La conférence de paix de Genève II semblait remise en cause, lundi dernier, par l'invitation surprise de l'Iran, qui a provoqué l'indignation de l'opposition syrienne et une vive réaction des Occidentaux, Bachar el-Assad montrant, pour sa part, sa détermination à rester au pouvoir. Dans un entretien exclusif à l'Agence France-Presse, le président syrien a annoncé qu'il y avait de "fortes chances" qu'il soit candidat cette année à sa succession et prédit une guerre longue contre les rebelles. La conférence de paix de Genève II semblait remise en cause, lundi dernier, par l'invitation surprise de l'Iran, qui a provoqué l'indignation de l'opposition syrienne et une vive réaction des Occidentaux, Bachar el-Assad montrant, pour sa part, sa détermination à rester au pouvoir. Dans un entretien exclusif à l'Agence France-Presse, le président syrien a annoncé qu'il y avait de "fortes chances" qu'il soit candidat cette année à sa succession et prédit une guerre longue contre les rebelles. À deux jours de l'ouverture à Montreux (Suisse) de la conférence de paix sur l'avenir de la Syrie, et alors que l'opposition syrienne, très divisée, s'était résolue à y envoyer une délégation, l'annonce dimanche du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, d'une participation de Téhéran a tout chamboulé. "La coalition syrienne annonce qu'elle retirera sa participation à Genève II tant que Ban Ki-moon ne retirera pas son invitation à l'Iran" à participer à la conférence, a affirmé dans un tweet un porte-parole de la coalition syrienne, Louay Safi. Peu de temps auparavant, Ban Ki-moon avait annoncé avoir lancé cette invitation à l'issue de discussions intenses avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. L'épine iranienne Les Occidentaux semblent avoir été pris de court par l'initiative du secrétaire général des Nations unies. Washington, Paris et Londres ont immédiatement appelé Téhéran à accepter l'idée d'un gouvernement de transition en Syrie, un objectif décidé lors de la conférence de Genève I en juin 2012. Le régime de Téhéran, "parrain" de la Syrie au Proche-Orient, n'a pour l'heure jamais accepté explicitement le principe d'un gouvernement de transition. "Si l'Iran ne souscrit pas totalement et publiquement au communiqué de Genève, l'invitation devra être retirée", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki. "La participation à Genève II est conditionnée à l'acceptation explicite de ce mandat (pour l'instauration d'un gouvernement de transition). Dans ces conditions et dans l'intérêt-même de la recherche de la paix, il est évident qu'aucun pays ne saurait participer à cette conférence s'il n'en accepte pas expressément le mandat", a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. À l'opposé des positions américaine, française et britannique, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en garde l'opposition syrienne et les Occidentaux contre une "erreur impardonnable" en cas d'absence de l'Iran à la conférence. La question du rôle de l'Iran dans le conflit syrien coïncide avec l'entrée en vigueur de l'accord sur le programme nucléaire iranien conclu fin novembre entre l'Iran et les grandes puissances. Lundi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé le gel par l'Iran d'une partie de ses activités nucléaires, conformément à cet accord intermédiaire signé par Téhéran et le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et l'Allemagne). "Décision catastrophique" La Coalition syrienne, réunie ces derniers jours à Istanbul, doit s'exprimer de nouveau dans l'après-midi. Mais la question de son absence est clairement posée. C'est "une décision réfléchie, discutée et assumée par tous ses membres. Apparemment, la Coalition avait reçu des assurances des Etats-Unis que l'Iran ne serait pas présent à Genève II ; lorsqu'elle a découvert l'invitation, elle a décidé de se retirer", a indiqué à l'Agence France-Presse une source diplomatique occidentale. "C'est une décision catastrophique, aussi bien pour la conférence elle-même que pour la direction actuelle de la Coalition, qui a pris d'énormes risques en décidant d'aller à Genève." Si les puissances régionales comme l'Iran et l'Arabie saoudite, les puissances internationales comme la Russie et les Etats-Unis, et l'opposition syrienne arrivent à se mettre d'accord dans les heures qui viennent, ils seront attendus mercredi à Montreux pour l'ouverture de la conférence. Objectifs entre les deux camps inconciliables Les négociations elles-mêmes entre le gouvernement du président Bachar al-Assad et l'opposition menée par Ahmad Jarba doivent débuter vendredi à Genève. Les objectifs des deux camps semblent, toutefois, inconciliables, l'opposition martelant que son seul but est