Les dangers de la consommation des produits dopants en milieu sportif ont été mis en exergue, samedi à Alger, par des spécialistes en médecine du sport qui ont appelé à intensifier le contrôle antidopage afin d'endiguer ce fléau. Les dangers de la consommation des produits dopants en milieu sportif ont été mis en exergue, samedi à Alger, par des spécialistes en médecine du sport qui ont appelé à intensifier le contrôle antidopage afin d'endiguer ce fléau. Médecins, experts et professeurs ont animé, à cet effet, les travaux d'une journée d'étude à l'Ecole supérieure des sports et technologies des sports ES/STS de Dely Brahim, consacrée au thème : "Effets et dangers des produits dopants dans le milieu sportif". Le professeur Rachid Hanifi, ex-président du Comité olympique algérien, a présenté une communication sur les "Dangers des produits dopants sur la santé publique". "La consommation des produits dopants entraînent un déséquilibre flagrant entre la force musculaire et la résistance des tendons, une rétention d'eau et de sel entraînant une hypertension, une mauvaise qualité musculaire, une réduction des capacités immunitaires et de cicatrisation, des troubles de l'estomac, du diabète...", a-t-il fait savoir. Pour le professeur Hanifi, spécialiste en médecine du sport, "ces produits dopants ( les stimulants, les stéroïdes, les hormones, l'Ephédrine, la cocaïne...), peuvent avoir des effets inverses à ceux désirés (perte de volume musculaire, acné, perte de cheveux, points noirs...)". La consommation des ces produits, selon M. Hanifi, peut également engendrer des risques et des effets secondaires notamment de l'insomnie, de l'agitation nerveuse, des maux de tête, des nausées et vomissements et des troubles cardiaques et palpitations. De son côté, la représentante du ministère de la Jeunesse et des Sports, Mme Boussaidene Farida a mis en exergue l'intérêt accordé par les pouvoirs publics à la lutte contre cette pratique illicite utilisée aussi bien par les sportifs de haut niveau, que par des amateurs dans les salles de musculation. "Nous avons mis en place des dispositions juridiques pour lutter contre le dopage à travers les textes d'application de la loi 13-05 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives.", a indiqué Mme Boussaidene. Pour sa part, le professeur Mimouni Nabila a mis en garde contre l'utilisation des produits dopants dans les salles de musculation, devenues par le temps "un terrain de prédilection pour les jeunes. On comprend bien l'intérêt que peut avoir ce type de produit. Un produit qui permet de s'entraîner plus dur et d'augmenter sa masse musculaire, tout en perdant du gras, il est clair la tentation est importante pour ceux qui souhaitent des progrès rapides et immédiats. Mais bien entendu, ces produits ont aussi des effets secondaires qu'il ne faut pas négliger : excitation et anxiété, tremblements et crampes musculaires." Le professeur Mimouni a lancé à cet égard un appel aux pouvoirs publics pour entreprendre des " contrôles inopinés au niveau des salles de musculation". " Une action ciblée contre la distribution de produits dopants dans les salles de musculation est impérative. Il faut prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à ces pratiques.", a-t-elle suggéré. Pour rappel, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait lancé récemment un avis d'appel d'offres pour l'acquisition, l'installation et la mise en service d'équipements d'un laboratoire de contrôle antidopage. Le laboratoire en question sera installé au niveau du l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf d'Alger. Médecins, experts et professeurs ont animé, à cet effet, les travaux d'une journée d'étude à l'Ecole supérieure des sports et technologies des sports ES/STS de Dely Brahim, consacrée au thème : "Effets et dangers des produits dopants dans le milieu sportif". Le professeur Rachid Hanifi, ex-président du Comité olympique algérien, a présenté une communication sur les "Dangers des produits dopants sur la santé publique". "La consommation des produits dopants entraînent un déséquilibre flagrant entre la force musculaire et la résistance des tendons, une rétention d'eau et de sel entraînant une hypertension, une mauvaise qualité musculaire, une réduction des capacités immunitaires et de cicatrisation, des troubles de l'estomac, du diabète...", a-t-il fait savoir. Pour le professeur Hanifi, spécialiste en médecine du sport, "ces produits dopants ( les stimulants, les stéroïdes, les hormones, l'Ephédrine, la cocaïne...), peuvent avoir des effets inverses à ceux désirés (perte de volume musculaire, acné, perte de cheveux, points noirs...)". La consommation des ces produits, selon M. Hanifi, peut également engendrer des risques et des effets secondaires notamment de l'insomnie, de l'agitation nerveuse, des maux de tête, des nausées et vomissements et des troubles cardiaques et palpitations. De son côté, la représentante du ministère de la Jeunesse et des Sports, Mme Boussaidene Farida a mis en exergue l'intérêt accordé par les pouvoirs publics à la lutte contre cette pratique illicite utilisée aussi bien par les sportifs de haut niveau, que par des amateurs dans les salles de musculation. "Nous avons mis en place des dispositions juridiques pour lutter contre le dopage à travers les textes d'application de la loi 13-05 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives.", a indiqué Mme Boussaidene. Pour sa part, le professeur Mimouni Nabila a mis en garde contre l'utilisation des produits dopants dans les salles de musculation, devenues par le temps "un terrain de prédilection pour les jeunes. On comprend bien l'intérêt que peut avoir ce type de produit. Un produit qui permet de s'entraîner plus dur et d'augmenter sa masse musculaire, tout en perdant du gras, il est clair la tentation est importante pour ceux qui souhaitent des progrès rapides et immédiats. Mais bien entendu, ces produits ont aussi des effets secondaires qu'il ne faut pas négliger : excitation et anxiété, tremblements et crampes musculaires." Le professeur Mimouni a lancé à cet égard un appel aux pouvoirs publics pour entreprendre des " contrôles inopinés au niveau des salles de musculation". " Une action ciblée contre la distribution de produits dopants dans les salles de musculation est impérative. Il faut prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à ces pratiques.", a-t-elle suggéré. Pour rappel, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait lancé récemment un avis d'appel d'offres pour l'acquisition, l'installation et la mise en service d'équipements d'un laboratoire de contrôle antidopage. Le laboratoire en question sera installé au niveau du l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf d'Alger.