La future Constitution est la deuxième de la République tunisienne après celle promulguée en juin 1959 mais qui a été abandonnée suite à la "révolution de jasmin". La future Constitution est la deuxième de la République tunisienne après celle promulguée en juin 1959 mais qui a été abandonnée suite à la "révolution de jasmin". L'Assemblée nationale constituante (ANC) s'apprête à adopter la deuxième Constitution de la Tunisie amorçant ainsi une nouvelle étape politique après que le parti Ennahdha ait accepté de quitter le pouvoir pour laisser la place à un cabinet technocrate en raison d'une crise politique provoquée par l'assassinat, en juillet dernier, de l'opposant Mohamed Brahmi. Demain lundi, les députés devront adopter la chapitre relatif aux "dispositions transitoires" qui organisent l'entrée en vigueur de la Loi fondamentale et les compétences de l'ANC jusqu'aux prochaines élections législatives. Les députés du parti Ennahdha, majoritaire au Parlement, veulent maintenir l'essentiel des pouvoirs de l'Assemblée constituante depuis son élection le 23 octobre 2011 alors que les partis de l'opposition s'évertuent à les réduire dans l'attente de la tenue des élections générales prévues dans le courant de l'année 2014. Durant ces derniers jours, les députés ont adopté le chapitre lié à "l'autorité locale" qui confère de "larges prérogatives" aux mairies, dairas et wilayas en matière de "gestion des affaires". D'autre part, la nouvelle constitution tunisienne criminalise "l'apostasie et l'incitation à la violence". "L'Etat est le seul garant des symboles sacrés et de la neutralité des mosquées", est-il stipulé dans le texte. Les groupes parlementaires ont introduit de nouveaux chapitres visant à élargir les pouvoirs du chef de l'Etat dans un souci de "réaliser un équilibre entre les prérogatives" du chef de l'Etat et du Premier ministre. La future Constitution est la deuxième de la République tunisienne après celle promulguée en juin 1959 mais qui a été abandonnée suite à la "révolution de jasmin" et l'élection de l'Assemblée constituante. En l'absence de quorum, (deux tiers) lors de la séance du vote, le texte de la constitution pourrait être soumis à un référendum populaire. Une option rejetée d'emblée par toutes les forces politiques car l'opération prendra plusieurs autres mois sous peine de faire "perdurer" la période de transition. Par ailleurs, les observateurs estiment que le référendum attisera les tensions politiques et donnera de l'ampleur à la crise politique. Pendant ce temps, la Tunisie attend la formation dans les tout prochains jours d'un gouvernement technocrate présidé par M. Mehdi Jomaâ qui devra conduire le pays vers des élections générales et parachever le processus de transition démocratique. L'Assemblée nationale constituante (ANC) s'apprête à adopter la deuxième Constitution de la Tunisie amorçant ainsi une nouvelle étape politique après que le parti Ennahdha ait accepté de quitter le pouvoir pour laisser la place à un cabinet technocrate en raison d'une crise politique provoquée par l'assassinat, en juillet dernier, de l'opposant Mohamed Brahmi. Demain lundi, les députés devront adopter la chapitre relatif aux "dispositions transitoires" qui organisent l'entrée en vigueur de la Loi fondamentale et les compétences de l'ANC jusqu'aux prochaines élections législatives. Les députés du parti Ennahdha, majoritaire au Parlement, veulent maintenir l'essentiel des pouvoirs de l'Assemblée constituante depuis son élection le 23 octobre 2011 alors que les partis de l'opposition s'évertuent à les réduire dans l'attente de la tenue des élections générales prévues dans le courant de l'année 2014. Durant ces derniers jours, les députés ont adopté le chapitre lié à "l'autorité locale" qui confère de "larges prérogatives" aux mairies, dairas et wilayas en matière de "gestion des affaires". D'autre part, la nouvelle constitution tunisienne criminalise "l'apostasie et l'incitation à la violence". "L'Etat est le seul garant des symboles sacrés et de la neutralité des mosquées", est-il stipulé dans le texte. Les groupes parlementaires ont introduit de nouveaux chapitres visant à élargir les pouvoirs du chef de l'Etat dans un souci de "réaliser un équilibre entre les prérogatives" du chef de l'Etat et du Premier ministre. La future Constitution est la deuxième de la République tunisienne après celle promulguée en juin 1959 mais qui a été abandonnée suite à la "révolution de jasmin" et l'élection de l'Assemblée constituante. En l'absence de quorum, (deux tiers) lors de la séance du vote, le texte de la constitution pourrait être soumis à un référendum populaire. Une option rejetée d'emblée par toutes les forces politiques car l'opération prendra plusieurs autres mois sous peine de faire "perdurer" la période de transition. Par ailleurs, les observateurs estiment que le référendum attisera les tensions politiques et donnera de l'ampleur à la crise politique. Pendant ce temps, la Tunisie attend la formation dans les tout prochains jours d'un gouvernement technocrate présidé par M. Mehdi Jomaâ qui devra conduire le pays vers des élections générales et parachever le processus de transition démocratique.