Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est désormais candidat aux élections présidentielles du 17 avril prochain. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est désormais candidat aux élections présidentielles du 17 avril prochain. C'est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui en a fait l'annonce, hier, à partir d'Oran. « Je vous annonce aujourd'hui officiellement la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 17 avril prochain », a déclaré M. Sellal, au cours d'une conférence de presse, tenue en marge de la cérémonie d'ouverture de la Conférence africaine sur l'économie verte en précisant que cette candidature fait suite « à la demande insistante des représentants de la société civile des 46 wilayas visitées lors de mes tournées ». Avant cette annonce beaucoup d'observateurs ont mis en exergue la maladie du chef de l'Etat pour dire qu'il n'est pas en mesure de faire face aux obligations induites par la fonction présidentielle. Un facteur que balaye d'un revers de la main le Premier ministre. «Le président Bouteflika est en bonne santé. Il a toutes les capacités intellectuelles et la vision nécessaires pour assurer cette responsabilité» a, en effet, indiqué hier Abdelmalek Sellal. Le candidat Bouteflika est-il en mesure de faire la campagne électorale ? Là aussi, Sellal dira que «le Président n'est pas obligé de tout faire et que les membres de ses comités de soutien peuvent prendre en charge cette action» ajoutant que «le président Bouteflika a tout donné pour l'Algérie. Il continuera à donner encore plus». Sellal n'a pas manqué de donner des gages d'assurance en soulignant que cette élection « se déroulera dans une grande transparence (....) La loi punira les fraudeurs ». Cette annonce, qui intervient à dix jours du dernier délai de dépôt officiel des candidatures auprès du Conseil constitutionnel, fixé au 4 mars prochain, met fin au suspense qui a entouré cette candidature. Un suspense qui a tenu en haleine opinion publique et classe politique et ce même si le président Bouteflika a, comme cela a été le cas lors des précédentes élections présidentielles, toujours annoncé sa candidature à une quinzaine de jours avant la date limite de dépôt de candidature. Cette candidature est corroborée par l'information rapportée hier par l'APS selon laquelle le président Bouteflika a fait procéder au dépôt de sa lettre d'intention et au retrait, auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, des formulaires de souscription de signature individuelle pour les candidats à l'élection présidentielle. L'APS, qui a appris cette nouvelle auprès des services de la présidence de la République, ne précise pas quand le chef de l'Etat a procédé au retrait des formulaires de souscription à la candidature. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne précise pas lui aussi comment et quand se fera cette annonce de candidature. Cela dit, c'est finalement Amar Saadani, le secrétaire général du FLN, qui a eu raison sur toute la ligne. Il a été le premier, en effet, à avoir non seulement défendu cette candidature, mais aussi à l'avoir annoncé officiellement. «En ma qualité de secrétaire général du FLN, j'annonce que le président Bouteflika est candidat» a-t-il annoncé le 22 janvier dernier. De nombreux partis politiques, à l'exemple du RND, du MPA, de TAJ, ainsi que des organisations de la société civile ont aussi annoncé leur soutien à un quatrième mandat. D'autres partis ont, en revanche, plaidé en défaveur d'un quatrième mandat arguant, notamment, que le chef de l'Etat est malade. C'est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui en a fait l'annonce, hier, à partir d'Oran. « Je vous annonce aujourd'hui officiellement la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 17 avril prochain », a déclaré M. Sellal, au cours d'une conférence de presse, tenue en marge de la cérémonie d'ouverture de la Conférence africaine sur l'économie verte en précisant que cette candidature fait suite « à la demande insistante des représentants de la société civile des 46 wilayas visitées lors de mes tournées ». Avant cette annonce beaucoup d'observateurs ont mis en exergue la maladie du chef de l'Etat pour dire qu'il n'est pas en mesure de faire face aux obligations induites par la fonction présidentielle. Un facteur que balaye d'un revers de la main le Premier ministre. «Le président Bouteflika est en bonne santé. Il a toutes les capacités intellectuelles et la vision nécessaires pour assurer cette responsabilité» a, en effet, indiqué hier Abdelmalek Sellal. Le candidat Bouteflika est-il en mesure de faire la campagne électorale ? Là aussi, Sellal dira que «le Président n'est pas obligé de tout faire et que les membres de ses comités de soutien peuvent prendre en charge cette action» ajoutant que «le président Bouteflika a tout donné pour l'Algérie. Il continuera à donner encore plus». Sellal n'a pas manqué de donner des gages d'assurance en soulignant que cette élection « se déroulera dans une grande transparence (....) La loi punira les fraudeurs ». Cette annonce, qui intervient à dix jours du dernier délai de dépôt officiel des candidatures auprès du Conseil constitutionnel, fixé au 4 mars prochain, met fin au suspense qui a entouré cette candidature. Un suspense qui a tenu en haleine opinion publique et classe politique et ce même si le président Bouteflika a, comme cela a été le cas lors des précédentes élections présidentielles, toujours annoncé sa candidature à une quinzaine de jours avant la date limite de dépôt de candidature. Cette candidature est corroborée par l'information rapportée hier par l'APS selon laquelle le président Bouteflika a fait procéder au dépôt de sa lettre d'intention et au retrait, auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, des formulaires de souscription de signature individuelle pour les candidats à l'élection présidentielle. L'APS, qui a appris cette nouvelle auprès des services de la présidence de la République, ne précise pas quand le chef de l'Etat a procédé au retrait des formulaires de souscription à la candidature. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne précise pas lui aussi comment et quand se fera cette annonce de candidature. Cela dit, c'est finalement Amar Saadani, le secrétaire général du FLN, qui a eu raison sur toute la ligne. Il a été le premier, en effet, à avoir non seulement défendu cette candidature, mais aussi à l'avoir annoncé officiellement. «En ma qualité de secrétaire général du FLN, j'annonce que le président Bouteflika est candidat» a-t-il annoncé le 22 janvier dernier. De nombreux partis politiques, à l'exemple du RND, du MPA, de TAJ, ainsi que des organisations de la société civile ont aussi annoncé leur soutien à un quatrième mandat. D'autres partis ont, en revanche, plaidé en défaveur d'un quatrième mandat arguant, notamment, que le chef de l'Etat est malade.