Les laboratoires pharmaceutiques américains Pfizer et Johnson & Johnson ont annoncé hier qu'ils mettaient fin aux essais d'une nouvelle molécule censée combattre la maladie d'Alzheimer. En effet, ils estiment que les résultats étaient insuffisants et n'entraînaient pas les améliorations espérées sur les capacités cognitives ou fonctionnelles des malades. Les laboratoires pharmaceutiques américains Pfizer et Johnson & Johnson ont annoncé hier qu'ils mettaient fin aux essais d'une nouvelle molécule censée combattre la maladie d'Alzheimer. En effet, ils estiment que les résultats étaient insuffisants et n'entraînaient pas les améliorations espérées sur les capacités cognitives ou fonctionnelles des malades. Pfizer et Janssen Alzheimer Immunotherapy, filiale de Johnson & Johnson, ont indiqué hier que les essais de la molécule "bapineuzumab" chez des patients atteints d'une forme légère ou modérée de la maladie d'Alzheimer étaient terminés. Les laboratoires ont en effet estimé que les résultats n'entraînaient pas suffisamment d'améliorations aux niveaux cognitifs et fonctionnels. Or, c'est la deuxième fois en moins d'un mois que ces laboratoires annoncent une déception pour cette molécule. Les essais de phase III se poursuivaient sur des patients porteurs et non porteurs du gène ApoE4 après que les premiers objectifs cliniques n'aient pas été atteints fin juillet. Mais aujourd'hui, les laboratoires ont décidé de les interrompre définitivement. "Le développement clinique en phase 3 du bapineuzumab en intraveineuse est arrêté pour la maladie d'Alzheimer légère à modérée", ont-ils ainsi expliqué dans un communiqué. Husseini Manji, responsable des thérapies de neuroscience de Janssen Research, a déclaré être "déçu des résultats des deux études sur le bapineuzumab en intraveineuse, surtout vu le besoin urgent d'avancées contre la maladie d'Alzheimer". Toutefois, la firme compte continuer ses recherches dans ce sens. En effet, le bapineuzumab est un anticorps ciblant la protéine bêta-amyloide, qui a un effet toxique sur le cerveau et qui est jugée centrale dans la maladie d'Alzheimer. Or, Janssen Research estime "que viser le bêta-amyloide reste une voie prometteuse pour trouver des avantages cliniques potentiels pour les gens qui souffrent de cette maladie". Par ailleurs, "des études avec d'autres molécules qui en sont à un stade de développement moins avancé se poursuivent et de futures stratégies de développement seront discutées" avec les partenaires du laboratoire, a ajouté M. Manji. Du côté de chez Pfizer le responsable de la recherche a indiqué que les données collectées durant ces essais permettraient de "faire avancer la compréhension de cette maladie complexe et de faire avancer la recherche dans ce domaine". Un point crucial alors que la maladie est susceptible d'affecter de plus en plus de personnes. En 2010, quelque 35,6 millions de personnes étaient atteintes de démence, y compris de la maladie d'Alzheimer, selon une estimation citée par Pfizer. Mais le nombre de malades "devrait presque doubler tous les 20 ans pour attendre 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050", note le laboratoire. Pfizer et Janssen Alzheimer Immunotherapy, filiale de Johnson & Johnson, ont indiqué hier que les essais de la molécule "bapineuzumab" chez des patients atteints d'une forme légère ou modérée de la maladie d'Alzheimer étaient terminés. Les laboratoires ont en effet estimé que les résultats n'entraînaient pas suffisamment d'améliorations aux niveaux cognitifs et fonctionnels. Or, c'est la deuxième fois en moins d'un mois que ces laboratoires annoncent une déception pour cette molécule. Les essais de phase III se poursuivaient sur des patients porteurs et non porteurs du gène ApoE4 après que les premiers objectifs cliniques n'aient pas été atteints fin juillet. Mais aujourd'hui, les laboratoires ont décidé de les interrompre définitivement. "Le développement clinique en phase 3 du bapineuzumab en intraveineuse est arrêté pour la maladie d'Alzheimer légère à modérée", ont-ils ainsi expliqué dans un communiqué. Husseini Manji, responsable des thérapies de neuroscience de Janssen Research, a déclaré être "déçu des résultats des deux études sur le bapineuzumab en intraveineuse, surtout vu le besoin urgent d'avancées contre la maladie d'Alzheimer". Toutefois, la firme compte continuer ses recherches dans ce sens. En effet, le bapineuzumab est un anticorps ciblant la protéine bêta-amyloide, qui a un effet toxique sur le cerveau et qui est jugée centrale dans la maladie d'Alzheimer. Or, Janssen Research estime "que viser le bêta-amyloide reste une voie prometteuse pour trouver des avantages cliniques potentiels pour les gens qui souffrent de cette maladie". Par ailleurs, "des études avec d'autres molécules qui en sont à un stade de développement moins avancé se poursuivent et de futures stratégies de développement seront discutées" avec les partenaires du laboratoire, a ajouté M. Manji. Du côté de chez Pfizer le responsable de la recherche a indiqué que les données collectées durant ces essais permettraient de "faire avancer la compréhension de cette maladie complexe et de faire avancer la recherche dans ce domaine". Un point crucial alors que la maladie est susceptible d'affecter de plus en plus de personnes. En 2010, quelque 35,6 millions de personnes étaient atteintes de démence, y compris de la maladie d'Alzheimer, selon une estimation citée par Pfizer. Mais le nombre de malades "devrait presque doubler tous les 20 ans pour attendre 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050", note le laboratoire.