Trois syndicats de l'Education poursuivent durant cette semaine leur mouvement de protestation appelant à une grève générale. Une situation qui risque de paralyser une fois de plus le secteur et qui entraînera comme il est de coutume à des cours de rattrapage durant les vacances de printemps, privant encore une fois nos bambins d'un peu de repos et de réconfort au sein de leurs familles. Trois syndicats de l'Education poursuivent durant cette semaine leur mouvement de protestation appelant à une grève générale. Une situation qui risque de paralyser une fois de plus le secteur et qui entraînera comme il est de coutume à des cours de rattrapage durant les vacances de printemps, privant encore une fois nos bambins d'un peu de repos et de réconfort au sein de leurs familles. La capitale a connu pour cette première journée de grève un engouement de la part des protestataires du secteur éducatif. Ainsi plusieurs établissement des trois cycles (primaire-moyen-secondaire) ont été le théâtre de la colère des syndicalistes et plusieurs établissement ont gelé les cours et quelques uns d‘entre-eux ont renvoyé les élèves tôt le matin. Les syndicats du secteur de l‘Education ne désarment pas, loin s‘en faut. Ils sont plus que jamais, en effet, décidés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu‘à la satisfaction de leurs revendications. Les deux syndicats ayant appelé à la grève ont affiché leur satisfaction. Leur mot d‘ordre pour une grève illimitée qui ne dit pas son nom a été, en effet, largement suivi hier. Ce mouvement de grève a été entamé hier, à l‘appel du Syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Snapest) et de l‘Union nationale des personnels de l‘éducation et de la formation (Unpef). « Les travailleurs de l‘éducation tous corps confondus et les professeurs de l‘enseignement secondaire et technique en particulier ont entamé la première journée de grève en réponse a l‘appel dès le début de la semaine de grève reconductible lancé par notre syndicat, contraint à adopter cette voie bien que conscients des conséquences que cette grève puisse avoir sur l‘enseignement de nos enfants », indique le communiqué du Snapest rendu public hier, qui précise que cette action intervient « suite au mutisme absolu tenu par les pouvoirs publics et l‘incapacité de la tutelle à donner suite à nos revendications légitimes ». Le Snapest s‘insurge devant les déclarations du ministère de l‘Education qui considère que ces grèves sont illégales. A cela, le Snapest par voie de communiqué déclare que « la légalité soit pour l‘oppression et les méthodes policière et le non respect des droits syndicaux comme ils s‘apprêtent a le faire. Contrairement à ce qu‘on veut bien faire entendre, notre grève est légale et répond à toute les obligations réglementaires ». Le Snapest, qui a appelé avec l‘UNPEF à une semaine de grève reconductible, annonce que le taux national de suivi relevé avant midi est de 65,78%. Le syndicat donne aussi quelques chiffres de ce taux de suivi dans certaines wilayas du pays. Ainsi il a été de 85% à Mostaganem, 82% à Tipaza, 81% à Oran, 78% à Tamanrasset, 76% à Adrar, 75% à El Bayadh, 68% Tiaret et entre 20 et 50% dans le reste des willayas telles que Djelfa, Naâma, Tizi-Ouzou, Jijel, Constantine, Mila, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Saïda, El-Tarf, El-Oued, Tindouf, Béchar,... Le communiqué du Snapest, signé par son coordonnateur national, s‘étonne en outre des déclarations des responsables du ministère de tutelle qui, tout en reconnaissant les divers dysfonctionnements du statut particulier des personnels de l‘éducation, estiment aussi qu‘il « est impossible de le réviser du fait qu‘il n‘est en vigueur que depuis quelques années seulement ». La révision du statut particulier est la principale revendication de tous les syndicats du secteur. « Le ministère de tutelle a émis des instructions provocatrices et inédites qui ont contribué à accroître la tension et la colère des enseignants ». Le syndicat rappelle que « la grève est un droit constitutionnel » et précise que « ça ne sert à rien de menacer les grévistes ». C‘est pratiquement pour les mêmes raisons que le Cnapest élargi compte, à partir du 4 février, joindre sa voix à celles des deux autres syndicats. Il est dès lors évident que tous les établissements scolaires seront paralysés. Une situation qui ne manque pas de susciter les craintes des parents d‘élèves qui estiment que leurs enfants sont pris en otage. Le Conseil national autonome des professeurs d‘enseignement secondaire et technique (Cnapest) a décidé de se joindre à ce mouvement de protestation avec une grève d‘une journée renouvelable aujourd‘hui jusqu‘a satisfaction des revendications