"Le père de Nedjma écrivait en langue française pour dire aux Français qu'il n'était pas français". "Le père de Nedjma écrivait en langue française pour dire aux Français qu'il n'était pas français". Les deux chercheuses universitaires, Saalla Kittar et Raphaëlle Herout, de l'université de Caen-Basse Normandie en France, ont présenté une analyse sémantique, linguistique et textuelle de certaines œuvres de Kateb Yacine, à travers leurs communications au 5e Forum international sur la vie et l'œuvre de Kateb Yacine, organisé, depuis mercredi dernier au théâtre régional Mahmoud-Triki à Guelma, sous le thème de "Kateb Yacine, la langue, l'art et la Révolution". Un thème amplement décortiqué par des universitaires. Ce derniers ont souligné que le père de Nedjma "écrivait réellement en langue française pour dire aux Français qu'il n'était pas français". Autrement dit, il utilisait la langue française comme un butin de guerre, comme, il avait l'habitude de le dire. D'une manière alliant la poésie et le style dramatique, les chercheuses ont revisité les œuvres de Kateb Yacine pour donner un aperçu sur les visions de l'écrivain sur la problématique de la langue française, ses engagements dans la lutte contre l'occupant et la défense de ses convictions, celles de construire une nation algérienne dont les racines et les origines sont indépendantes du colonisateur. Les deux universitaires ont évoqué ce qu'avait écrit Kateb Yacine au sujet des massacres du 8 mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata, ainsi que des manifestations du 17 octobre 1961 pour soutenir que l'écrivain interpellait la conscience française : "Peuple français, vous êtes désormais témoin de ce qui s'est passé dans la Seine à Paris". Les deux oratrices ont considéré que la lutte de Kateb Yacine pour la liberté était "amplement illustrée dans ses œuvres et ses pensées". Pawlicki Jedrjez, de l'université Adam Mickiewicz de Poznan en Pologne a présenté une approche entre Nedjmade Kateb Yacine et La légende d'Ulenspiegel de l'écrivain belge Charles de Coster pour affirmer que les deux œuvres littéraires sont considérées comme "des fondements de la littérature algérienne et belge". Cet universitaire a fait part de "similitudes" entre les deux écrivains, en l'occurrence leur utilisation de la langue française, leur lutte pour la liberté de leurs pays ainsi que leur proximité des différentes couches de la société, travailleurs, artistes et peintres notamment. Les questions de l'espace et du contexte historique et idéologique et celles de la liberté et de la relation entre l'histoire et le mythe dans la littérature algérienne et belge ont été également abordées par M. Jedrjez. L'approche présentée a été considérée par les présents comme "une nouvelle voie pour une nouvelle lecture littéraire des œuvres de Kateb Yacine". Les deux chercheuses universitaires, Saalla Kittar et Raphaëlle Herout, de l'université de Caen-Basse Normandie en France, ont présenté une analyse sémantique, linguistique et textuelle de certaines œuvres de Kateb Yacine, à travers leurs communications au 5e Forum international sur la vie et l'œuvre de Kateb Yacine, organisé, depuis mercredi dernier au théâtre régional Mahmoud-Triki à Guelma, sous le thème de "Kateb Yacine, la langue, l'art et la Révolution". Un thème amplement décortiqué par des universitaires. Ce derniers ont souligné que le père de Nedjma "écrivait réellement en langue française pour dire aux Français qu'il n'était pas français". Autrement dit, il utilisait la langue française comme un butin de guerre, comme, il avait l'habitude de le dire. D'une manière alliant la poésie et le style dramatique, les chercheuses ont revisité les œuvres de Kateb Yacine pour donner un aperçu sur les visions de l'écrivain sur la problématique de la langue française, ses engagements dans la lutte contre l'occupant et la défense de ses convictions, celles de construire une nation algérienne dont les racines et les origines sont indépendantes du colonisateur. Les deux universitaires ont évoqué ce qu'avait écrit Kateb Yacine au sujet des massacres du 8 mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata, ainsi que des manifestations du 17 octobre 1961 pour soutenir que l'écrivain interpellait la conscience française : "Peuple français, vous êtes désormais témoin de ce qui s'est passé dans la Seine à Paris". Les deux oratrices ont considéré que la lutte de Kateb Yacine pour la liberté était "amplement illustrée dans ses œuvres et ses pensées". Pawlicki Jedrjez, de l'université Adam Mickiewicz de Poznan en Pologne a présenté une approche entre Nedjmade Kateb Yacine et La légende d'Ulenspiegel de l'écrivain belge Charles de Coster pour affirmer que les deux œuvres littéraires sont considérées comme "des fondements de la littérature algérienne et belge". Cet universitaire a fait part de "similitudes" entre les deux écrivains, en l'occurrence leur utilisation de la langue française, leur lutte pour la liberté de leurs pays ainsi que leur proximité des différentes couches de la société, travailleurs, artistes et peintres notamment. Les questions de l'espace et du contexte historique et idéologique et celles de la liberté et de la relation entre l'histoire et le mythe dans la littérature algérienne et belge ont été également abordées par M. Jedrjez. L'approche présentée a été considérée par les présents comme "une nouvelle voie pour une nouvelle lecture littéraire des œuvres de Kateb Yacine".