Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, a un sérieux problème. Un problème nommé syndicats. En effet ces derniers ont brandi la menace d'initier des mouvements de grève. Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, a un sérieux problème. Un problème nommé syndicats. En effet ces derniers ont brandi la menace d'initier des mouvements de grève. Deux syndicats, l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) et le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) en l'occurrence, ont déjà annoncé la date de ce mouvement de débrayage, alors qu'un troisième syndicat, qui n'est autre que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (cnapest), risque fort bien de leur emboîter le pas. Ces mouvements de protestation, qui auront lieu à partir du 26 janvier prochain donnent d'ores et déjà du fil à retordre au ministre de l'Education, Abdelatif Baba Ahmed qui aura fort à faire avec cette détermination des syndicats les plus importants de ce secteur sensible à paralyser les établissements scolaires .Une paralysie qui risque de compromettre sérieusement l'ensemble de l'année scolaire puisque ces grèves seront illimitées. Que revendiquent les syndicats ? En vérité, ce sont des revendications récurrentes qui sont à chaque fois remises au goût du jour. Ces doléances tournent principalement autour des questions de la révision du statut particulier, du reclassement des enseignants, de la médecine du travail, des œuvres sociales et de la situation des enseignants du sud du pays. Allant droit au but le conseil national du Cnapest accuse les pouvoirs publics de faire dans la fuite en avant et ce, en adoptant les solutions de bricolages ce qui, a estimé le communiqué du syndicat, "a plongé le ministère et ses partenaires sociaux dans le marais des revendications socio-professionnelles en les éloignant des questions fondamentales de l'école algérienne". C'est pourquoi le Snapest annonce une grève de deux jours les 26 et 27 janvier prochains. Dans sa plateforme de revendications le Snapest demande la correction des dysfonctionnements du statut particulier. Il est ainsi demandé le reclassement du professeur de l'enseignement secondaire dans la catégorie 14 au lieu de la catégorie 13, l'intégration des professeurs de l'enseignement technique dans le grade de professeur du secondaire et le règlement de la question du logement au profit de enseignants en leur consacrant un quota. Le Snapest demande également la satisfaction des revendications des enseignants du Sud et des Hauts-Plateaux concernant la prime de zone et ce, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. A quelques nuances près ce sont les mêmes revendications pour lesquelles l'Unpef a annoncé une grève illimitée à partir du même jour, soit le 26 janvier prochain. De son côté, le Cnapest a lancé un appel à ses adhérents pour la tenue d'assemblées générales le 20 janvier et les conseils de wilayas le 21 janvier et ce, pour préparer la réunion du conseil national prévue le 25 janvier. Une réunion à l'issue de laquelle il sera certainement décidé d'initier un mouvement de grève. Le Cnapest avance les mêmes revendications en accusant aussi le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed d'entraver l'action syndicale. Deux syndicats, l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) et le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) en l'occurrence, ont déjà annoncé la date de ce mouvement de débrayage, alors qu'un troisième syndicat, qui n'est autre que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (cnapest), risque fort bien de leur emboîter le pas. Ces mouvements de protestation, qui auront lieu à partir du 26 janvier prochain donnent d'ores et déjà du fil à retordre au ministre de l'Education, Abdelatif Baba Ahmed qui aura fort à faire avec cette détermination des syndicats les plus importants de ce secteur sensible à paralyser les établissements scolaires .Une paralysie qui risque de compromettre sérieusement l'ensemble de l'année scolaire puisque ces grèves seront illimitées. Que revendiquent les syndicats ? En vérité, ce sont des revendications récurrentes qui sont à chaque fois remises au goût du jour. Ces doléances tournent principalement autour des questions de la révision du statut particulier, du reclassement des enseignants, de la médecine du travail, des œuvres sociales et de la situation des enseignants du sud du pays. Allant droit au but le conseil national du Cnapest accuse les pouvoirs publics de faire dans la fuite en avant et ce, en adoptant les solutions de bricolages ce qui, a estimé le communiqué du syndicat, "a plongé le ministère et ses partenaires sociaux dans le marais des revendications socio-professionnelles en les éloignant des questions fondamentales de l'école algérienne". C'est pourquoi le Snapest annonce une grève de deux jours les 26 et 27 janvier prochains. Dans sa plateforme de revendications le Snapest demande la correction des dysfonctionnements du statut particulier. Il est ainsi demandé le reclassement du professeur de l'enseignement secondaire dans la catégorie 14 au lieu de la catégorie 13, l'intégration des professeurs de l'enseignement technique dans le grade de professeur du secondaire et le règlement de la question du logement au profit de enseignants en leur consacrant un quota. Le Snapest demande également la satisfaction des revendications des enseignants du Sud et des Hauts-Plateaux concernant la prime de zone et ce, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. A quelques nuances près ce sont les mêmes revendications pour lesquelles l'Unpef a annoncé une grève illimitée à partir du même jour, soit le 26 janvier prochain. De son côté, le Cnapest a lancé un appel à ses adhérents pour la tenue d'assemblées générales le 20 janvier et les conseils de wilayas le 21 janvier et ce, pour préparer la réunion du conseil national prévue le 25 janvier. Une réunion à l'issue de laquelle il sera certainement décidé d'initier un mouvement de grève. Le Cnapest avance les mêmes revendications en accusant aussi le département ministériel de Abdelatif Baba Ahmed d'entraver l'action syndicale.