de se débarrasser d'Assad. Et les dernières déclarations du président syrien ne sont pas de nature à réjouir l'opposition. Dans son entretien exclusif à l'Agence France-Presse, Bachar el-Assad a exclu de confier la tête d'un futur gouvernement à un opposant. Il a également jugé que la guerre qu'il mène contre les rebelles va demander "beaucoup de temps", alors que la conférence de Genève II est censée ouvrir la voie à une issue politique au conflit qui a fait plus de 130.000 morts depuis mars 2011. "Je considère que rien n'empêche que je me porte candidat (...) et si l'opinion le souhaite, je n'hésiterai pas une seconde à le faire. Bref, on peut dire qu'il y a de fortes chances que je me porte candidat" à la présidence de la Syrie, a déclaré Bachar al-Assad, qui est apparu souriant et décontracté. La première priorité de Genève II doit être "la lutte contre le terrorisme", a-t-il estimé, alors que la principale revendication de l'opposition est que cette conférence aboutisse à son départ du pouvoir. A-t-il envisagé de fuir ? "Fuir n'est pas une option dans ces cas-là. Je dois être au premier rang des défenseurs de la patrie. C'était le seul scénario depuis le premier jour de la crise", a-t-il dit. Riyad rejette une participation de l'Iran à Genève II L'Arabie saoudite a rejeté, lundi, la participation de l'Iran à la conférence de Genève II sur la Syrie qui doit s'ouvrir mercredi, du moment qu'il n'a pas accepté l'instauration d'un gouvernement de transition à Damas. "Toute invitation à la conférence de Genève doit être liée à l'acceptation (...) d'un gouvernement de transition" en Syrie, a déclaré un porte-parole officiel à Riyad. "N'ayant pas adopté publiquement une telle position, l'Iran se trouve disqualifié pour participer à la conférence", a-t-il ajouté. Le porte-parole a souligné que l'Iran était d'autant plus "disqualifié" pour participer à cette conférence qu'"il a des forces militaires combattant aux côtés de celles du régime" syrien. L'Iran, principal allié du régime de Damas, a annoncé, lundi, sa participation à la conférence dite de Genève II, destinée à trouver une solution politique au conflit syrien. Il a refusé en même temps la condition préalable d'accepter la création d'un gouvernement de transition. Gouvernement de transition "Sur la base de l'invitation officielle (du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon), l'Iran participera à cette conférence sans condition préalable", a déclaré la porte-parole de la diplomatie iranienne, Marzieh Afkham, citée par l'agence officielle Irna. Téhéran s'est engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit syrien, a affirmé, dimanche, Ban Ki-moon en annonçant son invitation à Téhéran. Mais Washington, Paris et Londres ont martelé, lundi, que, pour pouvoir participer à Genève II, Téhéran devait accepter le communiqué adopté à Genève le 30 juin 2012 appelant à un gouvernement de transition en Syrie. Pour la Russie, autre allié de Damas, l'absence de l'Iran à la conférence serait une "erreur impardonnable". Et l'opposition syrienne a menacé de se retirer de la conférence si l'invitation à l'Iran était maintenue. "Les accords précédents qui étaient en ligne avec les intérêts des pouvoirs étrangers et des (groupes) réactionnaires dans la région ne peuvent pas être la base des prochaines négociations, et la décision du peuple syrien sera déterminante", a, pour sa part, affirmé lundi le général Massoud Jazayeri, l'adjoint du chef d'état-major des forces armées iraniennes. La CNS n'assistera pas à Genève II si l'Iran est présent La Coalition nationale syrienne (CNS) ne participera à la conférence de paix Genève II, qui doit s'ouvrir mercredi, que si l'invitation faite par l'Onu à l'Iran est retirée d'ici 19h00 GMT. "Nous posons un ultimatum et attendons que cette invitation soit retirée avant 19h00 GMT", a déclaré à Istanbul Anas Abdah, membre du comité politique de la CNS, principale organisation de l'opposition syrienne soutenue par les Occidentaux et les pays du Golfe. L'Arabie saoudite, l'un des principaux soutiens de l'opposition à Bachar al Assad, estime également que les Iraniens ne doivent pas être présents sur les bords du lac Léman car ils n'ont pas adhéré aux conclusions de la première conférence Genève I, à l'été 2012, qui prévoient la mise en place d'une autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs. "Les Iraniens n'ont pas adopté cette position, ce qui fait qu'ils ne peuvent assister à la conférence, d'autant plus qu'ils ont des forces militaires qui combattent auprès des troupes du régime" d'Assad, écrit l'agence officielle saoudienne SPA. Téhéran a accepté lundi, sans condition préalable, l'invitation du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à