Cela est un véritable drame. Alors que la situation à Ghardaïa semblait connaître une certaine accalmie, des escarmouches ont encore eu lieu avant-hier entre les communautés mozabite et arabe. Cela est un véritable drame. Alors que la situation à Ghardaïa semblait connaître une certaine accalmie, des escarmouches ont encore eu lieu avant-hier entre les communautés mozabite et arabe. Ces violences qui ne cessent d'alimenter l'insécurité dans la wilaya de Ghardaïa ont causé une grande perte sur le plan humain et matériel. D'ailleurs, les services de la wilaya déclarent que pas moins de quatre vingt et un locaux à caractère d'habitation et commercial ont été incendiés et plus d'une cinquantaine saccagés et vandalisés, depuis le déclenchement des échauffourées à Ghardaïa à la mi-janvier. Concernant les derniers événements de ce mardi 4 février, Khodir Babaz, de la cellule de coordination et de suivi des événements de Ghardaïa a déclaré au site d'informations Tout sur l'Algérie qu'«un véhicule et une moto appartenant à des Mozabites ont été brûlés». Hamou Chkebkeb, du bureau local de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), évoque quant à lui des « provocations » de membres de la communauté arabe contre les Mozabites, ajoutant que cela «s'est passé après la tenue du procès de jeunes des deux communautés arrêtés lors des derniers événements». Il est à noter d'ailleurs que durant cette journée plus d'un millier de personnes ont organisé une marche de protestation suivie d'un sit-in devant le siège de la wilaya et la cour de justice de Ghardaïa pour réclamer «une justice équitable, la sécurité dans les différents quartiers de la région et l'arrestation des responsables des évènements de Ghardaïa ». Les contestataires issus des quartiers de Theniet El-Makhzen, Hadj-Messaoud, Hay El-Moudjahidine, Mermed, Ben-Smara et El-Aïn ont brandi des pancartes et banderoles où ils dénoncent "l'injustice et la hogra", appellent à la libération des jeunes présumés impliqués "injustement", selon eux, dans les événements de Ghardaïa, à l'arrestation des véritables coupables, et à l'unité nationale. Selon des jeunes, ce mouvement de protestation a pour objectif de démontrer que "nous sommes pour la paix, l'unité nationale et l'application des lois de la République à travers l'ensemble des quartiers de Ghardaïa". «Nous voulons que les services de police s'installent dans les différents ksour de Ghardaïa pour éviter les dépassements et les affrontements, et lutter contre toutes formes de violence et autres délinquances ». Ce conflit devient de jour en jour de plus en plus profond et semble devenir une tradition puisqu'on notera que plusieurs affrontements ont opposé par le passé et depuis déjà quelques années les membres de la communauté malékite à ceux de la communauté ibadite. Une énième fois durant ce mois, cette ville réputée pour être un havre de paix et de sagesse a connu des jours effroyables de terreur et de violences. Une situation qui ne peut plus durer, s'associent à dire plusieurs hommes et femmes politiques. Pourtant, malgré le bon vouloir des uns et des autres, cette braise d'incompréhension entre les deux communautés ne cesse de s'enflammer faisant à chaque fois plusieurs victimes. Ainsi, le feuilleton dramatique de Ghardaïa n'a pas encore donné son dernier épisode puisque la ville de Berriane a encore été agitée sous les feux des cocktails Molotov et de violences meurtrières. Ces évènements douloureux surviennent après ceux ayant enflammé la vallée du M'Zab. Plusieurs hommes et femmes politiques essayent tant bien que mal de donner des explications plausibles à ce confli. Pour les uns, il reste un conflit intercommunautaire, pour d'autres il y a manipulation politique. Pour l'ancien ministre du Tourisme et de l'artisanat, Abdelwahab Bakli, ce sont les «barons de la drogue et la contrebande qui tentent d'instrumentaliser les jeunes Ghardaouis pour déstabiliser cette région géographiquement stratégique qui constitue un trait d'union entre le nord et le sud du pays ». M. Bakli, un notable de la population ibadite a précisé dans une déclaration à l'APS que les "barons de la drogue et la contrebande sont les instigateurs