Plusieurs syndicats autonomes représentant les travailleurs de certains secteurs d'activité ont observé depuis le début de la rentrée sociale plusieurs mouvements de grèves. A moins de trois mois des prochaines élections présidentielles la situation ne semble pas s'améliorer puisque plusieurs syndicats brandissent encore fois la menace de déclencher des mouvements de débrayage. Plusieurs syndicats autonomes représentant les travailleurs de certains secteurs d'activité ont observé depuis le début de la rentrée sociale plusieurs mouvements de grèves. A moins de trois mois des prochaines élections présidentielles la situation ne semble pas s'améliorer puisque plusieurs syndicats brandissent encore fois la menace de déclencher des mouvements de débrayage. Ces grèves récurrentes ne semblent pas inquiéter les pouvoirs publics encore moins le gouvernement étant donné que les revendications des différents syndicats ne sont en aucun cas prises en considération. Reste que les syndicats ne désarment pas mais au contraire leurs colères semblent prendre de plus en plus d'ampleur avec des grèves et des mouvements de protestations organisés avec soin durant les moments les plus fatidiques pour l'Etat. Plusieurs d'entre-eux annoncent d'ailleurs lors de leurs réunions de débrayages de recourir encore une fois à la grève si la situation actuelle perdure. C'est le cas du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique qui a annoncé une grève nationale de deux jours, les 26 et 27 janvier.Ce recours à un énième mouvement de protestation du Snapest est une réponse au premier responsable du secteur, Baba Ahmed, ministre de l'Education nationale qui avait réuni diverses organisations syndicales. Le ministre avait laissé entendre que cette réunion serait une occasion pour entendre les doléances des syndicats et de prendre en considération leurs revendications. Sauf qu'a la fin de la réunion, les syndicalistes ne semblent pas être sur la même longueur d'ondes que Baba Ahmed en déclarant à la presse : « Il nous a clairement expliqué qu'aucune de nos revendications ne pourrait être satisfaite dans l'immédiat parce que le gouvernement en a décidé ainsi ». Pour le Snapest, le mouvement de protestation est le dernier recours face à l'attitude du gouvernement qui ne cesse d'ignorer ses revendications légitimes. Ils veulent ainsi se faire entendre, eux qui sont, il faut le reconnaître, lésés dans leurs droits. D'ailleurs ils demandent : la révision du décret numéro 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et de combler ses lacunes ; la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu'enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l'intégration, notamment en tant que formateurs selon l'ancienneté exigée pour ces postes. Le syndicat dit aussi refuser les régularisations proposées par le ministère de l'Education. Le syndicat évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires qui restent en suspens. Pour Méziane Meriane, coordinateur du Snapest cette grève est une réponse «à la politique du mépris imposé par le ministre, M. Baba Ahmed, à notre égard », ajoutant que le syndicat compte recourir à une prolongation de la durée de ce débrayage et d'aller au-delà de deux jours si le ministre ne consent pas à trouver une issue favorable à leurs revendications. Une situation qui sera pénalisante pour les élèves et pour les établissements secondaires et techniques du pays qui subiront, une fois de plus, à quelques jours des examens de fin d'année une paralysie totale. Reste que le Snapest n'est pas le seul syndicat de l'éducation à recourir à la grève puisque l'Union nationale du personnel de l'Education et de la Formation (UNPEF) a également annoncé un débrayage le 26 janvier prochain ainsi que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui a appelé à l'issue de la réunion du 11 janvier dernier les enseignants à tenir des réunions locales et de wilayas entre le 18 et le 21 janvier pour préparer une réunion du conseil national le 25 janvier. Ce prochain conclave devrait décider les responsables du Cnapest à prendre une position commune avec l'aval des enseignants pour poursuivre leurs revendications. Démonstration de force des paramédicaux Le secteur de la santé connaîtra également en ce fin de mois un autre mouvement de protestation avec le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) qui revient avec une autre démonstration de force durant deux jours. Trop de promesses et rien de concret ! C'est la conclusion des représentants nationaux lors du conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux tenu le 9 janvier passé un jour après la réunion avec le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. Afin d'examiner l'évolution du dossier déjà sur la table du ministre depuis des mois, les participants ont relevé un constat pour le moins consternant. Les revendications présentées auprès de la tutelle semblent être reléguées aux calendes grecques. L'intégration des infirmiers brevetés, le respect des termes du cahier de charges en rapport avec l'adoption du système LMD ainsi que la généralisation du système des primes issu du protocole de la commission mixte MSPRH/SAP sont autant de points n'ayant pas encore reçu de réponses favorables. Ces revendications jugées « urgentes » sont en relation avec l'application des textes régissant le régime indemnitaire. Ainsi, depuis déjà quelques années les revendications des paramédicaux semblent passer inaperçues pour les responsables du secteur et ces grèves cycliques ne feront qu'aggraver la situation de la santé publique en Algérie qui vit une véritable léthargie. Le SAP met de nouveau en avant ses revendications. Il est ainsi question de l'élaboration, dans les délais, du dispositif portant intégration des paramédicaux brevetés conformément à la date du statut et notamment le respect de la clause portant extinction de ce corps. Il est aussi question de la mise en application effective et la normalisation des postes supérieurs et ce, conformément au statut. La définition d'un calendrier de travail relatif à la mise en œuvre d'un plan de carrière inexistant des paramédicaux de la santé publique. Le SAP revendique aussi la mise en conformité et la