La générale de la pièce de théâtre Es'Saâ Sirf (L'heure zéro), une comédie dans le genre populaire, a été présentée samedi à Alger, où deux visions de la vie conjugale ont confronté le conservatisme rétrograde à l'envie démesurée d'une modernité excessive. La générale de la pièce de théâtre Es'Saâ Sirf (L'heure zéro), une comédie dans le genre populaire, a été présentée samedi à Alger, où deux visions de la vie conjugale ont confronté le conservatisme rétrograde à l'envie démesurée d'une modernité excessive. Mis en scène par Faouzi Benbrahim sur un texte de Lamri Kaâouane, le spectacle, d'une durée de 70 mn, a ravi le public nombreux du théâtre national Mahieddine -Bachtarzi, mettant en valeur, dans le rire et la dérision, les paradoxes existant dans la gestion des vies communes au quotidien. Animé par le duo El Hani Mahfoud et Mohamed Bendaoud, Es'Saâ Sifr déroule l'histoire de Hammoudi et Karim, deux personnages en détresse conjugale qui se rencontrent dans un débit de boissons étalant leurs déboires respectifs avec leurs femmes dans la confrontation de leurs modèles de vie différents. Les tabous et les restrictions dans la vie de l'un, l'exagération dans la relation, faisant du moindre fait supposé, un manquement grave et impardonnable dans celle de l'autre, ont conduit à la fragilité des deux existences. Essuyant l'indifférence d'une serveuse à laquelle ils ont fait des avances pour se départager, les deux personnages continuent de s'envoyer des invectives, s'enfermant davantage dans leurs visions étroites portées sur la femme. Occupant tous les espaces de la scène, les deux comédiens ont su porter le texte, dans un jeu concluant qui a fait vivre la trame dans un rythme régulier qui a tenu le spectateur en haleine durant toute la prestation. Dans un décor nu se contentant de quelques sèche-linge qui ont fait office de tables, le metteur en scène a suggéré de "laver le linge sale en famille", faisant montre d'une conception intelligente et forte qui a offert aux comédiens les espaces nécessaires à la mise en valeur de la consistance du texte. L'agencement de l'éclairage et de la musique ont été à la hauteur des exigences de la dramaturgie, prenant en charge toutes les émotions générées par les différentes situations et créant les atmosphères nécessaires à la sémantique de la trame. Es'Saâ sifr, produite par la coopérative culturelle Anis de Sétif, est une manière d'arrêter le temps pour prendre le recul nécessaire et dresser le constat d'une réalité qui traîne encore ses tabous et ses tares. Mis en scène par Faouzi Benbrahim sur un texte de Lamri Kaâouane, le spectacle, d'une durée de 70 mn, a ravi le public nombreux du théâtre national Mahieddine -Bachtarzi, mettant en valeur, dans le rire et la dérision, les paradoxes existant dans la gestion des vies communes au quotidien. Animé par le duo El Hani Mahfoud et Mohamed Bendaoud, Es'Saâ Sifr déroule l'histoire de Hammoudi et Karim, deux personnages en détresse conjugale qui se rencontrent dans un débit de boissons étalant leurs déboires respectifs avec leurs femmes dans la confrontation de leurs modèles de vie différents. Les tabous et les restrictions dans la vie de l'un, l'exagération dans la relation, faisant du moindre fait supposé, un manquement grave et impardonnable dans celle de l'autre, ont conduit à la fragilité des deux existences. Essuyant l'indifférence d'une serveuse à laquelle ils ont fait des avances pour se départager, les deux personnages continuent de s'envoyer des invectives, s'enfermant davantage dans leurs visions étroites portées sur la femme. Occupant tous les espaces de la scène, les deux comédiens ont su porter le texte, dans un jeu concluant qui a fait vivre la trame dans un rythme régulier qui a tenu le spectateur en haleine durant toute la prestation. Dans un décor nu se contentant de quelques sèche-linge qui ont fait office de tables, le metteur en scène a suggéré de "laver le linge sale en famille", faisant montre d'une conception intelligente et forte qui a offert aux comédiens les espaces nécessaires à la mise en valeur de la consistance du texte. L'agencement de l'éclairage et de la musique ont été à la hauteur des exigences de la dramaturgie, prenant en charge toutes les émotions générées par les différentes situations et créant les atmosphères nécessaires à la sémantique de la trame. Es'Saâ sifr, produite par la coopérative culturelle Anis de Sétif, est une manière d'arrêter le temps pour prendre le recul nécessaire et dresser le constat d'une réalité qui traîne encore ses tabous et ses tares.