des réactions anarchiques des jeunes de Ghardaia qu'ils ont voulu exploiter à l'effet de déstabiliser cette région stratégique et véritable trait d'union entre le sud et le nord du pays». Ces violences qui ne cessent d'alimenter l'insécurité dans la wilaya de Ghardaïa ont causé une grande perte sur le plan humain et matériel. D'ailleurs, les services de la wilaya déclarent que pas moins de quatre vingt et un locaux à caractère d'habitation et commercial ont été incendiés et plus d'une cinquantaine saccagés et vandalisés, depuis le déclenchement des échauffourées à Ghardaïa à la mi-janvier. Concernant les derniers événements de ce mardi 4 février, Khodir Babaz, de la cellule de coordination et de suivi des événements de Ghardaïa a déclaré au site d'informations Tout sur l'Algérie qu'«un véhicule et une moto appartenant à des Mozabites ont été brûlés». Hamou Chkebkeb, du bureau local de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), évoque quant à lui des « provocations » de membres de la communauté arabe contre les Mozabites, ajoutant que cela «s'est passé après la tenue du procès de jeunes des deux communautés arrêtés lors des derniers événements». Il est à noter d'ailleurs que durant cette journée plus d'un millier de personnes ont organisé une marche de protestation suivie d'un sit-in devant le siège de la wilaya et la cour de justice de Ghardaïa pour réclamer «une justice équitable, la sécurité dans les différents quartiers de la région et l'arrestation des responsables des évènements de Ghardaïa ». Les contestataires issus des quartiers de Theniet El-Makhzen, Hadj-Messaoud, Hay El-Moudjahidine, Mermed, Ben-Smara et El-Aïn ont brandi des pancartes et banderoles où ils dénoncent "l'injustice et la hogra", appellent à la libération des jeunes présumés impliqués "injustement", selon eux, dans les événements de Ghardaïa, à l'arrestation des véritables coupables, et à l'unité nationale. Selon des jeunes, ce mouvement de protestation a pour objectif de démontrer que "nous sommes pour la paix, l'unité nationale et l'application des lois de la République à travers l'ensemble des quartiers de Ghardaïa". «Nous voulons que les services de police s'installent dans les différents ksour de Ghardaïa pour éviter les dépassements et les affrontements, et lutter contre toutes formes de violence et autres délinquances ». Ce conflit devient de jour en jour de plus en plus profond et semble devenir une tradition puisqu'on notera que plusieurs affrontements ont opposé par le passé et depuis déjà quelques années les membres de la communauté malékite à ceux de la communauté ibadite. Une énième fois durant ce mois, cette ville réputée pour être un havre de paix et de sagesse a connu des jours effroyables de terreur et de violences. Une situation qui ne peut plus durer, s'associent à dire plusieurs hommes et femmes politiques. Pourtant, malgré le bon vouloir des uns et des autres, cette braise d'incompréhension entre les deux communautés ne cesse de s'enflammer faisant à chaque fois plusieurs victimes. Ainsi, le feuilleton dramatique de Ghardaïa n'a pas encore donné son dernier épisode puisque la ville de Berriane a encore été agitée sous les feux des cocktails Molotov et de violences meurtrières. Ces évènements douloureux surviennent après ceux ayant enflammé la vallée du M'Zab. Plusieurs hommes et femmes politiques essayent tant bien que mal de donner des explications plausibles à ce confli. Pour les uns, il reste un conflit intercommunautaire, pour d'autres il y a manipulation politique. Pour l'ancien ministre du Tourisme et de l'artisanat, Abdelwahab Bakli, ce sont les «barons de la drogue et la contrebande qui tentent d'instrumentaliser les jeunes Ghardaouis pour déstabiliser cette région géographiquement stratégique qui constitue un trait d'union entre le nord et le sud du pays ». M. Bakli, un notable de la population ibadite a précisé dans une déclaration à l'APS que les "barons de la drogue et la contrebande sont les instigateurs des réactions anarchiques des jeunes de Ghardaia qu'ils ont voulu exploiter à l'effet de déstabiliser cette région stratégique et véritable trait d'union entre le sud et le nord du pays».