Manque de projets de développement ou propagation de fléaux sociaux... les avis des Ghardaouis restent mitigés quant à l'origine des douloureux incidents survenus récemment dans leur wilaya, mais tous s'accordent à dire qu'ils "sont loin de revêtir un caractère communautaire ou doctrinal". Manque de projets de développement ou propagation de fléaux sociaux... les avis des Ghardaouis restent mitigés quant à l'origine des douloureux incidents survenus récemment dans leur wilaya, mais tous s'accordent à dire qu'ils "sont loin de revêtir un caractère communautaire ou doctrinal". Mohamed Tounsi, un notable ibadhite du K'sar d'Atemlichet Melika estime que ces incidents "revêtent un caractère complexe et nous n'en connaissons pas encore les véritables causes" ajoutant que "ceux qui ont contribué au déclenchement de ces incidents sont des ennemis du pays qui avaient préparé le terrain en semant haine et rancœur parmi les jeunes". "Des rumeurs tendancieuses avaient précédé ces incidents, ce qui a attisé les tensions entre habitants", a-t-il précisé récusant par la même que "ces actes soient motivés par une pseudo-rancœur entre les communautés ibadhite et malékite". "Ce sont les barons de la drogue et du crime qui sont derrière ces incidents ». Après avoir salué "l'esprit de solidarité et d'entraide dont a fait montre la société civile algérienne à l'égard des Ghardaouis", M. Tounsi a appelé les autorités à "œuvrer à prémunir la région contre la reproduction de tels incidents qui ont causé d'importants préjudices aux habitations, aux commerces et jardins du K'sar de Melika" soulignant que "le dialogue reste la meilleure alternative". De son côté, Brahim Bahaz, un autre notable ibadhite du K'sar de Ghardaïa estime que les véritables causes de ces incidents "ont été entourées d'ambiguïté" précisant que la propagation des actes de violence parmi les jeunes "est motivée en grande partie par le phénomène de trafic de drogue, notamment dans les grands quartiers de la ville". M. Bahaz, également enseignant universitaire, a rappelé à cette occasion que "des comités de quartiers avaient déposé auprès des services de sécurité des plaintes concernant la propagation du trafic de drogue au niveau du quartier Al-Moudjahidine, théâtre des premiers incidents survenus le 17 décembre dernier", ajoutant que les services de sécurité avaient, par la suite, interpellé nombre de trafiquants de drogue rapporte l'APS. "L'anarchie qui a régné, depuis, a stimulé l'appétit des délinquants qui se sont adonnés au pillage de magasins", a-t-il ajouté soulignant que "les appels séparatistes et à l'intervention étrangères ne sauraient émaner des enfants de Ghardaïa, plus particulièrement des ibadhites et ceux qui lancent de tels appels sont loin de représenter les Mozabites". Le représentant des notables du K'sar de Ghardaïa a écarté la thèse selon laquelle "ces incidents sont le fait d'instigateurs étrangers, car si c'était le cas, ils auraient perduré" affirmant que "l'initiative du gouvernement en faveur de la région est sincère et certaines décisions étaient audacieuses à l'image de l'indemnisation des personnes ayant subi des préjudices ou la distribution de lots de terrain". "Une forte présence de l'Etat est impérative dans la wilaya, compte tenu de ses spécificités doctrinale, climatique et économique". Mohamed Tounsi, un notable ibadhite du K'sar d'Atemlichet Melika estime que ces incidents "revêtent un caractère complexe et nous n'en connaissons pas encore les véritables causes" ajoutant que "ceux qui ont contribué au déclenchement de ces incidents sont des ennemis du pays qui avaient préparé le terrain en semant haine et rancœur parmi les jeunes". "Des rumeurs tendancieuses avaient précédé ces incidents, ce qui a attisé les tensions entre habitants", a-t-il précisé récusant par la même que "ces actes soient motivés par une pseudo-rancœur entre les communautés ibadhite et malékite". "Ce sont les barons de la drogue et du crime qui sont derrière ces incidents ». Après avoir salué "l'esprit de solidarité et d'entraide dont a fait montre la société civile algérienne à l'égard des Ghardaouis", M. Tounsi a appelé les autorités à "œuvrer à prémunir la région contre la reproduction de tels incidents qui ont causé d'importants préjudices aux habitations, aux commerces et jardins du K'sar de Melika" soulignant que "le dialogue reste la meilleure alternative". De son côté, Brahim Bahaz, un autre notable ibadhite du K'sar de Ghardaïa estime que les véritables causes de ces incidents "ont été entourées d'ambiguïté" précisant que la propagation des actes de violence parmi les jeunes "est motivée en grande partie par le phénomène de trafic de drogue, notamment dans les grands quartiers de la ville". M. Bahaz, également enseignant universitaire, a rappelé à cette occasion que "des comités de quartiers avaient déposé auprès des services de sécurité des plaintes concernant la propagation du trafic de drogue au niveau du quartier Al-Moudjahidine, théâtre des premiers incidents survenus le 17 décembre dernier", ajoutant que les services de sécurité avaient, par la suite, interpellé nombre de trafiquants de drogue rapporte l'APS. "L'anarchie qui a régné, depuis, a stimulé l'appétit des délinquants qui se sont adonnés au pillage de magasins", a-t-il ajouté soulignant que "les appels séparatistes et à l'intervention étrangères ne sauraient émaner des enfants de Ghardaïa, plus particulièrement des ibadhites et ceux qui lancent de tels appels sont loin de représenter les Mozabites". Le représentant des notables du K'sar de Ghardaïa a écarté la thèse selon laquelle "ces incidents sont le fait d'instigateurs étrangers, car si c'était le cas, ils auraient perduré" affirmant que "l'initiative du gouvernement en faveur de la région est sincère et certaines décisions étaient audacieuses à l'image de l'indemnisation des personnes ayant subi des préjudices ou la distribution de lots de terrain". "Une forte présence de l'Etat est impérative dans la wilaya, compte tenu de ses spécificités doctrinale, climatique et économique".