Le site historique du mausolée royal de Syphax (IIIe siècle avant JC) sera prochainement classé par le ministère de la Culture "imminent", a annoncé, mercredi dernier, le directeur de la culture de la wilaya d'Aïn-Témouchent. Le site historique du mausolée royal de Syphax (IIIe siècle avant JC) sera prochainement classé par le ministère de la Culture "imminent", a annoncé, mercredi dernier, le directeur de la culture de la wilaya d'Aïn-Témouchent. Situé au sommet de la colline Skouna, ce site est à 220 mètres d'altitude sur la rive droite de la Tafna et en surplomb du site de Siga-Takembrit. Son dossier de demande de classification a été transmis en 2007, au même titre que ceux des sites Siga et Sidi Yacoub, classés en août 2013, a précisé M. Ahmed Mouadâa à l'APS, ajoutant que le classement, par décret ministériel, permettra non seulement de préserver et protéger le site, mais aussi de l'inscrire dans le plan de protection et de mise en valeur des sites archéologiques adopté dernièrement par l'APW. Le même responsable cite également des travaux à lancer en urgence pour la restauration de ce site d'importance mondiale. Le mausolée royal, a rappelé M. Mouadâa, a fait l'objet d'actes de vandalisme ayant conduit à sa dégradation. Des trous profonds ont été creusés au niveau de son souterrain au point où le site est menacé d'effondrement. Selon l'APS, plusieurs associations, celles des Amis de Beni Saf, de Siga et l'Office de tourisme de Beni Saf ont alerté les autorités concernées au sujet de ces actes de vandalisme "qui se poursuivent toujours". Ces actes sont le fait d'individus à la recherche de supposés trésors enfouis dans ce site, ont indiqué les responsables de ces associations. Afin d'assurer la surveillance du site, le bureau de Tlemcen de l'Office de gestion des biens culturels protégés (OGEBC) vient de recruter deux gardiens, de plus il est prévu la construction d'un mur de clôture autour du mausolée. Ces fouilles anarchiques, pratiquées dans les caveaux du monument, risquent de "déstabiliser irréversiblement la structure et faire perdre un joyau unique de l'architecture funéraire libyco punique (entre le troisième et le second siècle avant JC)", a indiqué Belkeddar Zoheïr, membre de l'association les amis de Beni Saf. Situé au sommet de la colline Skouna, ce site est à 220 mètres d'altitude sur la rive droite de la Tafna et en surplomb du site de Siga-Takembrit. Son dossier de demande de classification a été transmis en 2007, au même titre que ceux des sites Siga et Sidi Yacoub, classés en août 2013, a précisé M. Ahmed Mouadâa à l'APS, ajoutant que le classement, par décret ministériel, permettra non seulement de préserver et protéger le site, mais aussi de l'inscrire dans le plan de protection et de mise en valeur des sites archéologiques adopté dernièrement par l'APW. Le même responsable cite également des travaux à lancer en urgence pour la restauration de ce site d'importance mondiale. Le mausolée royal, a rappelé M. Mouadâa, a fait l'objet d'actes de vandalisme ayant conduit à sa dégradation. Des trous profonds ont été creusés au niveau de son souterrain au point où le site est menacé d'effondrement. Selon l'APS, plusieurs associations, celles des Amis de Beni Saf, de Siga et l'Office de tourisme de Beni Saf ont alerté les autorités concernées au sujet de ces actes de vandalisme "qui se poursuivent toujours". Ces actes sont le fait d'individus à la recherche de supposés trésors enfouis dans ce site, ont indiqué les responsables de ces associations. Afin d'assurer la surveillance du site, le bureau de Tlemcen de l'Office de gestion des biens culturels protégés (OGEBC) vient de recruter deux gardiens, de plus il est prévu la construction d'un mur de clôture autour du mausolée. Ces fouilles anarchiques, pratiquées dans les caveaux du monument, risquent de "déstabiliser irréversiblement la structure et faire perdre un joyau unique de l'architecture funéraire libyco punique (entre le troisième et le second siècle avant JC)", a indiqué Belkeddar Zoheïr, membre de l'association les amis de Beni Saf.