participer à Genève II, a rapporté l'agence de presse iranienne Isna. "Nous avons toujours refusé toute condition préalable pour participer à la réunion de Genève II sur la Syrie (...) A partir de l'invitation officielle que nous avons reçue, l'Iran se rendra à Genève II sans condition préalable", a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, citée par Isna. Comme Ryad, les Etats-Unis et la France jugent que l'Iran doit accepter les conclusions de la première conférence de Genève. À deux jours de l'ouverture à Montreux (Suisse) de la conférence de paix sur l'avenir de la Syrie, et alors que l'opposition syrienne, très divisée, s'était résolue à y envoyer une délégation, l'annonce dimanche du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, d'une participation de Téhéran a tout chamboulé. "La coalition syrienne annonce qu'elle retirera sa participation à Genève II tant que Ban Ki-moon ne retirera pas son invitation à l'Iran" à participer à la conférence, a affirmé dans un tweet un porte-parole de la coalition syrienne, Louay Safi. Peu de temps auparavant, Ban Ki-moon avait annoncé avoir lancé cette invitation à l'issue de discussions intenses avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. L'épine iranienne Les Occidentaux semblent avoir été pris de court par l'initiative du secrétaire général des Nations unies. Washington, Paris et Londres ont immédiatement appelé Téhéran à accepter l'idée d'un gouvernement de transition en Syrie, un objectif décidé lors de la conférence de Genève I en juin 2012. Le régime de Téhéran, "parrain" de la Syrie au Proche-Orient, n'a pour l'heure jamais accepté explicitement le principe d'un gouvernement de transition. "Si l'Iran ne souscrit pas totalement et publiquement au communiqué de Genève, l'invitation devra être retirée", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki. "La participation à Genève II est conditionnée à l'acceptation explicite de ce mandat (pour l'instauration d'un gouvernement de transition). Dans ces conditions et dans l'intérêt-même de la recherche de la paix, il est évident qu'aucun pays ne saurait participer à cette conférence s'il n'en accepte pas expressément le mandat", a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. À l'opposé des positions américaine, française et britannique, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en garde l'opposition syrienne et les Occidentaux contre une "erreur impardonnable" en cas d'absence de l'Iran à la conférence. La question du rôle de l'Iran dans le conflit syrien coïncide avec l'entrée en vigueur de l'accord sur le programme nucléaire iranien conclu fin novembre entre l'Iran et les grandes puissances. Lundi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé le gel par l'Iran d'une partie de ses activités nucléaires, conformément à cet accord intermédiaire signé par Téhéran et le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et l'Allemagne). "Décision catastrophique" La Coalition syrienne, réunie ces derniers jours à Istanbul, doit s'exprimer de nouveau dans l'après-midi. Mais la question de son absence est clairement posée. C'est "une décision réfléchie, discutée et assumée par tous ses membres. Apparemment, la Coalition avait reçu des assurances des Etats-Unis que l'Iran ne serait pas présent à Genève II ; lorsqu'elle a découvert l'invitation, elle a décidé de se retirer", a indiqué à l'Agence France-Presse une source diplomatique occidentale. "C'est une décision catastrophique, aussi bien pour la conférence elle-même que pour la direction actuelle de la Coalition, qui a pris d'énormes risques en décidant d'aller à Genève." Si les puissances régionales comme l'Iran et l'Arabie saoudite, les puissances internationales comme la Russie et les Etats-Unis, et l'opposition syrienne arrivent à se mettre d'accord dans les heures qui viennent, ils seront attendus mercredi à Montreux pour l'ouverture de la conférence. Objectifs entre les deux camps inconciliables Les négociations elles-mêmes entre le gouvernement du président Bachar al-Assad et l'opposition menée par Ahmad Jarba doivent débuter vendredi à Genève. Les objectifs des deux camps semblent, toutefois, inconciliables, l'opposition martelant que son seul but est de se débarrasser d'Assad. Et les dernières déclarations du président syrien ne sont pas de nature à réjouir l'opposition. Dans son entretien exclusif à l'Agence France-Presse, Bachar el-Assad a exclu de confier la tête d'un futur gouvernement à un opposant. Il a également jugé que la guerre qu'il mène contre les rebelles va demander "beaucoup de temps", alors que la conférence de Genève II est censée ouvrir la voie à une issue politique au conflit qui a fait plus de 130.000 morts depuis mars 