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Une invitation à la tolérance et au respect mutuel !
Leilet Iâdem présentée au Théâtre national algérien (TNA)
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 02 - 2014

La générale de la dernière production de la coopérative théâtrale Canevas de Bordj Bou-Arréridj a été présentée samedi dernier à la salle Mustapha-Kateb du Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi.
La générale de la dernière production de la coopérative théâtrale Canevas de Bordj Bou-Arréridj a été présentée samedi dernier à la salle Mustapha-Kateb du Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi.
Ecrite et mise en scène par Sofiane Attia, Leïlet Iâdem est une invitation au bon sens, prônant, dans une forme suggérant une lecture au second degré où les conflits s'exprimaient dans la réflexion, l'acceptation de l'autre sans jugement de valeur aucun. D'une durée d'une heure et devant un public peu nombreux, Leïlet Iâdem retrace deux visions qui s'affrontent dans un dialogue contradictoire entre un prisonnier en disgrâce, car condamné à mort, et son geôlier, peu indulgent, aux propos discriminatoires et accablants.
Pourtant, le fil des événements va montrer que le geôlier sera également condamné car il avait commis le même forfait retenu à charge contre le prisonnier, ce qui changera la donne et permettra l'émergence d'une vision plus humaine. Astreints au jeu dans des espaces réduits, adaptés aux conditions de leurs personnages respectifs du condamné et du gardien, Idris Benchernine et Salim Larbi Sassi ont bien porté le texte dans ses profondes allusions et métaphores, usant d'échanges violents, puisés dans le registre du théâtre de la cruauté.
Le metteur en scène, brillamment accompagné à la guitare par Abbas Bentalbi, ponctuait au chant avec une voix limpide, les passages pertinents, dans différents styles de musiques, pour mieux souligner l'inexistence de tolérance dans toutes les sociétés du monde. Du flamenco, aux différentes musiques orientales, passant par l'algérois, Sofiane Attia a été époustouflant dans ses interprétations, intervenant également par moment dans un rôle passif, à la temporalité décalée, pour faire défiler les secondes et rappeler l'imminence de l'application de la sentence.
La scénographie, signée Mourad Bouchehir, est faite d'un décor unique représenté par une cellule aux cloisons suggérées par des fils obliques, avec une fenêtre haute, traversée par un faisceau de lumière et un éclairage sombre créant des atmosphères macabres qui ont bien illustré la sémantique de la dramaturgie. Il s'agit d'une thématique où l'auteur dénonce la peine de mort. Mais dans un sens métaphorique qui insinue la perte des valeurs humaines et des repères. Le texte est un récit qui s'apparente à un discours.
En effet, le narrateur s'adresse à lui-même avant tout, autrement dit, ce qui se passe à l'intérieur de chacun de nous (une autocritique). Le narrateur, étant lui-même le personnage principal, le texte est souvent à la première personne du singulier, avec une focalisation intérieure qui nous permet de vivre avec ce pauvre condamné ses derniers jours attendant l'exécution. Une idée qui le préoccupe et qui l'obsède...
Ecrite et mise en scène par Sofiane Attia, Leïlet Iâdem est une invitation au bon sens, prônant, dans une forme suggérant une lecture au second degré où les conflits s'exprimaient dans la réflexion, l'acceptation de l'autre sans jugement de valeur aucun. D'une durée d'une heure et devant un public peu nombreux, Leïlet Iâdem retrace deux visions qui s'affrontent dans un dialogue contradictoire entre un prisonnier en disgrâce, car condamné à mort, et son geôlier, peu indulgent, aux propos discriminatoires et accablants.
Pourtant, le fil des événements va montrer que le geôlier sera également condamné car il avait commis le même forfait retenu à charge contre le prisonnier, ce qui changera la donne et permettra l'émergence d'une vision plus humaine. Astreints au jeu dans des espaces réduits, adaptés aux conditions de leurs personnages respectifs du condamné et du gardien, Idris Benchernine et Salim Larbi Sassi ont bien porté le texte dans ses profondes allusions et métaphores, usant d'échanges violents, puisés dans le registre du théâtre de la cruauté.
Le metteur en scène, brillamment accompagné à la guitare par Abbas Bentalbi, ponctuait au chant avec une voix limpide, les passages pertinents, dans différents styles de musiques, pour mieux souligner l'inexistence de tolérance dans toutes les sociétés du monde. Du flamenco, aux différentes musiques orientales, passant par l'algérois, Sofiane Attia a été époustouflant dans ses interprétations, intervenant également par moment dans un rôle passif, à la temporalité décalée, pour faire défiler les secondes et rappeler l'imminence de l'application de la sentence.
La scénographie, signée Mourad Bouchehir, est faite d'un décor unique représenté par une cellule aux cloisons suggérées par des fils obliques, avec une fenêtre haute, traversée par un faisceau de lumière et un éclairage sombre créant des atmosphères macabres qui ont bien illustré la sémantique de la dramaturgie. Il s'agit d'une thématique où l'auteur dénonce la peine de mort. Mais dans un sens métaphorique qui insinue la perte des valeurs humaines et des repères. Le texte est un récit qui s'apparente à un discours.
En effet, le narrateur s'adresse à lui-même avant tout, autrement dit, ce qui se passe à l'intérieur de chacun de nous (une autocritique). Le narrateur, étant lui-même le personnage principal, le texte est souvent à la première personne du singulier, avec une focalisation intérieure qui nous permet de vivre avec ce pauvre condamné ses derniers jours attendant l'exécution. Une idée qui le préoccupe et qui l'obsède...


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