par le ministère de tutelle. Le coordonnateur national du Cnapest, Nouar Larbi a appelé le ministère de l‘Education à «prendre des mesures dans les plus brefs délais« pour arrêter la grève. Le syndicaliste demande qu‘une décision immédiate soit adressée aux directions de l‘éducation portant non conversion des postes de promotion (enseignant principal et enseignant formateur) en postes de recrutement et la conversion des postes spécifiques (enseignant coordonnateur) en postes de promotion. Le coordonnateur du Cnapest a également appelé au règlement des situations en suspens, depuis 2012, concernant les enseignants mutés et les enseignants diplômés des écoles normales supérieures (ENS). Il a, en outre, appelé à la tenue d‘une séance de travail en présence des représentants de la Fonction publique et du ministère des Finances pour débattre de l‘application du statut particulier pour trouver une solution aux enseignants diplômés des ENS, aux enseignants détachés et enseignants-ingénieurs. Le Cnapest revendique, entre autres, l‘application des lois sur la médecine du travail et des décisions en vigueur, à travers l‘installation officielle d‘une commission comprenant les ministères de l‘Education, du Travail, de la Santé et le syndicat pour examiner ce dossier et traiter celui des postes adaptés. Le conseil a appelé à la réintégration des enseignants licenciés, au recrutement des lauréats du concours de recrutement au titre de l‘année 2012 et à l‘intégration des enseignants ayant bénéficié d‘une formation d‘une année, outre la révision du décret actuel numéro 79 définissant les critères d‘octroi des logements dans les régions du Sud destinés à l‘encadrement pédagogique. Il a appelé à élaborer un nouveau décret avec la participation des parties concernées, à permettre à tous les enseignants algériens de bénéficier des différentes formules de logement, d‘accélérer l‘installation d‘une commission gouvernementale chargée de l‘inventaire des biens et fonds des œuvres sociales, l‘examen du dossier de la retraite et la prise en compte du service national dans le cadre de la retraite anticipée. Concernant la grève, le syndicaliste a affirmé que les responsables au niveau du ministère «poussent les enseignants à quitter les salles de cours en les mettant dans une situation inacceptable, au point de perdre toute confiance en eux, car ces responsables donnent des instructions complètement à l‘opposé de leurs engagements écrits«. Il a cité à titre d‘exemple la conversion des grades d‘enseignant principal et d‘enseignant formateur en postes de recrutement, alors que le ministère s‘était engagé, devant le Cnapest, selon M. Nouar Larbi, à promulguer un décret sur «la préservation des postes de promotion«. La capitale a connu pour cette première journée de grève un engouement de la part des protestataires du secteur éducatif. Ainsi plusieurs établissement des trois cycles (primaire-moyen-secondaire) ont été le théâtre de la colère des syndicalistes et plusieurs établissement ont gelé les cours et quelques uns d‘entre-eux ont renvoyé les élèves tôt le matin. Les syndicats du secteur de l‘Education ne désarment pas, loin s‘en faut. Ils sont plus que jamais, en effet, décidés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu‘à la satisfaction de leurs revendications. Les deux syndicats ayant appelé à la grève ont affiché leur satisfaction. Leur mot d‘ordre pour une grève illimitée qui ne dit pas son nom a été, en effet, largement suivi hier. Ce mouvement de grève a été entamé hier, à l‘appel du Syndicat national des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Snapest) et de l‘Union nationale des personnels de l‘éducation et de la formation (Unpef). « Les travailleurs de l‘éducation tous corps confondus et les professeurs de l‘enseignement secondaire et technique en particulier ont entamé la première journée de grève en réponse a l‘appel dès le début de la semaine de grève reconductible lancé par notre syndicat, contraint à adopter cette voie bien que conscients des conséquences que cette grève puisse avoir sur l‘enseignement de nos enfants », indique le communiqué du Snapest rendu public hier, qui précise que cette action intervient « suite au mutisme absolu tenu par les pouvoirs publics et l‘incapacité de la tutelle à donner suite à nos revendications légitimes ». Le Snapest s‘insurge devant les déclarations du ministère de l‘Education qui considère que ces grèves sont illégales. A cela, le Snapest par voie de communiqué déclare que « la légalité soit pour l‘oppression et les méthodes policière et le non respect des droits syndicaux comme ils s‘apprêtent a le faire. Contrairement à ce qu‘on veut bien faire entendre, notre grève est