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Les travailleurs divisés
GREVE A L'ENEL DE FREHA
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 02 - 2014

Le grève au sein du complexe industriel Enel de Fréha (Entreprise nationale des industries électrotechniques) se poursuit dans une partie de l'usine puisqu'elle n'a pas été suivie par la totalité des travailleurs. Il est, en effet, rare que l'on assiste à ce genre d'action de protestation dans une entreprise puisque le conflit à l'origine du débrayage sort tout à fait de l'ordinaire et peut même s'inscrire dans le registre de l'insolite.
Le grève au sein du complexe industriel Enel de Fréha (Entreprise nationale des industries électrotechniques) se poursuit dans une partie de l'usine puisqu'elle n'a pas été suivie par la totalité des travailleurs. Il est, en effet, rare que l'on assiste à ce genre d'action de protestation dans une entreprise puisque le conflit à l'origine du débrayage sort tout à fait de l'ordinaire et peut même s'inscrire dans le registre de l'insolite.
Ainsi, la pomme de discorde n'est autre que le fait qu'une bonne partie des 840 travailleurs que compte cette usine, située à trente kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, déclare ne plus vouloir de la section syndicale dépendant de l'Union générale des travailleurs algériens. Le mandat de cette dernière a expiré le 5 février dernier sans que le bureau ne soit de nouveau élu, comme il est de coutume dans le passé. C'est la majorité des travailleurs de l'Enel qui s'opposent à ce que cette section syndicale continue d'exercer au sein de l'Enel puisque le mouvement de grève en question n'a été suivi que par une partie infime des travailleurs, au maximum soixante-dix employés. Et comme par hasard, ces derniers exercent tous dans le même atelier. Les autres, 770 employés de l'Enel, n'ont pas répondu à l'appel à la grève, une manière de signer leur désapprobation quant à la poursuite de l'exercice du syndicat objet de la contestation.
Pour l'instant, l'origine de la grogne visant cette section syndicale n'est pas révélée par les concernées. Toutefois, du fait que la grève visant à réhabiliter le syndicat-UGTA n'ait été que timidement suivie, ceci reflète une position ferme de la part de la majorité écrasante. Logiquement, l'union locale UGTA devait être instruite par l'union de wilaya dès le 5 février dernier afin de convoquer une assemblée générale élective pour la réélection de la section syndicale UGTA.
Les travailleurs ont opposé à niet ferme à cette démarche, apprend-on. La grève en question, visant à revendiquer la tenue d'une assemblée générale pour élire le syndicat, s'avère ainsi infructeuse du fait qu'elle a été boycottée par majorité écrasante. Ce qui augure du blocage de l'atelier en question pénalisant de fait la production dans cette usine, l'une des plus importante sinon la plus importante à l'échelle de la wilaya de Tizi-Ouzou après l'Eniem (Entreprise nationale des industries électroménagères). Les anciens membres de la section syndicale disent qu'il n' y aurait que quarante travaillleurs qui seraient contre la reconduite dudit syndicat.
Mais les même membres n'expliquent pas pourquoi alors la grève n'a été suivie que par soixante-dix personnes. Une lecture est toutefois possible : il se pourrait que la majorité des travailleurs de l'Enel soient indifférents à ce problème. En même temps, il est difficile d'imaginer une entreprise qui emploie près de 1.000 personnes sans être dotée d'un syndicat. Pour l'instant, le flou total règne au sujet de cette affaire d'autant plus que les raisons de l'opposition à la section syndicale restent non-communiquées à la presse.
Ainsi, la pomme de discorde n'est autre que le fait qu'une bonne partie des 840 travailleurs que compte cette usine, située à trente kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, déclare ne plus vouloir de la section syndicale dépendant de l'Union générale des travailleurs algériens. Le mandat de cette dernière a expiré le 5 février dernier sans que le bureau ne soit de nouveau élu, comme il est de coutume dans le passé. C'est la majorité des travailleurs de l'Enel qui s'opposent à ce que cette section syndicale continue d'exercer au sein de l'Enel puisque le mouvement de grève en question n'a été suivi que par une partie infime des travailleurs, au maximum soixante-dix employés. Et comme par hasard, ces derniers exercent tous dans le même atelier. Les autres, 770 employés de l'Enel, n'ont pas répondu à l'appel à la grève, une manière de signer leur désapprobation quant à la poursuite de l'exercice du syndicat objet de la contestation.
Pour l'instant, l'origine de la grogne visant cette section syndicale n'est pas révélée par les concernées. Toutefois, du fait que la grève visant à réhabiliter le syndicat-UGTA n'ait été que timidement suivie, ceci reflète une position ferme de la part de la majorité écrasante. Logiquement, l'union locale UGTA devait être instruite par l'union de wilaya dès le 5 février dernier afin de convoquer une assemblée générale élective pour la réélection de la section syndicale UGTA.
Les travailleurs ont opposé à niet ferme à cette démarche, apprend-on. La grève en question, visant à revendiquer la tenue d'une assemblée générale pour élire le syndicat, s'avère ainsi infructeuse du fait qu'elle a été boycottée par majorité écrasante. Ce qui augure du blocage de l'atelier en question pénalisant de fait la production dans cette usine, l'une des plus importante sinon la plus importante à l'échelle de la wilaya de Tizi-Ouzou après l'Eniem (Entreprise nationale des industries électroménagères). Les anciens membres de la section syndicale disent qu'il n' y aurait que quarante travaillleurs qui seraient contre la reconduite dudit syndicat.
Mais les même membres n'expliquent pas pourquoi alors la grève n'a été suivie que par soixante-dix personnes. Une lecture est toutefois possible : il se pourrait que la majorité des travailleurs de l'Enel soient indifférents à ce problème. En même temps, il est difficile d'imaginer une entreprise qui emploie près de 1.000 personnes sans être dotée d'un syndicat. Pour l'instant, le flou total règne au sujet de cette affaire d'autant plus que les raisons de l'opposition à la section syndicale restent non-communiquées à la presse.


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