Un nouveau groupe d'activistes égyptiens a revendiqué, samedi, la responsabilité des deux attentats à la bombe commis vendredi contre un poste de police proche de l'université du Caire. L'organisation Adjnad Misr (les soldats de l'Egypte) affirme dans un communiqué publié sur le réseau social Facebook avoir mené l'une des attaques qui ont fait six blessés dans le quartier de Gizeh, sur la rive occidentale du Nil. Un nouveau groupe d'activistes égyptiens a revendiqué, samedi, la responsabilité des deux attentats à la bombe commis vendredi contre un poste de police proche de l'université du Caire. L'organisation Adjnad Misr (les soldats de l'Egypte) affirme dans un communiqué publié sur le réseau social Facebook avoir mené l'une des attaques qui ont fait six blessés dans le quartier de Gizeh, sur la rive occidentale du Nil. Le communiqué a été repris par un site utilisé par des groupes d'activistes et signalé par l'association SITE spécialisée dans la surveillance des sites extrémistes. Concentrées dans la région du Sinaï depuis l'éviction du président Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet, les attaques terroristes se sont déplacées dans la vallée et dans la région du delta du Nil. Adjnad Misr s'était fait connaître le mois dernier en revendiquant la responsabilité de six attaques fin janvier, précise SITE. "Les forces de sécurité ne sont pas à l'abri de représailles", indique le communiqué du groupe. "Nos attaques contre elles se poursuivront tant que leurs crimes continueront", ajoute le texte. Le ministère égyptien de l'Intérieur a annoncé que la police avait mené une perquisition dans un appartement, à une trentaine de km du Caire, qui servait de cache d'armes et avait saisi dix engins explosifs. L'appartement appartenait à un membre des Frères musulmans, selon le ministère. L'un des engins explosifs pesait 25 kg et était équipé d'une minuterie et d'un système de mise à feu à distance. Les neuf autres étaient des bombes artisanales en cours d'assemblage. Le communiqué a été repris par un site utilisé par des groupes d'activistes et signalé par l'association SITE spécialisée dans la surveillance des sites extrémistes. Concentrées dans la région du Sinaï depuis l'éviction du président Mohamed Morsi par l'armée le 3 juillet, les attaques terroristes se sont déplacées dans la vallée et dans la région du delta du Nil. Adjnad Misr s'était fait connaître le mois dernier en revendiquant la responsabilité de six attaques fin janvier, précise SITE. "Les forces de sécurité ne sont pas à l'abri de représailles", indique le communiqué du groupe. "Nos attaques contre elles se poursuivront tant que leurs crimes continueront", ajoute le texte. Le ministère égyptien de l'Intérieur a annoncé que la police avait mené une perquisition dans un appartement, à une trentaine de km du Caire, qui servait de cache d'armes et avait saisi dix engins explosifs. L'appartement appartenait à un membre des Frères musulmans, selon le ministère. L'un des engins explosifs pesait 25 kg et était équipé d'une minuterie et d'un système de mise à feu à distance. Les neuf autres étaient des bombes artisanales en cours d'assemblage.