2011. "Je considère que rien n'empêche que je me porte candidat (...) et si l'opinion le souhaite, je n'hésiterai pas une seconde à le faire. Bref, on peut dire qu'il y a de fortes chances que je me porte candidat" à la présidence de la Syrie, a déclaré Bachar al-Assad, qui est apparu souriant et décontracté. La première priorité de Genève II doit être "la lutte contre le terrorisme", a-t-il estimé, alors que la principale revendication de l'opposition est que cette conférence aboutisse à son départ du pouvoir. A-t-il envisagé de fuir ? "Fuir n'est pas une option dans ces cas-là. Je dois être au premier rang des défenseurs de la patrie. C'était le seul scénario depuis le premier jour de la crise", a-t-il dit. Riyad rejette une participation de l'Iran à Genève II L'Arabie saoudite a rejeté, lundi, la participation de l'Iran à la conférence de Genève II sur la Syrie qui doit s'ouvrir mercredi, du moment qu'il n'a pas accepté l'instauration d'un gouvernement de transition à Damas. "Toute invitation à la conférence de Genève doit être liée à l'acceptation (...) d'un gouvernement de transition" en Syrie, a déclaré un porte-parole officiel à Riyad. "N'ayant pas adopté publiquement une telle position, l'Iran se trouve disqualifié pour participer à la conférence", a-t-il ajouté. Le porte-parole a souligné que l'Iran était d'autant plus "disqualifié" pour participer à cette conférence qu'"il a des forces militaires combattant aux côtés de celles du régime" syrien. L'Iran, principal allié du régime de Damas, a annoncé, lundi, sa participation à la conférence dite de Genève II, destinée à trouver une solution politique au conflit syrien. Il a refusé en même temps la condition préalable d'accepter la création d'un gouvernement de transition. Gouvernement de transition "Sur la base de l'invitation officielle (du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon), l'Iran participera à cette conférence sans condition préalable", a déclaré la porte-parole de la diplomatie iranienne, Marzieh Afkham, citée par l'agence officielle Irna. Téhéran s'est engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit syrien, a affirmé, dimanche, Ban Ki-moon en annonçant son invitation à Téhéran. Mais Washington, Paris et Londres ont martelé, lundi, que, pour pouvoir participer à Genève II, Téhéran devait accepter le communiqué adopté à Genève le 30 juin 2012 appelant à un gouvernement de transition en Syrie. Pour la Russie, autre allié de Damas, l'absence de l'Iran à la conférence serait une "erreur impardonnable". Et l'opposition syrienne a menacé de se retirer de la conférence si l'invitation à l'Iran était maintenue. "Les accords précédents qui étaient en ligne avec les intérêts des pouvoirs étrangers et des (groupes) réactionnaires dans la région ne peuvent pas être la base des prochaines négociations, et la décision du peuple syrien sera déterminante", a, pour sa part, affirmé lundi le général Massoud Jazayeri, l'adjoint du chef d'état-major des forces armées iraniennes. La CNS n'assistera pas à Genève II si l'Iran est présent La Coalition nationale syrienne (CNS) ne participera à la conférence de paix Genève II, qui doit s'ouvrir mercredi, que si l'invitation faite par l'Onu à l'Iran est retirée d'ici 19h00 GMT. "Nous posons un ultimatum et attendons que cette invitation soit retirée avant 19h00 GMT", a déclaré à Istanbul Anas Abdah, membre du comité politique de la CNS, principale organisation de l'opposition syrienne soutenue par les Occidentaux et les pays du Golfe. L'Arabie saoudite, l'un des principaux soutiens de l'opposition à Bachar al Assad, estime également que les Iraniens ne doivent pas être présents sur les bords du lac Léman car ils n'ont pas adhéré aux conclusions de la première conférence Genève I, à l'été 2012, qui prévoient la mise en place d'une autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs. "Les Iraniens n'ont pas adopté cette position, ce qui fait qu'ils ne peuvent assister à la conférence, d'autant plus qu'ils ont des forces militaires qui combattent auprès des troupes du régime" d'Assad, écrit l'agence officielle saoudienne SPA. Téhéran a accepté lundi, sans condition préalable, l'invitation du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à participer à Genève II, a rapporté l'agence de presse iranienne Isna. "Nous avons toujours refusé toute condition préalable pour participer à la réunion de Genève II sur la Syrie (...) A partir de l'invitation officielle que nous avons reçue, l'Iran se rendra à Genève II sans condition préalable", a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, citée par Isna. Comme Ryad, les Etats-Unis et la France jugent que l'Iran doit accepter les conclusions de la première conférence de Genève.