revalorisation des indemnités de garde et de risques. Les paramédicaux ne veulent plus avoir affaire au «despotisme de certains gestionnaires qui excellent dans la suspension de syndicalistes alors que l'administration centrale fait preuve d'une totale indifférence ». D'où l'appel du SAP à la mobilisation générale des paramédicaux jusqu'a la satisfaction de toutes les revendications. Ces grèves récurrentes ne semblent pas inquiéter les pouvoirs publics encore moins le gouvernement étant donné que les revendications des différents syndicats ne sont en aucun cas prises en considération. Reste que les syndicats ne désarment pas mais au contraire leurs colères semblent prendre de plus en plus d'ampleur avec des grèves et des mouvements de protestations organisés avec soin durant les moments les plus fatidiques pour l'Etat. Plusieurs d'entre-eux annoncent d'ailleurs lors de leurs réunions de débrayages de recourir encore une fois à la grève si la situation actuelle perdure. C'est le cas du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique qui a annoncé une grève nationale de deux jours, les 26 et 27 janvier.Ce recours à un énième mouvement de protestation du Snapest est une réponse au premier responsable du secteur, Baba Ahmed, ministre de l'Education nationale qui avait réuni diverses organisations syndicales. Le ministre avait laissé entendre que cette réunion serait une occasion pour entendre les doléances des syndicats et de prendre en considération leurs revendications. Sauf qu'a la fin de la réunion, les syndicalistes ne semblent pas être sur la même longueur d'ondes que Baba Ahmed en déclarant à la presse : « Il nous a clairement expliqué qu'aucune de nos revendications ne pourrait être satisfaite dans l'immédiat parce que le gouvernement en a décidé ainsi ». Pour le Snapest, le mouvement de protestation est le dernier recours face à l'attitude du gouvernement qui ne cesse d'ignorer ses revendications légitimes. Ils veulent ainsi se faire entendre, eux qui sont, il faut le reconnaître, lésés dans leurs droits. D'ailleurs ils demandent : la révision du décret numéro 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et de combler ses lacunes ; la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu'enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l'intégration, notamment en tant que formateurs selon l'ancienneté exigée pour ces postes. Le syndicat dit aussi refuser les régularisations proposées par le ministère de l'Education. Le syndicat évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires qui restent en suspens. Pour Méziane Meriane, coordinateur du Snapest cette grève est une réponse «à la politique du mépris imposé par le ministre, M. Baba Ahmed, à notre égard », ajoutant que le syndicat compte recourir à une prolongation de la durée de ce débrayage et d'aller au-delà de deux jours si le ministre ne consent pas à trouver une issue favorable à leurs revendications. Une situation qui sera pénalisante pour les élèves et pour les établissements secondaires et techniques du pays qui subiront, une fois de plus, à quelques jours des examens de fin d'année une paralysie totale. Reste que le Snapest n'est pas le seul syndicat de l'éducation à recourir à la grève puisque l'Union nationale du personnel de l'Education et de la Formation (UNPEF) a également annoncé un débrayage le 26 janvier prochain ainsi que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui a appelé à l'issue de la réunion du 11 janvier dernier les enseignants à tenir des réunions locales et de wilayas entre le 18 et le 21 janvier pour préparer une réunion du conseil national le 25 janvier. Ce prochain conclave devrait décider les responsables du Cnapest à prendre une position commune avec l'aval des enseignants pour poursuivre leurs revendications. Démonstration de force des paramédicaux Le secteur de la santé connaîtra également en ce fin de mois un autre mouvement de protestation avec le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) qui revient avec une autre démonstration de force durant deux jours. Trop de promesses et rien de concret ! C'est la conclusion des représentants nationaux lors du conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux tenu le 9 janvier passé un jour après la réunion avec le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. Afin d'examiner l'évolution du dossier déjà sur la table du ministre depuis des mois, les participants ont relevé un constat pour le moins consternant. Les revendications présentées auprès de la tutelle semblent être reléguées aux calendes grecques. L'intégration des infirmiers brevetés, le respect des termes du cahier de charges en rapport avec l'adoption du système LMD ainsi que la généralisation du système des primes issu du protocole de la commission mixte MSPRH/SAP sont autant de points n'ayant pas encore reçu de réponses favorables. Ces revendications jugées « urgentes » sont en relation avec l'application des textes régissant le régime indemnitaire. Ainsi, depuis déjà quelques années les revendications des paramédicaux semblent passer inaperçues pour les responsables du secteur et ces grèves cycliques ne feront qu'aggraver la situation de la santé publique en Algérie qui vit une véritable léthargie. Le SAP met de nouveau en avant ses revendications. Il est ainsi question de l'élaboration, dans les délais, du dispositif portant intégration des paramédicaux brevetés conformément à la date du statut et notamment le respect de la clause portant extinction de ce corps. Il est aussi question de la mise en application effective et la normalisation des postes supérieurs et ce, conformément au statut. La définition d'un calendrier de travail relatif à la mise en œuvre d'un plan de carrière inexistant des paramédicaux de la santé publique. Le SAP revendique aussi la mise en conformité et la revalorisation des indemnités de garde et de risques. Les paramédicaux ne veulent plus avoir affaire au «despotisme de certains gestionnaires qui excellent dans la suspension de syndicalistes alors que l'administration centrale fait preuve d'une totale indifférence ». D'où l'appel du SAP à la mobilisation générale des paramédicaux jusqu'a la satisfaction de toutes les revendications.