Après deux mois de crise en Ukraine, le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a accepté la démission de son Premier ministre Mikola Azarov et de son gouvernement et le Parlement a abrogé les lois restreignant le droit de manifester dont l'adoption a fait monter la pression de plusieurs crans. Après deux mois de crise en Ukraine, le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a accepté la démission de son Premier ministre Mikola Azarov et de son gouvernement et le Parlement a abrogé les lois restreignant le droit de manifester dont l'adoption a fait monter la pression de plusieurs crans. Cette décision a été saluée par des hourras de la part de milliers de manifestants réunis sur la place de l'Indépendance de Kiev. Le vice-Premier ministre et ancien chef de la Banque centrale ukrainienne, Serhiy Arbouzov, occupera le poste de Premier ministre par intérim, tandis que les ministres du gouvernement resteront en poste jusqu'à la nomination d'un nouveau cabinet, a fait savoir le porte-parole d'Azarov. De leur côté, les députés de la Rada, réunis en séance extraordinaire à la demande de Ianoukovitch, ont annulé les lois limitant le droit de manifester. Leur adoption à main levée, le 16 janvier, a radicalisé une partie des manifestants mobilisés depuis novembre à Kiev contre Ianoukovitch et son refus de signer un accord d'association avec l'Union européenne. Mais en dépit de la démission de Mikola Azarov et de l'annulation de ces lois jugées répressives par les opposants et plusieurs capitales étrangères, les chefs de file de la contestation ont annoncé que leur combat se poursuivait. "Nous sommes certains que la lutte va continuer, nous n'avons franchi qu'un pas, nous n'avons pas encore tout réglé", a déclaré à la presse Vitali Klitschko, qui dirige le parti libéral Udar. Cette décision a été saluée par des hourras de la part de milliers de manifestants réunis sur la place de l'Indépendance de Kiev. Le vice-Premier ministre et ancien chef de la Banque centrale ukrainienne, Serhiy Arbouzov, occupera le poste de Premier ministre par intérim, tandis que les ministres du gouvernement resteront en poste jusqu'à la nomination d'un nouveau cabinet, a fait savoir le porte-parole d'Azarov. De leur côté, les députés de la Rada, réunis en séance extraordinaire à la demande de Ianoukovitch, ont annulé les lois limitant le droit de manifester. Leur adoption à main levée, le 16 janvier, a radicalisé une partie des manifestants mobilisés depuis novembre à Kiev contre Ianoukovitch et son refus de signer un accord d'association avec l'Union européenne. Mais en dépit de la démission de Mikola Azarov et de l'annulation de ces lois jugées répressives par les opposants et plusieurs capitales étrangères, les chefs de file de la contestation ont annoncé que leur combat se poursuivait. "Nous sommes certains que la lutte va continuer, nous n'avons franchi qu'un pas, nous n'avons pas encore tout réglé", a déclaré à la presse Vitali Klitschko, qui dirige le parti libéral Udar.