Un nouveau dispositif d'emploi pour les jeunes chômeurs serait sur le point d'être créé. Il s'intitule « Premier emploi jeunes » avec une révision des salaires et avantages sociaux qui seront intégrés dans cette nouvelle disposition. Un nouveau dispositif d'emploi pour les jeunes chômeurs serait sur le point d'être créé. Il s'intitule « Premier emploi jeunes » avec une révision des salaires et avantages sociaux qui seront intégrés dans cette nouvelle disposition. Cette nouvelle va réjouir certainement les jeunes demandeurs d'emploi qui étaient régis, jusque-là, par le Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) qui sera supprimé. Le ministre du Travail, Mohamed Benmeradi, qui avait annoncé récemment le nouveau mécanisme d'aide à l'emploi avait déclaré sur les ondes de la Radio nationale « aujourd'hui il est critiqué à juste titre et nous avons donc proposé au gouvernement une adaptation de ce dispositif ». « Le nouveau contrat, baptisé "premier emploi jeunes", sera proposé à la prochaine réunion du gouvernement pour une mise en place graduelle. L'avantage salarial de ce nouveau dispositif sera pris en considération. Le salaire correspondra au niveau de la rémunération du poste concerné au niveau de l'employeur » a précisé Mohamed Benmeradi grâce au « crédit d'impôt » dont bénéficiera l'entreprise qui a recruté le jeune dans le cadre de ce dispositif. « La différence entre la subvention de l'Etat et le salaire de poste sera composé par un crédit d'impôt », a-t-il déclaré. Il est à noter que le seul salaire perçu par le jeune employé dans le cadre du DAIP, correspond à l'aide de l'Etat, qui s'élève à 12.000 dinars pour un technicien supérieur et à 15.000 dinars pour un diplômé. Ces rémunérations ont longtemps lésé les jeunes diplômés qui souffraient également de l'absence de couverture sociale. Une réparation sera prise en compte dans ce cadre par les pouvoirs publics grâce à ce nouveau système. A titre illustratif, le ministre du Travail précise que « pour un salaire d'ingénieur de 35.000 dinars, si l'employeur doit verser 20.000 dinars, le crédit d'impôt sera exactement égal à ce montant », ajoutant que la « mesure a déjà été proposée dans la loi de finances 2014 ». Le nouveau contrat emploi jeune prévoit « la couverture sociale, qui couvrait essentiellement la maladie dans le DAIP, sera étendue à tous les avantages du dispositif de la sécurité sociale, comprenant la retraite, les accidents de travail, etc ». Le ministre évoque les détails de l'assurance sociale pour ces jeunes avec « l'assiette, qui était de 13 % va augmenter. L'Etat va prendre en charge 18 % et le jeune 8 % ». Il faut souligner que dans les statistiques de 2013, l'ancien dispositif, qu'est le DAIP, a permis l'embauche de 800.000 jeunes, selon les estimations du ministre du Travail, dont « 500.000 dans le secteur public et 300.000 dans le secteur économique ». Globalement, les dispositifs d'insertion à l'emploi n'ont pas donné les résultas escomptés pour l'absorption de la masse des jeunes chômeurs. Le bilan de l'ONS indique que le « chômage des jeunes diplômés tourne autour de 14, 5 % » et que le nombre de chômeurs s'élève à 1,2 million de chômeurs. Cette nouvelle va réjouir certainement les jeunes demandeurs d'emploi qui étaient régis, jusque-là, par le Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) qui sera supprimé. Le ministre du Travail, Mohamed Benmeradi, qui avait annoncé récemment le nouveau mécanisme d'aide à l'emploi avait déclaré sur les ondes de la Radio nationale « aujourd'hui il est critiqué à juste titre et nous avons donc proposé au gouvernement une adaptation de ce dispositif ». « Le nouveau contrat, baptisé "premier emploi jeunes", sera proposé à la prochaine réunion du gouvernement pour une mise en place graduelle. L'avantage salarial de ce nouveau dispositif sera pris en considération. Le salaire correspondra au niveau de la rémunération du poste concerné au niveau de l'employeur » a précisé Mohamed Benmeradi grâce au « crédit d'impôt » dont bénéficiera l'entreprise qui a recruté le jeune dans le cadre de ce dispositif. « La différence entre la subvention de l'Etat et le salaire de poste sera composé par un crédit d'impôt », a-t-il déclaré. Il est à noter que le seul salaire perçu par le jeune employé dans le cadre du DAIP, correspond à l'aide de l'Etat, qui s'élève à 12.000 dinars pour un technicien supérieur et à 15.000 dinars pour un diplômé. Ces rémunérations ont longtemps lésé les jeunes diplômés qui souffraient également de l'absence de couverture sociale. Une réparation sera prise en compte dans ce cadre par les pouvoirs publics grâce à ce nouveau système. A titre illustratif, le ministre du Travail précise que « pour un salaire d'ingénieur de 35.000 dinars, si l'employeur doit verser 20.000 dinars, le crédit d'impôt sera exactement égal à ce montant », ajoutant que la « mesure a déjà été proposée dans la loi de finances 2014 ». Le nouveau contrat emploi jeune prévoit « la couverture sociale, qui couvrait essentiellement la maladie dans le DAIP, sera étendue à tous les avantages du dispositif de la sécurité sociale, comprenant la retraite, les accidents de travail, etc ». Le ministre évoque les détails de l'assurance sociale pour ces jeunes avec « l'assiette, qui était de 13 % va augmenter. L'Etat va prendre en charge 18 % et le jeune 8 % ». Il faut souligner que dans les statistiques de 2013, l'ancien dispositif, qu'est le DAIP, a permis l'embauche de 800.000 jeunes, selon les estimations du ministre du Travail, dont « 500.000 dans le secteur public et 300.000 dans le secteur économique ». Globalement, les dispositifs d'insertion à l'emploi n'ont pas donné les résultas escomptés pour l'absorption de la masse des jeunes chômeurs. Le bilan de l'ONS indique que le « chômage des jeunes diplômés tourne autour de 14, 5 % » et que le nombre de chômeurs s'élève à 1,2 million de chômeurs.