Le Processus de Nouakchott a permis de renforcer "significativement" la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel, selon les conclusions de la 4ème réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région sahélo-saharienne qui s'est tenue les 17 et 18 février derniers à Niamey (Niger). Le Processus de Nouakchott a permis de renforcer "significativement" la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel, selon les conclusions de la 4ème réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région sahélo-saharienne qui s'est tenue les 17 et 18 février derniers à Niamey (Niger). Le Processus de Nouakchott vise l'échange d'informations, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne rapporte l'APS.Il comporte également des interactions avec les organisations régionales et sous-régionales, ainsi qu'avec les Nations unies et des partenaires internationaux. Les participants à la 4e réunion ont réaffirmé l'engagement de leurs organisations et pays respectifs à continuer à œuvrer au renforcement du Processus de Nouakchott, lancé dans la capitale Mauritanienne par l'Union africaine (UA) le 17 mars 2013. L'Algérie, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Tchad ont pris part à cette réunion qui a également vu la participation notamment de la Commission de l'UA, la Mission de l'UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), le Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et l'Unité de fusion et de liaison (UFL). La réunion, qui a eu lieu dans le cadre du Processus de Nouakchott sur le renforcement de la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de l'Architecture africaine de paix et de sécurité dans le Sahel, a procédé à une revue de l'évolution de la situation sécuritaire dans la région. Les participants ont félicité les pays de la région qui ont pris des dispositions spécifiques en matière de lutte contre la radicalisation, la prévention de l'infiltration d'éléments terroristes dans les camps de réfugiés maliens dans les pays limitrophes et la mise en place de structures interministérielles pour faire face à des problèmes spécifiques. Ils ont souligné la nécessité de la poursuite et de l'intensification des efforts déployés, particulièrement au vu de la persistance de la menace terroriste, comme l'attestent la reprise des attaques et autres actes perpétrés par les groupes terroristes opérant dans le nord du Mali et la poursuite des activités terroristes au Nigeria. Les participants ont échangé sur la "situation difficile" qui prévaut en Libye et sont convenus de la nécessité d'efforts renouvelés pour aider ce pays à faire face aux défis auxquels il est confronté, y compris à travers l'échange de renseignements. L'exploitation par les groupes terroristes des tensions et conflits communautaires a été relevée lors de la réunion, soulignant que cette situation appelle des mesures spécifiques et une implication active des autorités et des collectivités locales dans les zones frontalières. Les intervenants ont aussi noté les liens avec les activités criminelles transfrontalières, y compris le trafic de drogue (cocaïne et cannabis) et la prolifération d'armes légères et de petit calibre, ainsi que la menace liée au retour dans la région d'éléments terroristes partis combattre dans certaines parties du monde. Ils ont également noté les retards quelquefois accusés dans l'échange d'informations entre services, et convenu de prendre les mesures appropriées pour raccourcir les délais de communication d'informations opérationnelles, ayant en vue leur caractère urgent. La stratégie de l'UA pour la région du Sahel, présentée lors de la 4ème réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région sahélo-saharienne sera soumise à la 3ème réunion ministérielle du 19 février 2014 pour examen et validation. La 4ème réunion fait suite aux précédentes réunions des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région, tenues respectivement à Bamako, le 18 avril 2013, à Abidjan, les 20 et 21 juin 2013, et à Ndjamena, le 10 septembre 2013. Le Processus de Nouakchott vise l'échange d'informations, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne rapporte l'APS.Il comporte également des interactions avec les organisations régionales et sous-régionales, ainsi qu'avec les Nations unies et des partenaires internationaux. Les participants à la 4e réunion ont réaffirmé l'engagement de leurs organisations et pays respectifs à continuer à œuvrer au renforcement du Processus de Nouakchott, lancé dans la capitale Mauritanienne par l'Union africaine (UA) le 17 mars 2013. L'Algérie, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Tchad ont pris part à cette réunion qui a également vu la participation notamment de la Commission de l'UA, la Mission de l'UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), le Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et l'Unité de fusion et de liaison (UFL). La réunion, qui a eu lieu dans le cadre du Processus de Nouakchott sur le renforcement de la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de l'Architecture africaine de paix et de sécurité dans le Sahel, a procédé à une revue de l'évolution de la situation sécuritaire dans la région. Les participants ont félicité les pays de la région qui ont pris des dispositions spécifiques en matière de lutte contre la radicalisation, la prévention de l'infiltration d'éléments terroristes dans les camps de réfugiés maliens dans les pays limitrophes et la mise en place de structures interministérielles pour faire face à des problèmes spécifiques. Ils ont souligné la nécessité de la poursuite et de l'intensification des efforts déployés, particulièrement au vu de la persistance de la menace terroriste, comme l'attestent la reprise des attaques et autres actes perpétrés par les groupes terroristes opérant dans le nord du Mali et la poursuite des activités terroristes au Nigeria. Les participants ont échangé sur la "situation difficile" qui prévaut en Libye et sont convenus de la nécessité d'efforts renouvelés pour aider ce pays à faire face aux défis auxquels il est confronté, y compris à travers l'échange de renseignements. L'exploitation par les groupes terroristes des tensions et conflits communautaires a été relevée lors de la réunion, soulignant que cette situation appelle des mesures spécifiques et une implication active des autorités et des collectivités locales dans les zones frontalières. Les intervenants ont aussi noté les liens avec les activités criminelles transfrontalières, y compris le trafic de drogue (cocaïne et cannabis) et la prolifération d'armes légères et de petit calibre, ainsi que la menace liée au retour dans la région d'éléments terroristes partis combattre dans certaines parties du monde. Ils ont également noté les retards quelquefois accusés dans l'échange d'informations entre services, et convenu de prendre les mesures appropriées pour raccourcir les délais de communication d'informations opérationnelles, ayant en vue leur caractère urgent. La stratégie de l'UA pour la région du Sahel, présentée lors de la 4ème réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région sahélo-saharienne sera soumise à la 3ème réunion ministérielle du 19 février 2014 pour examen et validation. La 4ème réunion fait suite aux précédentes réunions des chefs des services de renseignement et de sécurité des pays de la région, tenues respectivement à Bamako, le 18 avril 2013, à Abidjan, les 20 et 21 juin 2013, et à Ndjamena, le 10 septembre 2013.