La démission du président du Conseil, Enrico Letta, a été acceptée par le chef de l'Etat Giorgio Napolitano. La démission du président du Conseil, Enrico Letta, a été acceptée par le chef de l'Etat Giorgio Napolitano. Le maire de Florence, qui n'a pas ménagé ses critiques depuis deux mois contre Letta, membre comme lui du PD, pourrait se voir confier la tâche de former un nouveau gouvernement dès ce week-end.Giorgio Napolitano a accepté la démission présentée par Letta, mis en minorité au sein de son parti jeudi, et a entamé des consultations qu'il entend boucler d'ici samedi. Letta, à la tête d'un gouvernement de large entente gauche-droite depuis avril dernier, a démissionné jeudi quelques minutes après avoir été désavoué par la direction du PD qui a voté par 136 voix contre 16 une motion présenté par Renzi et appelant à la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale afin d'accélérer les réformes. Dans un communiqué inhabituellement long, la présidence italienne explique que Napolitano "n'a pu que prendre note" de la décision de Letta. Le Quirinal ajoute que le chef de l'Etat a engagé sans attendre ses consultations avec les présidents du Sénat, Pietro Grasso, et de la Chambre des députés, Laura Boldrini, pour trouver une "solution efficace à la crise". Renzi, triomphalement élu en décembre à la tête du Parti démocrate, première formation politique au sein du parlement, pourrait devenir à 39 ans le plus chef de gouvernement d'un pays de l'Union européenne. Sa décision de provoquer la chute d'Enrico Letta a été mûrie au cours des deux semaines écoulées, expliquent des proches, ajoutant qu'elle s'est faite sous la pression des milieux d'affaires mécontents du manque de soutien affiché par le gouvernement en faveur des entreprises. Si Matteo Renzi peut savourer sa victoire en attendant de se voir confier les rênes du pouvoir, les conditions de cette succession pourraient lui être un jour présentées comme une facture. "Ce changement intervient après un spectacle (politique) plutôt inhabituel mais je ne vais pas m'appesantir sur le pourquoi ou le comment", a commenté Carlo De Benedetti, l'un des hommes d'affaires les plus influents d'Italie. "Le problème est de savoir si Renzi peut remettre le pays en marche ?" "Si oui, la manière dont le changement s'est opéré sera oubliée. Si non, on ne se souviendra que de cela", a-t-il noté. Renzi, qui a promis de mettre en œuvre un programme radical de réformes, va devoir répondre rapidement aux milieux économiques qui attendent une baisse des charges patronales et un assouplissement des procédures administratives Le maire de Florence, qui n'a pas ménagé ses critiques depuis deux mois contre Letta, membre comme lui du PD, pourrait se voir confier la tâche de former un nouveau gouvernement dès ce week-end.Giorgio Napolitano a accepté la démission présentée par Letta, mis en minorité au sein de son parti jeudi, et a entamé des consultations qu'il entend boucler d'ici samedi. Letta, à la tête d'un gouvernement de large entente gauche-droite depuis avril dernier, a démissionné jeudi quelques minutes après avoir été désavoué par la direction du PD qui a voté par 136 voix contre 16 une motion présenté par Renzi et appelant à la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale afin d'accélérer les réformes. Dans un communiqué inhabituellement long, la présidence italienne explique que Napolitano "n'a pu que prendre note" de la décision de Letta. Le Quirinal ajoute que le chef de l'Etat a engagé sans attendre ses consultations avec les présidents du Sénat, Pietro Grasso, et de la Chambre des députés, Laura Boldrini, pour trouver une "solution efficace à la crise". Renzi, triomphalement élu en décembre à la tête du Parti démocrate, première formation politique au sein du parlement, pourrait devenir à 39 ans le plus chef de gouvernement d'un pays de l'Union européenne. Sa décision de provoquer la chute d'Enrico Letta a été mûrie au cours des deux semaines écoulées, expliquent des proches, ajoutant qu'elle s'est faite sous la pression des milieux d'affaires mécontents du manque de soutien affiché par le gouvernement en faveur des entreprises. Si Matteo Renzi peut savourer sa victoire en attendant de se voir confier les rênes du pouvoir, les conditions de cette succession pourraient lui être un jour présentées comme une facture. "Ce changement intervient après un spectacle (politique) plutôt inhabituel mais je ne vais pas m'appesantir sur le pourquoi ou le comment", a commenté Carlo De Benedetti, l'un des hommes d'affaires les plus influents d'Italie. "Le problème est de savoir si Renzi peut remettre le pays en marche ?" "Si oui, la manière dont le changement s'est opéré sera oubliée. Si non, on ne se souviendra que de cela", a-t-il noté. Renzi, qui a promis de mettre en œuvre un programme radical de réformes, va devoir répondre rapidement aux milieux économiques qui attendent une baisse des charges patronales et un assouplissement des procédures administratives