légale et répond à toute les obligations réglementaires ». Le Snapest, qui a appelé avec l‘UNPEF à une semaine de grève reconductible, annonce que le taux national de suivi relevé avant midi est de 65,78%. Le syndicat donne aussi quelques chiffres de ce taux de suivi dans certaines wilayas du pays. Ainsi il a été de 85% à Mostaganem, 82% à Tipaza, 81% à Oran, 78% à Tamanrasset, 76% à Adrar, 75% à El Bayadh, 68% Tiaret et entre 20 et 50% dans le reste des willayas telles que Djelfa, Naâma, Tizi-Ouzou, Jijel, Constantine, Mila, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Saïda, El-Tarf, El-Oued, Tindouf, Béchar,... Le communiqué du Snapest, signé par son coordonnateur national, s‘étonne en outre des déclarations des responsables du ministère de tutelle qui, tout en reconnaissant les divers dysfonctionnements du statut particulier des personnels de l‘éducation, estiment aussi qu‘il « est impossible de le réviser du fait qu‘il n‘est en vigueur que depuis quelques années seulement ». La révision du statut particulier est la principale revendication de tous les syndicats du secteur. « Le ministère de tutelle a émis des instructions provocatrices et inédites qui ont contribué à accroître la tension et la colère des enseignants ». Le syndicat rappelle que « la grève est un droit constitutionnel » et précise que « ça ne sert à rien de menacer les grévistes ». C‘est pratiquement pour les mêmes raisons que le Cnapest élargi compte, à partir du 4 février, joindre sa voix à celles des deux autres syndicats. Il est dès lors évident que tous les établissements scolaires seront paralysés. Une situation qui ne manque pas de susciter les craintes des parents d‘élèves qui estiment que leurs enfants sont pris en otage. Le Conseil national autonome des professeurs d‘enseignement secondaire et technique (Cnapest) a décidé de se joindre à ce mouvement de protestation avec une grève d‘une journée renouvelable aujourd‘hui jusqu‘a satisfaction des revendications par le ministère de tutelle. Le coordonnateur national du Cnapest, Nouar Larbi a appelé le ministère de l‘Education à «prendre des mesures dans les plus brefs délais« pour arrêter la grève. Le syndicaliste demande qu‘une décision immédiate soit adressée aux directions de l‘éducation portant non conversion des postes de promotion (enseignant principal et enseignant formateur) en postes de recrutement et la conversion des postes spécifiques (enseignant coordonnateur) en postes de promotion. Le coordonnateur du Cnapest a également appelé au règlement des situations en suspens, depuis 2012, concernant les enseignants mutés et les enseignants diplômés des écoles normales supérieures (ENS). Il a, en outre, appelé à la tenue d‘une séance de travail en présence des représentants de la Fonction publique et du ministère des Finances pour débattre de l‘application du statut particulier pour trouver une solution aux enseignants diplômés des ENS, aux enseignants détachés et enseignants-ingénieurs. Le Cnapest revendique, entre autres, l‘application des lois sur la médecine du travail et des décisions en vigueur, à travers l‘installation officielle d‘une commission comprenant les ministères de l‘Education, du Travail, de la Santé et le syndicat pour examiner ce dossier et traiter celui des postes adaptés. Le conseil a appelé à la réintégration des enseignants licenciés, au recrutement des lauréats du concours de recrutement au titre de l‘année 2012 et à l‘intégration des enseignants ayant bénéficié d‘une formation d‘une année, outre la révision du décret actuel numéro 79 définissant les critères d‘octroi des logements dans les régions du Sud destinés à l‘encadrement pédagogique. Il a appelé à élaborer un nouveau décret avec la participation des parties concernées, à permettre à tous les enseignants algériens de bénéficier des différentes formules de logement, d‘accélérer l‘installation d‘une commission gouvernementale chargée de l‘inventaire des biens et fonds des œuvres sociales, l‘examen du dossier de la retraite et la prise en compte du service national dans le cadre de la retraite anticipée. Concernant la grève, le syndicaliste a affirmé que les responsables au niveau du ministère «poussent les enseignants à quitter les salles de cours en les mettant dans une situation inacceptable, au point de perdre toute confiance en eux, car ces responsables donnent des instructions complètement à l‘opposé de leurs engagements écrits«. Il a cité à titre d‘exemple la conversion des grades d‘enseignant principal et d‘enseignant formateur en postes de recrutement, alors que le ministère s‘était engagé, devant le Cnapest, selon M. Nouar Larbi, à promulguer un décret sur «la préservation des postes de promotion«.