Un millier de manifestants ont bloqué, lundi, l'accès au siège du gouvernement ukrainien, à l'appel de l'opposition qui réclame la démission du président Viktor Ianoukovitch après sa volte-face sur le rapprochement avec l'Union européenne. Un millier de manifestants ont bloqué, lundi, l'accès au siège du gouvernement ukrainien, à l'appel de l'opposition qui réclame la démission du président Viktor Ianoukovitch après sa volte-face sur le rapprochement avec l'Union européenne. En réponse au mot d'ordre de grève générale lancé par les pro-Européens au lendemain d'une manifestation qui a rassemblé quelque 350.000 personnes dans les rues de Kiev, des barricades de fortune ont été érigées par les protestataires aux abords des bâtiments gouvernementaux. Le revirement de Kiev sur son rapprochement avec l'UE, annoncé par le gouvernement le 21 novembre, a été entériné vendredi au sommet du partenariat oriental de Vilnius, où Viktor Ianoukovitch a refusé de signer un accord d'association et de libre-échange à ses yeux désavantageux pour l'Ukraine. Mais l'opposition ne désarme pas et la brutale dispersion des manifestants pro-UE samedi matin place de l'Indépendance, haut-lieu de la "révolution Orange" de décembre 2004 dans le centre de Kiev, a renforcé sa détermination. "On est obligés de se défendre et de défendre nos acquis", dit Taras Revounets, l'un des occupants de l'Hôtel de ville de Kiev, transformé en centre opérationnel par des centaines de manifestants rassemblés là depuis dimanche. Sur la place de l'Indépendance, des manifestants ont à nouveau établi des campements de fortune. Une tribune a été installée pour les orateurs au centre de la place, fermée par des barricades dressées pendant la nuit à l'aide de bancs publics, de barrières de police et de morceaux d'un faux sapin de Noël géant. Des prêtres orthodoxes sont venus prier pour les blessés. La police est discrète au centre-ville. Non loin, des manifestants bloquent le principal accès au siège du gouvernement. "Les employés ne peuvent pas entrer dans le bâtiment. Des négociations se poursuivent avec les manifestants pour permettre aux employés d'entrer", a déclaré le porte-parole du Premier ministre, Mikola Azarov. Sergueï Arbouzov, numéro deux du gouvernement, est apparu ensuite à une réunion d'une commission parlementaire. "Je suis ici pour montrer que le gouvernement travaille", a-t-il dit. La présidence n'a fait aucun commentaire sur les événements en cours. Viktor Ianoukovitch doit quitter l'Ukraine mardi pour une visite officielle en Chine, prévue jusqu'à vendredi. En réponse au mot d'ordre de grève générale lancé par les pro-Européens au lendemain d'une manifestation qui a rassemblé quelque 350.000 personnes dans les rues de Kiev, des barricades de fortune ont été érigées par les protestataires aux abords des bâtiments gouvernementaux. Le revirement de Kiev sur son rapprochement avec l'UE, annoncé par le gouvernement le 21 novembre, a été entériné vendredi au sommet du partenariat oriental de Vilnius, où Viktor Ianoukovitch a refusé de signer un accord d'association et de libre-échange à ses yeux désavantageux pour l'Ukraine. Mais l'opposition ne désarme pas et la brutale dispersion des manifestants pro-UE samedi matin place de l'Indépendance, haut-lieu de la "révolution Orange" de décembre 2004 dans le centre de Kiev, a renforcé sa détermination. "On est obligés de se défendre et de défendre nos acquis", dit Taras Revounets, l'un des occupants de l'Hôtel de ville de Kiev, transformé en centre opérationnel par des centaines de manifestants rassemblés là depuis dimanche. Sur la place de l'Indépendance, des manifestants ont à nouveau établi des campements de fortune. Une tribune a été installée pour les orateurs au centre de la place, fermée par des barricades dressées pendant la nuit à l'aide de bancs publics, de barrières de police et de morceaux d'un faux sapin de Noël géant. Des prêtres orthodoxes sont venus prier pour les blessés. La police est discrète au centre-ville. Non loin, des manifestants bloquent le principal accès au siège du gouvernement. "Les employés ne peuvent pas entrer dans le bâtiment. Des négociations se poursuivent avec les manifestants pour permettre aux employés d'entrer", a déclaré le porte-parole du Premier ministre, Mikola Azarov. Sergueï Arbouzov, numéro deux du gouvernement, est apparu ensuite à une réunion d'une commission parlementaire. "Je suis ici pour montrer que le gouvernement travaille", a-t-il dit. La présidence n'a fait aucun commentaire sur les événements en cours. Viktor Ianoukovitch doit quitter l'Ukraine mardi pour une visite officielle en Chine, prévue jusqu'à vendredi.