des dérivés de lait. Abdelwahab Nouri a été ferme en annonçant des sanctions à l'encontre des récalcitrants. Mais en tout état de cause, il y a de l'électricité dans l'air concernant la perturbation du lait conditionné en sachet. Même si du côté des pouvoirs publics, on assure des engagements à l'approvisionnement en matière première, il faut dire que cette mini-crise n'est pas prête de s'achever. L'Etat, qui a créé un dispositif de soutien auquel sont liées 116 laiteries publiques et privées, se voit contraint de faire un appel d'offres international pour l'achat d'une quantité supplémentaire de poudre de lait. C'est l'Onil qui va assurer la gestion des quotas qui seront achetés. Pour le lait conditionné en sachet, les prix seront inférieurs à ceux du marché international. Quant au réseau de distribution, celui-ci sera revu et modernisé suite à cette perturbation qui continue d'affecter plusieurs wilayas. Le ministre du commerce, Mustapha Benbada, avait assuré ces derniers jours que « le lait en sachet est disponible, donc on ne peut pas parler de pénurie. C'est une sorte de pression sur l'offre suite, entre autres, à une forte demande ». Cette crise de l'offre est due au renchérissement des cours au niveau de la Bourse mondiale où la tonne de poudre de lait est cédée à 5.000 dollars. Hormis cette considération, le département de Benbada indique que « les dernières mesures visant à satisfaire les besoins du marché national en lait en sachet seront prises en fonction des conclusions de l'enquête ouverte la semaine dernière afin de déterminer les raisons à l'origine de la perturbation dans la distribution de ce produit de première nécessité ». Selon le DG de la régulation au sein du ministère du commerce « les conclusions de cette enquête, qui est toujours en cours, vont nous permettre de se situer et de prendre des mesures réglementaires en coordination avec toutes les parties concernées ». De plus, le Premier ministre a instruit les professionnels du lait de « mettre un emballage en tetra pack pour le lait pasteurisé » en supprimant l'emballage du sachet nuisible à la santé publique.